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A Paris, le Centre d’information et de documentation jeunesse bientôt sans domicile. Depuis cinquante ans, il conseille les étudiants, oriente les lycéens, rassure les parents, coache gratuitement les jeunes dans leur parcours de vie, notamment ceux qui sont les plus dépourvus de soutien.

A Paris, le Centre d’information et de documentation jeunesse bientôt sans domicile

Le Centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ) est une institution qui accueille, chaque année, 100 000 personnes à Paris. Mais à l’heure de son demi-siècle, l’association pourrait se retrouver sans domicile. En effet, la Mairie de Paris compte récupérer le bâtiment de 4 000 m2 qu’elle occupe sur le front de Seine, à deux pas de la tour Eiffel. « Le 1er janvier 2021, le CIDJ ne pourra plus être dans ces locaux », avertit Hélène Bidard, adjointe à la maire de Paris chargée de l’égalité femmes-hommes et de la jeunesse.

Transformer les universités : propositions d’une chercheuse. Le dernier ouvrage de Christine Musselin, directrice de recherche CNRS au Centre de sociologie des organisations, “Propositions d’une chercheuse pour l’université” (Presses de Sciences Po), ne ressemble à aucune de ses nombreuses autres publications.

Transformer les universités : propositions d’une chercheuse

Fine connaisseuse de l’enseignement supérieur auquel elle consacre ses recherches depuis les années 80, elle y propose des pistes d’action précises et concrètes pour améliorer le système universitaire. Cet ouvrage tombe à propos : afin de préparer la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), le ministère avait demandé à trois groupes de travail de lui soumettre des recommandations, qui ont été remises à l’automne.

Les diverses parties prenantes de l’enseignement supérieur français (conférence des présidents d’université, conférence des grandes écoles, Alliances, syndicats,…), ont tour à tour émis les souhaits et attentes de ceux et celles qu’elles représentent. Un « appel de Paris » pour enseigner le journalisme « à l’ère de la disruption » Contre les violences éducatives ordinaires, elle dessine des adultes à la place des enfants. « Ce n’est pas le principe du mérite qu’il faut rejeter mais son caractère hégémonique » Tribune. Devant la Conférence des grandes écoles, la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a défendu le 4 juin l’exigence d’une plus grande mixité géographique et sociale dans les grandes écoles, afin que – mais c’était là un implicite – les étudiants ne voient pas l’expression de leurs talents et de leurs ambitions limitée par des contraintes ou des discriminations injustes.

Lire l’entretien avec Frédérique Vidal : « Il faut réfléchir à de nouvelles voies d’entrée dans les grandes écoles » Dans la même perspective, au cœur de l’« école de la confiance » promue par le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, il y a la représentation d’une école bienveillante et juste. Agrégation : seulement 15 % des candidats décrochent le Graal de l’enseignement. Avoir 20 ans en 2018 : militer, le haut du pavé 2.0. Avoir 20 ans en 2018 (1/5).

Avoir 20 ans en 2018 : militer, le haut du pavé 2.0

Cinquante ans après Mai 68, « Le Monde » consacre une série d’articles aux jeunes d’aujourd’hui. Premier volet : leur rapport à l’engagement. Avoir 20 ans en 2018 : Dieu fait de la résistance. Avoir 20 ans en 2018 (5/5).

Avoir 20 ans en 2018 : Dieu fait de la résistance

Cinquante ans après Mai-68, l’engagement religieux n’est pas toujours facile pour les jeunes croyants. Avoir 20 ans en 2018 : grandir, drôles de familles. (4/5) Comment les jeunes vivent-ils leur entrée dans l’âge adulte ?

Avoir 20 ans en 2018 : grandir, drôles de familles

S’il n’est plus nécessaire de se rebeller contre des parents plutôt libéraux, les visions du monde – sécurité ou instantanéité – diffèrent toujours. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Raphaëlle Bacqué Juste avant que la lumière ne s’éteigne, une voix a demandé « que ceux qui sont heureux lèvent la main » et une forêt de bras s’est dressée. Cela fait rire les spectateurs, assis au petit bonheur sur les bancs de ce vieux théâtre du nord de Paris qui survit entre les kebabs, les paillettes des marchands de saris indiens et des immeubles brinquebalants abritant les « colocs » où habite une partie du public.

