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Temps de travail

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Temps de travail en Europe : les vrais chiffres. Le temps de travail est un terme trompeur. En effet, s’il est souvent mobilisé au cours de conflits ou de controverses, il désigne en réalité la « durée reconnue de l’emploi », plutôt que le « temps de travail ». De quel temps parle-t-on ? En effet, ses estimations statistiques excluent le travail domestique, qui regroupe pourtant un nombre d’heures supérieur au travail salarié en France. Les femmes à temps partiel, sujettes à une division inégale des tâches domestiques ou à une situation monoparentale, passent toujours plus de temps en travail domestique qu’en travail salarié. En outre, le temps de travail réduit la notion de « temps » à la seule durée, laissant de côté d’autres dimensions temporelles (horaires, rythme, prévisibilité…).

De plus, il est aveugle au contenu effectif des tâches. Par exemple, dans les années 2000, certaines industries ont augmenté le nombre de secondes effectives de travail accompli par minute. Une baisse généralisée de la durée d’emploi Deux groupes de pays. Flexibilité du travail, arnaque néo-libérale (II) Pierre Cahuc. Le patronat n’a pas peur de l’embaucher… Par Michel Husson Il fallait entendre Pierre Cahuc, sur France Culture [16], soutenir le projet de loi, en répétant au passage que les 35 heures n’ont fait que détruire des emplois. C’est depuis longtemps l’une de ses obsessions: dès le lancement du projet des 35 heures, il cherchait à démontrer que la réduction du travail ne pourrait créer que peu d’emplois, voire en détruire (voir la première partie de cet article publiée sur ce site).

La morgue de la clique Les modèles utilisés pour cette démonstration sont certes difficiles à décrypter. La négociation qui accompagne la réduction du temps de travail va déboucher sur des hausses de salaire horaire ;les gains de productivité ne suffiront pas à les compenser, de telle sorte que le coût salarial unitaire va augmenter ;cette hausse de coût exercera un effet défavorable sur l’emploi, par deux canaux: baisse du niveau de l’activité et accélération de la substitution capital-travail. Annexe. Réduire le temps de travail : personne n’a encore fait mieux pour combattre le chômage - Basta ! Emmanuel Macron n’apprécie pas vraiment les 35 heures. Il l’a encore fait savoir au Medef, fin août : « La gauche a longtemps cru que la France pourrait aller mieux en travaillant moins.

C’était des fausses idées », lançait-il au patronat. Voilà qui devait clore une discussion à peine esquissée avant l’été, quand Christiane Taubira faisait part de son « rêve » d’une semaine de travail de 32 heures. Mais, avec 5,4 millions de personnes inscrites à Pôle emploi en France, dont 3,5 millions sans aucune activité [1], n’est-ce pas précisément le moment de relancer le débat sur la répartition du travail ? Quoi qu’en dise le ministre de l’Economie et des Finances, en 40 ans, il n’y a jamais eu autant de création d’emplois que lorsque cette « fausse idée » a été mise en oeuvre. Emmanuel Macron ferait bien de jeter un oeil aux courbes de l’Insee. C’est en tous cas l’avis de la CGT. 35 heures, pacte de responsabilité, emplois d’avenir : quel bilan ? Partager le travail : un tabou idéologique.

Un autre plan pour l’emploi. Jeudi 14 janvier, 20 heures, David Pujadas officie sur France 2 et, annonçant solennellement LE chiffre qui explique tout, passe la parole à François Lenglet. Lequel, graphique à l’appui, révèle LE chiffre en question : 15,8 millions. C’est le nombre de salariés dans le secteur marchand au troisième trimestre 2015… comme au troisième trimestre 2001. Quatorze ans sans création nette d’emplois dans ce secteur, commente François Lenglet, et ceci alors que la population de la France a, entre-temps, progressé de 5 millions de personnes, qui ont alimenté des bataillons de retraités (+ 3,5 millions), de chômeurs (+ 1 million) et de fonctionnaires (+ 0,5 million), donc autant de lourdes dépenses supplémentaires. Pas étonnant que la France et ses entreprises ploient sous des charges difficiles à supporter. Reste que la tendance est bien celle décrite : l’emploi salarié marchand stagne, alors que les dépenses publiques pour les retraites, le chômage et l’emploi non marchand progressent.

Le temps de travail : pourquoi c'est un débat dépassé. Les dernières émissions d'Olivier Passet Les dernières émissions Toutes les dernières émissions Xerfi Canal Économie Accéder à Precepta Stratégiques Accéder à Xerfi Business TV Les nouvelles émissions Xerfi Canal TV Toutes les dernières émissions Xerfi Canal TV Les incontournables. Pour en finir avec dix idées reçues sur les 35 heures. Les 35 heures, une passion française.

