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Séries TV

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Binge-watching : ces séries qui nous dévorent. Le meilleur de 2013-2014 : les résultats ! - Sérierama, le blog séries TV de Pierre Langlais. Bruno Dumont : « Et si on remplaçait France Télévisions par Arte ? » P’tit Quinquin, première incursion de Bruno Dumont à la télévision, était présenté mercredi dernier en séance spéciale à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes.

Bruno Dumont : « Et si on remplaçait France Télévisions par Arte ? »

Créée pour Arte, la mini-série sera diffusée en 4 épisodes de 52 minutes au mois de septembre. En attendant, elle suit une trajectoire analogue à celle de Carlos, qu’Olivier Assayas (un autre grand cinéaste français) avait présenté hors compétition à Cannes en 2010, avant sa diffusion quelques jours plus tard sur Canal+. Mais l’initiative de Bruno Dumont rappelle surtout celle de l’actuelle présidente du jury cannois : Jane Campion. Elle en avait profité pour dénoncer la déliquescence du système cinématographique néo-zélandais (et au-delà), marqué par la disparition des salles d’art et essai et la frilosité grandissante de ceux qui tiennent les cordons de la bourse. Les guignols de la télé « J’ai beaucoup de respect pour la télévision, a déclaré Bruno Dumont à nos confrères du Monde.

S’inscrire dans la durée. Faut-il s'amuser de nos séries "cultes" ? - Sérierama, le blog séries TV de Pierre Langlais. Depuis quand les Français sont-ils accros aux séries TV ? Aux États-Unis, dès les années 1940, la grille des programmes de la télévision s’est calquée sur celle de la radio, avec des programmes commençant à l’heure fixe ou à la demi-heure.

Depuis quand les Français sont-ils accros aux séries TV ?

Les soirées ont été immédiatement occupées par du divertissement et, dès les années 1950, le principe de la fiction à épisodes, destinée à fidéliser les téléspectateurs et à leur vendre 16 minutes de publicité par heure (contre 44 minutes de fiction), était devenu la règle d’une industrie audiovisuelle en plein essor. En France la fiction audiovisuelle à épisodes a, dès le départ, été méprisée par les pionniers de la Radio Télévision Française Les deux premiers feuilletons télévisés français, Agence Nostradamus et Les Aventures de Télévisius ont été tournés pratiquement « en douce » par Claude Barma et Christian Delanault dans les studios déserts de Cognac-Jay pendant l’été 1949, et la durée des épisodes était aussi aléatoire que leur montage. Le scénario de la Femis pour sauver les séries françaises. Caroline Proust, alias le capitaine Berthaud dans la série policière Engrenages (Canal +), est arrivée un jour sur le tournage avec son texte en main.

Le scénario de la Femis pour sauver les séries françaises

Parmi ses répliques, elle était censée dire: «Arrêtez vos salades commissaire.» «Non mais vraiment, "arrêtez vos salades commissaire"! J’ai dit au réalisateur: "on change, là c’est pas possible"», confie-t-elle. «Il m’a demandé ce que je voulais dire à la place. Derrière cette anecdote, une petite partie des problèmes des séries françaises.

Depuis la rentrée 2013, la Femis, prestigieuse école de cinéma parisienne, la 6e meilleure du monde selon le Hollywood Reporter, travaille pour répondre à ces questions et faire en sorte qu’elles ne se posent plus. Son directeur Marc Nicolas a en effet ouvert une filière consacrée à l’écriture des séries et veut permettre aux Français d’atteindre la qualité et le professionnalisme que l’on envie notamment aux Américains. Les raisons de cet écart sont connues. HBO : quand le petit écran voit les séries en grand. Mais il lui fallut attendre la nomination de Chris Albrecht à la tête de la programmation en 1995 pour qu’HBO réussisse à échapper à son image de « chaîne du sport et du cinéma » que l’on regarde de temps à autre pour quelques programmes ou événements exceptionnels. Albrecht doubla les budgets consacrés au développement des programmes de prime-time, qui passèrent de deux millions à quatre millions de dollars par heure (le double du budget des networks), et 25 millions de dollars annuels furent consacrés uniquement à la promotion publicitaire de la chaîne.

Le 20 octobre 1996 fut révélé le nouveau slogan de la chaîne, It’s not TV, it’s HBO, reconnu par les publicitaires comme l’un des meilleurs slogans de tous les temps. Entre 1996 et 2001, les créations originales passèrent de 25 % à 40 % de la grille de programmation. Les Sopranos [2]) mise en œuvre par la chaîne à péage pour attirer un nouveau public. La télé en séries.