Avoir 20 ans en 2018 : aimer, les nouvelles idylles des jeunes. Cinquante ans après Mai 68, comment les jeunes vivent-ils l’amour ?

Avoir 20 ans en 2018 : aimer, les nouvelles idylles des jeunes

Pour la génération connectée, le couple reste un horizon enviable. (3/5) Avoir 20 ans en 2018 : travailler, le parcours du combattant. Avoir 20 ans en 2018 (2/5).

Avoir 20 ans en 2018 : travailler, le parcours du combattant

Cinquante ans après Mai 68, comment les jeunes d’aujourd’hui vivent-ils leur entrée dans la vie active ? S’ils ont intégré la précarité et la mobilité, beaucoup tentent d’en faire une force. Les questions que pose l’abaissement de l’instruction obligatoire de 6 à 3 ans. Le ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer souhaite renforcer l’attractivité de la maternelle.

Les questions que pose l’abaissement de l’instruction obligatoire de 6 à 3 ans

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne-Aël Durand La scolarisation est actuellement obligatoire à partir de 6 ans, mais le serait à l’avenir à partir de 3 ans : c’est ce qu’a annoncé le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, mardi 27 mars. Explications. Syndrome de l'imposteur Le Monde. “La vraie vie est en dehors de l’école” - Idées.

Lire et écrire, c’est bien.

“La vraie vie est en dehors de l’école” - Idées

Mais dans un monde devenu ultra sécurisé, pêcher dans les rivières et jouer dans les sous-bois est aussi indispensable au développement de l’enfant. Des enseignants qui l’ont bien compris ont choisi de s’échapper des classes. Les yeux de Layachi, Sandro, Rime, Djenna, Louise, Haïfa et les autres brillent intensément tandis qu’ils écoutent leur maître parler du lac Miroir, situé dans le Queyras, à plus de 2 000 mètres d’altitude, où ces enfants de Gennevilliers (92) vont bientôt se rendre, à l’occasion d’un bivouac de fin d’année. « Comment faire adhérer les jeunes au crédit culture de 500 euros s’il fait l’impasse sur ce qu’ils aiment ? »

Analyse.

« Comment faire adhérer les jeunes au crédit culture de 500 euros s’il fait l’impasse sur ce qu’ils aiment ? »

La ministre de la culture veut offrir un passe à tous les jeunes de 18 ans. Mais quel doit être son contenu ? Concours de médecine : un mode de sélection pertinent ? Le concours en fin de première année garantit le prestige des études médicales, mais pas l’identification des futurs bons médecins. Une foule de prétendants et peu d’élus. « Une boucherie » même, selon certains universitaires. A la rentrée 2017, la première année commune des études de santé (Paces) a attiré près de 60 000 étudiants, dont environ 80 % ne poursuivront leurs études ni en médecine, ni en pharmacie, odontologie ou maïeutique.

Les concours, une tradition française faussement méritocratique. Loin d’être équitable, ce système de sélection des étudiants est profondément élitiste, dénoncent plusieurs chercheurs. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Isabelle Dautresme « Sous le couvert d’être équitable, le concours favorise les élèves scolaires, issus de milieux favorisés », fustige François Garçon, enseignant-chercheur d’histoire, à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne. Pas du tout, rétorque Bruno Dran, porte-parole de la Conférences des grandes écoles et directeur du concours commun Mines-Ponts : « C’est un système juste qui fonctionne très bien, il n’y a aucune raison d’y toucher. » La tradition du concours à la française est ancienne, elle remonte à 1794, avec la création de l’Ecole polytechnique.

La moindre école a son concours Aujourd’hui, le concours s’est imposé comme le principal mode de sélection des étudiants. « On assiste à la fin d’une politique de démocratisation du savoir » Pour la sociologue Annabelle Allouch, le concours transforme le rapport à la connaissance, qui devient purement utilitariste. Annabelle Allouch est maîtresse de conférences en sociologie à l’université de Picardie-Jules-Verne et auteure de La Société du concours. L’empire ­­­des classements scolaires (Seuil, 2017).

