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Séries télé

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État de nature et contrat sexuel dans le monde post-apocalypse de The Walking Dead (I. Keivan Djavadzadeh-Amini (Université Paris 8, LabTop) « Qu’est-ce qui a changé ?

État de nature et contrat sexuel dans le monde post-apocalypse de The Walking Dead (I

», « quelles sont les règles ? »… Il s’agit là de questions récurrentes dans The Walking Dead. Cette série horrifique, diffusée depuis le 31 Octobre 2010 sur la chaine américaine AMC, est adaptée du comic américain éponyme de Robert Kirkman (adaptation réalisée par Franck Darabont et Kirkman lui-même). État de nature et contrat sexuel dans le monde post-apocalypse de The Walking Dead (II. Keivan Djavadzadeh-Amini (Université Paris 8, LabTop) Une communauté fondée sur le contrat sexuel : le corps féminin approprié Dans Le contrat sexuel, paru en 1988 mais traduit tardivement en France, Carole Pateman énonce une critique féministe radicale des théories contractualistes : le contrat social qui fait passer les « hommes »[1] de l’état de nature à la société civile n’instaure pas une liberté et une égalité civiles pour l’ensemble de l’humanité.

État de nature et contrat sexuel dans le monde post-apocalypse de The Walking Dead (II

C’est en maintenant les femmes dans une position subalterne que les hommes s’élèvent politiquement. Le contrat social se fonde donc sur ce qu’elle nomme un contrat sexuel : Acceptable? Sexism on TV – How I Met Your Mother. Etre féministe et être fan de séries TV : non, le sexisme n’est pas négociable. Rha ces féministes fan de pop culture, elles cherchent vraiment la petite bête.

Etre féministe et être fan de séries TV : non, le sexisme n’est pas négociable.

Salut à toi lecteur/lectrice de passage ! Aujourd’hui on va parler d’un de mes média favoris : les séries télés. Je regarde des séries télés depuis quelques années mais avec un œil critique et féministe depuis deux ans environ et… malheureusement, certaines personnes n’aiment vraiment pas que vous soyez féministe et portiez un œil critique sur ce qui est considéré comme « juste une série ». Je pourrais parler durant des heures de Buffy, True Blood, Supernatural, Grimes, BattleStar Galactica, Docteur Who, Sherlock Holmes et tous leurs joyeux camarades qui sont sur mon PC, emplissent ma tête, mon cœur et mon tumblr. Mais je voudrais plutôt parler de ce que c’est d’être une féministe fan de pop culture. Bref, décryptons un peu les ressorts de cet argumentaire un brin classiques : C’est probablement l’argument que je déteste le plus. Heroes, Misfits, No ordinary family & Alphas : Le genre des super-pouvoirs.

Depuis le début des années 2000, les super-héros envahissent de plus en plus les écrans de cinéma avec notamment les Spiderman (2002, 2004, 2007), Batman (2005, 2008, 2012), X-Men (2000, 2003, 2006, 2009, 2011), Hulk (2003, 2008), Iron Man (2008, 2010), Fantastic Four (2005, 2007) ou autres Dardevil (2003), Captain America (2011) ou Thor (2011) pour ne citer que ceux-là. La télévision n’a pas tardé exploiter le filon à partir du lancement par la chaîne NBC de la série Heroes en 2006.

Or si les films de super-héros produits pour le cinéma mettent toujours en scène un seul héros (parfois, mais très rarement, une héroïne) ou une équipe assez réduite de héros/héroïnes (X-Men ou les Fantastic Four), les séries multiplient quant à elle beaucoup plus les personnages principaux dotés de super-pouvoirs. Heroes (2006 – 2010) La pom-pom girl, la strip-teaseuse et la serveuse : des femmes d’emblée bien à leur place.

Reconsidering the Feminism of Joss Whedon. The facts are these: Joss Whedon is lauded as being one of the most forward-thinking show creators and writers currently wielding his craft today.

Reconsidering the Feminism of Joss Whedon

The famous exchange between Whedon and a reporter – Why do you write these strong female characters? Because you’re still asking me that question – is bandied around the internet on a frequent basis. (Although this exchange was of his own imagining.) He’s praised for his interesting and multiform characters. Why, in these very pages, I’ve given him a share of credit myself. #17 – Game of Thrones au prisme du genre et des possibles du queer. On voudrait ici étudier la pertinence politique et normative de la série télévisée Game of Thrones à l’égard, plus précisément, de la question des genres et du sexe.

#17 – Game of Thrones au prisme du genre et des possibles du queer

Cette série composée pour le moment de deux saisons de dix épisodes chacune est l’adaptation d’une saga littéraire imposante entreprise par George R.R. Martin, A song of ice and fire. La troisième saison est en cours de diffusion sur HBO. Le genre de l’œuvre littéraire et à présent télévisuelle est celui de la fantasy. Plus précisément, celui d’une fantasy que l’on pourrait qualifier de réaliste, dans laquelle la magie n’occupe pas une place prépondérante et où la question du bien et du mal n’est pas décisive. L’univers de Game of Thrones est médiéval et est régi par la féodalité. Pourtant, dans la narration qui en est faite, on ne trouve guère de héros masculin tel que la fantasy à l’habitude d’en produire.

Il est frappant de voir comment la condition des femmes est définie dans la société de l’univers de Game Of Thrones.