Depuis les lois Aubry, cette réforme charrie de nombreux préjugés. Et cela d’autant plus que les évaluations sérieuses ont été en définitive plutôt rares. Ce qui peut paraître surprenant pour une loi qui a bouleversé le quotidien de pratiquement tous les Français. Le rapport de la commission d’enquête parlementaire, qu’AlterEcoPlus s’est procuré, corrige cette anomalie. Et réhabilite ce qu’il faut bien qualifier de progrès social. « Il n’y a jamais eu autant d’emplois créés qu’avec les 35 heures », constate la rapporteure, Barbara Romagnan. Solde annuel des créations et des suppressions d’emplois de 1950 à 2013 La rapporteure va même jusqu’à affirmer que ce sont les 35 heures qui ont tiré la croissance européenne vers le haut, et non l’inverse.

Pendant dix-huit mois en moyenne, les salariés français des entreprises de plus de 20 salariés « passés aux 35 heures » ont vu leurs salaires stagner. Le temps de travail continuera à baisser. Emmanuel Macron et d’autres se sont de nouveau illustrés en dépeignant la réduction du temps de travail comme une recette inefficace du passé. La réduction du temps de travail est pourtant amenée à se poursuivre. Elle semble inéluctable, et la principale question est de savoir comment l’organiser. Contrairement aux idées reçues, les Français ne travaillent pas moins que leurs voisins européens.

Lorsqu’on se concentre sur la durée moyenne de tous les emplois, et non uniquement sur ceux à temps plein, les Français ont une durée hebdomadaire de travail de 35,9 heures en 2013, supérieure à la moyenne de l’Europe des Quinze (35,8 heures) mais également du Royaume-Uni (35,5 heures) et de l’Allemagne (35,2 heures). Loin d’être une exception, la France a vu son temps de travail baisser dans des proportions relativement similaires à ses voisins européens. La première est liée à l’épuisement de la croissance économique.

La deuxième raison a trait aux enjeux écologiques. 52% des Français souhaitent rester aux 35 h. Un peu plus de la moitié des Français, 52%, souhaitent rester aux 35 heures, selon un sondage Viavoice réalisé pour Libération et publié aujourd'hui. 40% des personnes interrogées ne souhaitent pas rester aux 35 heures et 8% sont sans avis. Les électeurs de gauche plébiscitent à 72%, les 35 heures. Les sympathisants de droite ne souhaitent pas, à 67%, rester aux 35 heures. D'autre part, 68% des ouvriers et employés disent vouloir +rester aux 35 heures+. Seuls 53% des cadres y sont favorables. Par ailleurs, la baisse des allocations chômage pour les personnes "les mieux payées" est approuvée par 70% des personnes interrogées (25% contre, 5% sans réponse).

Enfin, l'idée de faire effectuer "quelques heures de missions d'intérêt général chaque semaine" aux demandeurs d'emploi de longue durée, est plébiscitée à 81% (15% contre, 4% sans opinion). La Suède relance le débat sur la journée de travail de 6 heures. Réduire le temps de travail pour augmenter la productivité horaire et favoriser l'emploi ? Une idée qui semble tout droit sortie de la fin des années 1990 pour les observateurs français. Une idée qui avait aussi été abandonnée en Suède, avant d'être ressuscitée il y a peu par la mairie de Göteborg. "Je pense qu'il est temps d'agir pour de bon", martèle le premier adjoint au Maire de Göteborg et membre du Parti de Gauche, Mats Pilhem dans le quotidien suédois The Local.

Le Conseil municipal a en effet décidé de tester la mesure dans deux services de la mairie de la deuxième ville du pays. Objectif, améliorer la qualité du service "Nous comparerons les deux après coup et on verra ce qui diffère. Il espère par ailleurs que sa mesure permettra de créer de nouveaux emplois, après avoir constaté que des sessions de travail plus longues rendaient les gens moins productifs. Une mesure populiste, selon l'opposition. Ce rapport qui réhabilite les 35 heures. C’est un rapport qui va redonner du baume au coeur à l’ancien Premier ministre Lionel Jospin, et à tous ceux qui soutiennent les 35 heures.

Rédigé sous la houlette de la rapporteure Barbara Romagnan, député socialiste du Doubs, le texte a été adopté, ce mardi, par 12 voix contre 4, par la commission d’enquête «relative à l’impact sociétal, économique et financier de la réduction du temps de travail». Une commission mise en place sur proposition de l’UDI, et dont le principe a été adopté à l’unanimité par l’Assemblée nationale en juin dernier. Après 37 auditions (soit près de 80 personnes), le document dresse un bilan plutôt bienveillant de la dernière grande mesure de la gauche au pouvoir. Un effet positif sur l'emploi Premier sujet polémique abordé: les 35 heures ont-elles généré des emplois? Et si oui combien? Un faible impact sur la compétitivité La faute à l'euro fort ? Un coût relativement faible Les 35 heures, enfin, pour quel coût? Cessons de diaboliser les 35 heures, elles ont été bénéfiques. Les «35 heures», ou pour parler plus précisément les lois Aubry, méritent-elles les critiques régulières et massives dont elles sont l’objet depuis maintenant plus de dix ans ?

