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Albert JACQUARD

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"On est en train de sélectionner les gens les plus dangereux". Albert Jacquard "rebâtir une société humaine sans compétition" Synthèse des débats, La légende de la vie, une belle histoire à la croisée des chemins... Albert JACQUARD. La vie selon Albert JACQUARD ?

Synthèse des débats, La légende de la vie, une belle histoire à la croisée des chemins... Albert JACQUARD

Albert JACQUARD En 1953, on a découvert l’ADN, molécule de la vie. La vie est un mystère mais elle semble enclose dans une simple formule chimique. Je pense que le mot “ vie ” est amené à disparaître comme le mot “ flogisitique ” au XVIIIème siècle : les savants expliquaient ainsi la combustion ; le bois brûlait parce qu’en lui était enclos un principe flogistique. Plus tard, Lavoisier a compris que c’était l’air alentour qui permettait la combustion : le mot flogisitique a ainsi disparu. Big bang, création de l’homme et communauté. Je rappelle que le bing bang a créé notre univers, comme une purée sans grumeaux. Depuis la découverte de l’ADN, on assiste à une chosification de la vie. L’ADN est bien une chose, pas plus respectable que le benzène ou l’acide sulfurique. Que dire encore du clonage et de ses différentes applications ?

Le clonage thérapeutique vise à fabriquer des cellules à partir d’un noyau. Que pensez-vous de l’eugénisme ? Rencontre Chacun. J'accuse l'économie triomphante. Polytechnicien, scientifique, diplômé de l’Institut de statistiques, docteur en génétique des populations, Albert Jacquard est une “tête”.

J'accuse l'économie triomphante

Président d’honneur de l’APEIS, co-président de l’association Droits Devant! , c’est aussi un fervent défenseur du droit à la différence. Des multiples intégrismes inventés par l’homme, l’intégrisme économique est, selon lui, le pire de tous. D’abord, il nous annonce que nous sommes dans une impasse inquiétante : l’humanité doit affronter d’urgence l’explosion de ses effectifs. Autrefois stable (300 millions), le processus s’est emballé au XIXème siècle où nous avons dépassé le milliard, et à ce rythme, nous serons plus de 10 milliards à occuper la planète au cours du XXIème siècle !!! Combien la Terre peut-elle supporter d’humains ayant les habitudes de consommation des citadins occidentaux d’aujourd’hui ? Citations : "J'accuse l'économie triomphante" - Albert Jacquard. J'accuse l'économie triomphante. Albert Jacquard.

Ce n'est pas seulement la société de l'argent que dénonce ici Albert Jacquard: certes, elle engendre quotidiennement des exclusions inadmissibles, dont celle du logement; les pauvres n'ont pas voix au chapitre, puisqu'ils sont dépourvus de pouvoir d'achat.

J'accuse l'économie triomphante. Albert Jacquard

Mais Albert Jacquard ne se contente pas de cette critique, somme toute facile: ce qu'il vise dans son collimateur, c'est l'économisme, c'est-à-dire une attitude qui se fixe pour objectif suprême la maximisation de la production, ce que l'auteur appelle le " rendement social maximal ". A force de produire des gadgets plutôt que de satisfaire les besoins de base, à force de gaspiller les ressources non renouvelables, à force de contraindre le Sud à équilibrer ses comptes plutôt qu'à nourrir ses hommes, " les économistes ont enfermé les hommes d'aujourd'hui dans une logique aboutissant à l'échec final de tous ". J'accuse l'économie triomphante., Albert Jacquard éd. Calmann-Lévy, 82 F. J'accuse l'économie triomphante. Passages choisis 030430 par Albert Jacquard Éditions Calmann-Lévy © 1995 p. 19.

J'accuse l'économie triomphante

Albert Jacquard : Qu'est-ce que l'humain ? Les réponses de la science. ★ Nouveau : Abonnez-vous pour accéder à ce document sans délai !

Albert Jacquard : Qu'est-ce que l'humain ? Les réponses de la science

Albert Jacquard Mp3 durée 55'17 Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Passerellesud. Droit de propriété : l'individu contre l'espèce (Albert Jacquard) "percevaient leur identité dans le regard des autres, non dans le regard porté par eux sur les objets qu'ils s'appropriaient.

Droit de propriété : l'individu contre l'espèce (Albert Jacquard)

La révolution du néolithique a transformé cette attitude. Les hommes ont travaillé les riches terres avoisinant le Tigre et l'Euphrate, ils ont labouré, semé, récolté, et se sont attribué un droit d'usage des champs qu'ils avaient défrichés, un droit de consommation des grains qu'ils avaient mis à l'abri dans leur grenier. Le travail qu'ils consentaient à fournir était, à ce stade, justifié par des avantages à venir ; la société devait donc apporter l'assurance que ces avantages seraient, le moment venu, effectivement reçus ; elle devait assurer le respect du "droit de propriété".

Celui qui a cultivé un champ est seul à pouvoir en recueillir la production ; celui qui a engrangé une récolte est seul à disposer de sa consommation. Il y a de toute évidence un danger grave de distorsion de la structure sociale. Biographie de Albert Jacquard. Finitude de notre domaine, par Albert Jacquard. Le premier à comprendre et à exprimer la mutation subie actuellement par l’humanité n’a été ni un responsable politique ni un homme de science, mais un poète.

Finitude de notre domaine, par Albert Jacquard

En 1945, dans Regards sur le monde actuel, Paul Valéry écrivait : « Le temps du monde fini commence. » Il est urgent de tirer les conséquences de ce constat : nous entrons dans une phase nouvelle de l’histoire des êtres humains. Jusqu’il y a peu, il était possible de regarder comme pratiquement infini, quasi inépuisable, le domaine qui nous était accessible. Les cartes de la planète comportaient de grandes taches blanches désignées comme Terra incognita ; les biens qu’elle nous donnait étaient sans fin renouvelables ; chassés d’un territoire, il nous était possible d’en trouver un autre ailleurs. Désormais, nous n’avons plus d’ailleurs. Pour une communauté culturelle méditerranéenne, par Albert Jacquard. « Les frontières sont les cicatrices laissées par l’histoire. » Les plaies des guerres ne guérissent pas seules, et nos sociétés ne sont guère prêtes à une « Terre des hommes » où les frontières entre nations ne seraient plus qu’un souvenir.

Pour une communauté culturelle méditerranéenne, par Albert Jacquard

Des étapes demeurent nécessaires. Après la victoire sur la barbarie nazie, la mise en place de l’Union européenne voulait en constituer une. Faible progrès si cet ensemble s’entoure de frontières aussi étanches que celles qui séparaient les nations d’autrefois. Nous avons su entreprendre la construction de l’Europe. Cependant, en acceptant de réduire la base de notre mise en commun à la seule économie, nous risquons de l’étriquer et de la réduire à une communauté d’intérêts, d’égoïsmes, d’ambitions. Tout citoyen français doit se sentir cependant méditerranéen autant qu’européen.