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Discrimination / Répression

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La fabrique politique de la violence policière. À propos des attaques contre Camélia Jordana. La scène politique et médiatique française vient de vivre un nouvel accès de fièvre idéologique pour imposer le point de vue des dominants et de frénésie collective pour silencier une parole critique.

La fabrique politique de la violence policière. À propos des attaques contre Camélia Jordana

Cette fois-ci le déclencheur est une déclaration de la chanteuse Camélia Jordana sur les violences policières lors de l’émission « On n’est pas couché » de France 2 du 23 mai 2020 : Nous sommes triés. Nous sommes triés.

Nous sommes triés

J’ai grandi dans le 93 à Clichy-sous-Bois, l'une des villes les plus pauvres de France, dans une famille d’enseignants aux origines mêlées, parfois exotiques mais suffisamment insoupçonnables pour échapper à la discrimination au faciès, protégé de la misère, aimé, choyé… et en prime entrainé, formaté, pour la réussite scolaire et sociale. Police des banlieues, contremaître du néocapitalisme.

Les derniers faits de cruautés[1] sous le couvert de contrôles policiers sont présentés par les commentateurs médiatico-politiques comme des actes individuels.

Police des banlieues, contremaître du néocapitalisme

Au pire, il suffirait d’extirper les brebis galeuses du troupeau pour que tout rentre dans l’ordre républicain. Les "bavures" ne sont pas des dérapages individuels, l'humiliation est un système de domination. La police représente pour les jeunes de banlieue de la cité des 3000 à Aulnay (Seine-Saint-Denis) ce que furent les contremaîtres de leurs parents travailleurs à l’usine automobile d’Aulnay. «L’affaire Théo a violenté la conscience de tous ceux qui s’identifient à lui»

L’AFA Paris-banlieue: «Le FN n’est que le thermomètre du fascisme» - Page 2. Luttes des quartiers populaires, répression et division de classe parmi les racisés. La gauche s'éloigne un peu plus encore des quartiers populaires - Page 1. Leur laisser la France. Un 13 juillet comme les autres aux Ulis. 14 Juil L’an dernier dans la nuit du 13 au 14 juillet, il y avait eu des accrochages entre « forces de l’ordre » et des jeunes aux Ulis.

Un 13 juillet comme les autres aux Ulis

Que fait (mal) la police dans les banlieues? - Page 1. La discrimination négative. Stigmatisation et discrimination des banlieues. Les discriminations des jeunes issus de l'immigration / Points sur des grands thèmes de travail du Céreq / articles. Par Thomas Couppié, chargé d'études du Département entrées et évolutions dans la vie active (DEEVA)

Les discriminations des jeunes issus de l'immigration / Points sur des grands thèmes de travail du Céreq / articles

L'insertion des jeunes résidant dans les Zones urbaines sensibles / Focus / articles. De Ferguson aux « zones urbaines sensibles » : la militarisation de la police n’est pas une spécificité états-unienne. Inégalités sociales, discriminations racistes, harcèlement policier, militarisation de la police… Les révoltes populaires du mois d’août aux États-Unis, déclenchées par la mort de Michael Brown, tué par un policier, comportent des points communs avec celles qui ont marqué la France ou la Belgique.

De Ferguson aux « zones urbaines sensibles » : la militarisation de la police n’est pas une spécificité états-unienne

Les traitements médiatiques de ces révoltes sont également d’une similitude frappante, les mêmes procédés de manipulation de l’information étant à l’œuvre. Une analyse du sociologue Saïd Bouamama. Casser l’apartheid à la française, par Dominique Vidal (Le Monde diplomatique, décembre 2005) « On s’aimait pas alors tout nous était égalOn nous aimait pas alors on a fait du mal. » Magyd Cherfi, chanteur, ex-leader du groupe Zebda.

Casser l’apartheid à la française, par Dominique Vidal (Le Monde diplomatique, décembre 2005)

Pour qu’une poudrière explose, il faut à la fois de la poudre et un détonateur. Sans détonateur, la poudre n’exploserait pas. Sans poudre, le détonateur ferait long feu. Ce qui s’est passé dans les banlieues françaises depuis la fin du mois d’octobre relève d’abord de cette simple évidence. Poussé par ses ambitions présidentielles à une surenchère permanente sur le premier ministre Dominique de Villepin, comme sur les leaders rivaux de l’extrême droite Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers, le ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy a visiblement mis le feu pour mieux se vanter de l’éteindre. Banlieues : les leçons étrangères de la politique de la ville.

Paris? Give me diverse London any day. A week ago, I found myself in the suburb of London where the 2011 riots kicked off.

Paris? Give me diverse London any day

And then last week, by coincidence, I visited the suburb of Paris where that country’s 2005 riots began. And this is what I can tell you: London is better than Paris. It’s as simple as that. Sure, Paris has its boulevards, its whole quartiers of intact 19th-century architecture and the kind of cheese shops that can clog an artery at a hundred yards. There are trottoir cafes, I’ll admit, and steak frites and tartes aux fraises and heartstopping glimpses of the Eiffel Tower. But there’s no point in judging a city by the bits in which rich people live. But by your outcasts shall you be known. The suburb is where two teenagers died in an electricity substation in 2005 after being wrongfully pursued by the police. Its inhabitants are poor, black, Arab. In Clichy-sous-Bois, there’s not even a high street. Even the over-priced coffee has a higher chance of being actually drinkable in London.