Les effets délétères dont on les crédite sans relâche sont-ils vraiment démontrés (elles auraient définitivement plombé la compétitivité de la France, conduit à des pertes massives d’emploi, considérablement dégradé la valeur travail) ou a-t-on affaire, avant tout, à une comédie macabre où une sorte de machine idéologique est brandie comme un épouvantail pour servir de repoussoir à toute tentative sérieuse de faire reculer le chômage ? Revenons sur les faits, qui font l’objet d’un rapport publié mardi (lire page 16), et réalisé par une commission d’enquête de l’Assemblée nationale chargée de mener de nombreuses auditions et de tirer - enfin - un bilan serein des lois Aubry.

Et rappelons ce que les études académiques nous ont livré depuis longtemps. D’abord, la réduction du temps de travail a créé des emplois. Des chefs d'entreprises offrent des congés illimités à leurs salariés. Des chefs d'entreprises offrent des congés illimités à leurs salariés REPLAY - Actuellement, des patrons permettent à leurs salariés de prendre autant de jours de congés qu'ils veulent, à condition qu'ils soient à jour dans leurs projets. L'homme d'affaires Richard Branson prévoit d'en faire autant. - Lenglet-Co, du 26 septembre 2014. La page de l'émission : Lenglet-Co par François Lenglet Algérie : les quatre compagnons de marche d'Hervé Gourdel sont interrogés 10 astuces pour maîtriser une langue étrangère ( Babbel ) Argentine : ils se souviendront longtemps de cette baleine ( Buzger ) Webisode: Top 5 Argentine ( Rally the World ) Recommandé par Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.

Connectez-vous Inscrivez-vous Si l'ex non actuel futur Président Nicolas propose un referendum sur le nouveau temps de travail alors il battra l'actuel non futur ex Président François. Facebook Twitter Google + Instagram Mail. La fin des 35 heures, les entreprises n’en veulent pas. Le nouveau patron de Bercy sonne une énième charge idéologique contre les 35 heures. Pourtant, sur le terrain, les entreprises qui ont déjà toute latitude pour les détricoter, n’y dérogent pas. « Nous pourrions autoriser, les entreprises et les branches, dans le cadre d'accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C'est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à condition qu'il y ait un accord majoritaire avec les salariés? » La veille de son arrivée à la tête du ministère de l’Economie, Emmanuel Macron, lançait, dans un entretien au Point publié le lendemain, une énième offensive contre les 35 heures, responsables attitrées de tous les maux de l’économie française depuis leur création en 2000. « Je crois qu’il nous faut en sortir », déclarait déjà le candidat Sarkozy en 2007.

Très peu d'accords compétitivité Fragiles équilibres sociaux En chiffres (source : Dares, indicateurs. 350 000. Le (bon) bilan des 35 heures. Les 35 heures n'ont pas entamé la compétitivité des entreprises et les performances économiques françaises. Ni dégradé les finances publiques. Il y a deux ans, c'était le dixième anniversaire de l'instauration, par un gouvernement de gauche, des 35 heures en France. Dans quelques semaines, nous fêterons les dix ans d'une critique récurrente, par un gouvernement de droite, de cette mesure qui, malgré les nombreux assouplissements intervenus depuis (voir encadré), resterait la cause principale des difficultés rencontrées par l'économie française. Les lois dites " Aubry ", qui ont mis en place progressivement la semaine de 35 heures en France entre 1998 et 2002, ont-elles réellement détérioré la compétitivité des entreprises françaises et engendré des destructions d'emplois ?

Des performances économiques records En excluant de l'analyse la grande récession récente, l'activité dans le secteur privé en France a crû en moyenne de 2,1 % par an au cours des trente dernières années. Commentaires. Les Français, travailleurs fainéants de l'Europe ? Les Français, grands flemmards de l’Europe? A l’occasion d’une nouvelle étude, publiée mercredi par le cabinet Rexecode (proche du patronat) dans les colonnes du Figaro, les salariés hexagonaux sont à nouveau pointés du doigt pour leur faible temps du travail. Réalisé en commun avec l’institut Eurostat, le document livre de nouvelles et précieuses données sur le «temps de travail effectif annuel», seule mesure pertinente du temps de travail pour effectuer des comparaisons internationales.

On apprend ainsi que la France fait figure de «bonnet d’âne», selon les termes de nos confrères, notre pays se situant, en 2013, au 2e rang des pays où l’on travaille le moins en Europe. D’après l’étude Rexecode, les salariés à temps complet dans l’Hexagone travailleraient en effet 1661 heures par an, juste devant la Finlande (1648 heures), mais loin derrière l’Italie (1781 heures), l’Allemagne (1847 heures), et surtout le Royaume-Uni (1900 heures). Luc PEILLON. Www.ofce.sciences-po.fr/pdf/notes/2012/note10.pdf. Le (bon) bilan des 35 heures.