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Les Furtifs – Juste un mot. "Tinder, c'est pire qu'une ubérisation de l’amour" Regard sur les élites économiques : les consultants et la méritocratie. Les analyses des conflits sociaux des dernières semaines opposent souvent les élites des grandes métropoles urbaines, composées de cadres supérieurs connectés aux richesses et aux ressources de la mondialisation et les espaces périphériques et ruraux où vivraient les personnes plus modestes et reléguées, victimes d’un accroissement des inégalités dont le mouvement des gilets jaunes serait une émanation.

Regard sur les élites économiques : les consultants et la méritocratie

Si l’on connaît un peu mieux aujourd’hui les modes de vie et les perceptions des catégories socio-professionnelles qui se sont mobilisées, on connaît souvent moins la vision du monde qu’ont les groupes sociaux supérieurs. Or, la façon dont ceux-ci envisagent leur propre place dans le monde et la place de ceux qui les entourent, peut contribuer à cette fracture sociale. Rétribuer les plus méritants.

A Vienne, l’immeuble participatif qui intrigue le monde entier. Jeff Bezos, le patron d’Amazon, veut enfermer le temps dans un tombeau pharaonique. Que feriez-vous si vous étiez l’une des plus grandes fortunes du monde ?

Jeff Bezos, le patron d’Amazon, veut enfermer le temps dans un tombeau pharaonique

Vous enverriez, comme Elon Musk, votre décapotable dans l’espace ? Le « Faire » : une nouvelle façon de se réaliser ? Ruwen Ogien : «La maladie est une bouffonnerie sociale où soignants et patients jouent un rôle selon un scénario écrit d’avance» Rester maître de soi-même dans les pires moments, ne pas subir les injonctions morales de l’autre, surtout quand il est en position de domination.

Ruwen Ogien : «La maladie est une bouffonnerie sociale où soignants et patients jouent un rôle selon un scénario écrit d’avance»

Dans Mes Mille et Une Nuits (Albin Michel), le philosophe Ruwen Ogien décrit les relations forcément inégalitaires entre le malade et sa maladie, entre le médecin et le patient. Retrouver le sommeil, une affaire publique. Nous avons tous besoin d’une quantité incompressible de sommeil de bonne qualité, en deçà de laquelle la santé et les capacités de travail ou d’apprentissage sont mises en cause.

Retrouver le sommeil, une affaire publique

Or les conditions d’un bon sommeil sont largement conditionnées par l’environnement physique, culturel et social. Un rapport publié par Terra Nova en 2016 explore le sommeil sous tous ses aspects : la santé publique et la sécurité (consommations de médicaments, sécurité routière), le travail de nuit, le sommeil des enfants et des adolescents, mais aussi les effets du bruit et de la pollution lumineuse, ou encore les inégalités sociales produites ou révélées par le sommeil. Après le burn-out et le bore-out, voici le brown-out. Cette nouvelle pathologie touche le salarié laminé par l’absurdité quotidienne des tâches à accomplir. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Nicolas Santolaria. La dictature de l’insomnie. Dormir comme un loir, traîner au lit, s’amouracher de son matelas à mémoire de forme… c’est fini.

La dictature de l’insomnie

Dans une société qui produit, consomme et tweete 24 heures sur 24, le sommeil est devenu une tare qui nuit à l’accomplissement de soi… Tim Cook, le patron d’Apple, se lève à 3 h 45 du matin pour répondre à ses courriels, Jack Dorsey, fondateur de Twitter, à 5 h 30, et Anna Wintour, la grande patronne de Vogue, n’arrive jamais au bureau après 6 h. À cette heure-là, le politique Pierre Maudet est déjà levé depuis deux heures, et Robert Iger, p. -d.g. de Disney, a couru 10 kilomètres et lu 10 scripts.

Des feignants comparés à Jean-Claude Biver, président de Hublot et p. Au Japon, on loue un "brave type" pour se confier. Nombre de Japonais, des adolescents aux seniors, en mal de confident, ressentent le besoin de parler à des oreilles "neutres" sans pour autant aller s'allonger sur le divan d'un psychanalyste.