« J’ai arrêté l’école en troisième… et aujourd’hui, je prépare un doctorat en droit » Roderick n’a jamais passé son brevet ni été au lycée. Après avoir travaillé quelques années, il a passé une capacité en droit en cours du soir, puis réussi licence et master à La Sorbonne. Voix d’orientation. Le Monde Campus et La ZEP, média jeune et participatif, s’associent pour faire témoigner de leurs parcours d’orientation lycéens et étudiants. Cette semaine, Roderick, 28 ans. « Les échecs font (aussi) partie de la réussite, car sans mes échecs, je ne serai jamais parvenu où j’en suis maintenant. J’ai arrêté l’école à 16 ans après un parcours scolaire catastrophique.

« Les grandes écoles ne sont pas réservées à une élite » Royaume-Uni : les étudiants croulent sous les dettes. Ces jeunes cadres et étudiants brillants persuadés d'être des "imposteurs" Etudiants d'établissements prestigieux, employés de grandes entreprises: ces jeunes excellent mais vivent mal leur réussite. En proie au "phénomène de l'imposteur", ils sont persuadés de ne pas mériter leur succès et craignent d'être "démasqués" par leurs pairs.

Ce phénomène se caractérise par "le sentiment de ne pas être à sa place malgré les réussites objectives, les preuves d'intelligence et de compétences", cumulé à la conviction de "tromper les autres" et "la crainte au quotidien de pouvoir être "démasqué", définit Kevin Chassangre, docteur en psychologie à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès qui a consacré une thèse au sujet (2016).

Après le bac, Louise a intégré Sciences Po Paris grâce "à un coup de pot énorme": le jury d'entrée lui a attribué une excellente note malgré une copie d'examen inachevée. Persuadée d'avoir "douillé le système", elle a espéré redoubler en licence, "comme s'il fallait avoir un échec pour (qu'elle) se légitime". "On ment aux élèves sur leur niveau réel" Dans les prépas parisiennes, n’y a-t-il que des riches, des binoclards et des Parisiens ? Voici la première d’une série de chroniques qui interrogent les idées communément répandues concernant ce cursus, par une ancienne khâgneuse de « grand » lycée parisien. « Les élèves ne savent pas ce que sont les mathématiques »

La dernière étude internationale « Trends in Mathematics and Science Study » montre que le niveau en terminale S a baissé de 106 points depuis 1995. Une dégringolade qui ne surprend pas les professeurs de mathématiques du supérieur. « Le Monde » s’engage dans l’éducation à l’information. Un groupe de journalistes volontaires du « Monde » se propose d’aller faire des interventions en classe, sur la base de contenus pédagogiques mis à disposition de nos lecteurs. Un Escape game version Sorbonne. Les étudiants plus stressés, déprimés et isolés en 2016. Une vaste étude menée par l’Observatoire de la vie étudiante montre une fragilisation psychologique croissante des étudiants. « L’échec scolaire pourrait se régler en 10 ans »  Trop de jeunes quittent le système scolaire sans diplôme ni qualification, avec les répercussions économiques et sociales désastreuses que l’on connaît. Convaincus que le décrochage scolaire n’est pas une fatalité, Zup de Co agit depuis plus de dix ans pour accompagner les jeunes issus des quartiers populaires.

Pour poursuivre son action et accompagner un nombre croissant de jeunes, l’association vient de lancer sa nouvelle campagne de recrutement et appelle à la mobilisation 2 000 étudiants bénévoles et 200 volontaires en service civique. « Si 5 % des étudiants étaient mobilisés, nous pourrions réduire drastiquement le décrochage scolaire en France », explique le fondateur de l’association, François-Afif Benthanane.

François-Afif Benthanane. Du lycée au bureau, que deviennent nos réseaux. Quand les préjugés font bifurquer l’avenir des jeunes. Mixité scolaire : « On sépare des enfants qui ne se recroiseront jamais » « Le hipster pâtissier est aujourd’hui plus valorisé que le cadre sup’ de la Défense » Et si on lâchait la bride à nos enfants ? « Les jeunes Erasmus sont souvent issus de milieux favorisés »

Comment mieux évaluer le travail des élèves. Les 60 % d’échecs à la fac masquent une réalité plus complexe. Ken Robinson : « L’école doit changer pour s’adapter aux enfants d’aujourd’hui » « L’université n’est pas la solution pour tout le monde » Elites françaises. « La jeunesse débute plus tôt et se termine plus tard qu’avant » France’s most iconic university, the Sorbonne, is reborn.