Au Japon, on loue un "brave type" pour se confier

La solution : louer un "brave type". Ralentir le temps, une cause existentielle. Le mode d’engagement de certains jeunes militant écologistes présente un aspect paradoxal.

Ralentir le temps, une cause existentielle

Quand les salariés font face à la souffrance éthique. LE MONDE | • Mis à jour le | Par François Desnoyers Le même scénario s’est répété en 2009 et 2011.

Quand les salariés font face à la souffrance éthique

La direction de ce groupe industriel a appelé Sabine, la responsable de la filiale française. Elle lui a donné pour consigne de supprimer des postes. Sabine a tenu, comme les autres salariés, à témoigner sous couvert de l’anonymat. « Qu’allaient devenir ces ouvriers qui pouvaient avoir trente ans d’ancienneté ? C’est quelque chose qui me terrifiait. Le retour de la mère parfaite. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Zineb Dryef Enfants assortis au canapé, balades en forêt et goûters d’anniversaire « home made » : les « happymamas » sont devenues les attachées de presse de leur bonheur familial très scénarisé.

Le retour de la mère parfaite

On la croyait disparue, la femme en robe pastel et aux cheveux figés qui, en attendant le retour de son mari et de ses enfants, préparait des gâteaux dans une cuisine immaculée. Délivrée de sa souveraineté domestique – astiquer, repasser, aspirer, cuisiner et sourire ; reléguée dans les archives sexistes des publicitaires. On croyait la parfaite ménagère des années 1960 définitivement enterrée.

Mais la voilà ressuscitée sur les réseaux sociaux. Les « beaux enfants » et le « mari merveilleux » de James Kicinski-McCoy. L'invasion des «métiers à la con», une fatalité économique? «Avez-vous l’impression que le monde pourrait se passer de votre travail?

L'invasion des «métiers à la con», une fatalité économique?

Ressentez-vous la profonde inutilité des tâches que vous accomplissez quotidiennement? Avez-vous déjà pensé que vous seriez plus utile dans un hôpital, une salle de classe, un commerce ou une cuisine que dans un open space situé dans un quartier de bureaux? Passez-vous des heures sur Facebook, YouTube ou à envoyer des mails persos au travail?

Avez-vous déjà participé à un afterwork avec des gens dont les intitulés de jobs étaient absolument mystérieux? Êtes-vous en train de lire cet article parce qu’un ami ou un collègue vous l’a conseillé, twitté, facebooké ou emailé au travail?» Si vous avez répondu oui à plusieurs de ces questions, vous faites sans aucun doute possible partie de cette population qui occupe un «boulot à la con», ou «bullshit job», comme les nomme l’anthropologue anglais David Graeber. Bullshit jobs / Les emplois de pacotille : étude d'un phénomène moderne - ContrescarpeContrescarpe. Traduction de « On the Phenomenon of Bullshit Jobs« , publié par David Graeber le 17 août dans Strike! Magazine En 1930, John Maynar Keynes prédisait que, d’ici la fin du siècle, la technologie aurait suffisamment progressé pour que les pays les plus développés puissent fonctionner avec une semaine de travail de 15 heures.

Tout nous pousse à croire que c’est effectivement possible. Citation de Robert Kennedy. La mémoire : une construction collective. On ne mémorise pas seul, mais sous l’influence d’un contexte social : la formation et l’oubli des souvenirs personnels sont tributaires de notre culture. L’étude de la mémoire en neuropsychologie et en neurosciences cognitives a fait l’objet récemment d’un « tournant social ». Il correspond à la prise en compte croissante de l’influence des rapports interpersonnels et de l’environnement sur la formation de nos représentations mnésiques. Une première approche, qui relève de la psychologie et des neurosciences, favorise la description de la mémoire au niveau de l’individu mais en l’intégrant dans un contexte collectif.

Une seconde approche, qui relève plutôt des sciences sociales, s’intéresse aux ressources sociales et culturelles de la mémoire.