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Propositions pour un retour sur Terre de Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton - GoodPlanet mag'

Propositions pour un retour sur Terre de Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton - GoodPlanet mag'
Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourri le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton et mises en ligne d’abord sur le site La Pensée Écologique. La pandémie du Covid-19, et plus précisément la façon dont un grand nombre de pays tentent d’y répondre, peuvent nous permettre d’analyser la donne plus générale qui nous échoit. L’enjeu est une véritable bascule de civilisation avec un socle commun, consensuel, à partir duquel l’adversité démocratique – le jeu majorité et opposition – peut à nouveau se déployer et s’exprimer. Quel est ce socle commun ? De quelle bascule s’agit-il ? La pandémie : une conséquence de notre rapport au vivant Parler de nature n’est pas ici qu’une clause de style. A. B. C. [18] Cf.

https://www.goodplanet.info/2020/04/16/propositions-pour-un-retour-sur-terre/

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Un appel de Vincent Lindon: «Comment ce pays si riche…» «Spécialiste en rien, intéressé par tout », comme il se définit lui-même, Vincent Lindon cultive une parole publique rare que la crise insensée que nous vivons a libérée. Radicalement absent des réseaux sociaux – il n'est ni sur Facebook, ni sur Twitter, ni Instagram, ni nulle part de ce genre –, le comédien a décidé de confier à Mediapart une longue réflexion, lue face caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne). Ce n’est pas un comédien qui s’exprime ici, et encore moins un artiste coincé dans son écosystème, celui de la culture ; le mot est d’ailleurs absent de son texte. Non pas que le sujet ne lui soit pas d’une importance cruciale – il l’est, vu le péril qui guette (voir nos articles ici, ici, ou là) –, mais c’est au-delà de cet horizon que regarde le comédien. Vincent Lindon parle à hauteur de citoyen.

Barbara Stiegler : "Cette crise oblige le néolibéralisme à se dédire de manière spectaculaire" Depuis le début de la crise sanitaire, on assiste à une inflation de figures de rhétorique : analogies, métaphores et comparaisons historiques saturent les éléments de langage du pouvoir. Si le registre martial retient, à juste titre, l’essentiel de l’attention des observateurs, d’autres tournures rhétoriques passent plus inaperçues. C’est le cas du discours de l’adaptation, souvent exprimé dans la succincte formule "il faut s’adapter à cette situation de crise". Le syllogisme qui sert d’argument à ce discours est simple : nous traversons une crise sanitaire et économique ; or il faut assurer la survie de la population en dépit des difficultés qu’elle pose ; donc il faut s’adapter à cette conjoncture de crise.

Renault, LVMH, Air France, AXA... 92 grands patrons français plaident pour une relance "verte" Ces entreprises, membres de l'association Entreprises pour l'environnement (EPE), estiment dans une tribune publiée par Le Monde qu'"une large part des moyens financiers qui seront prochainement mobilisés pour la relance économique aurait tout intérêt à l'être (...) pour accompagner la transition écologique, avec un souci encore plus affirmé de justice sociale". Le gouvernement français a déjà adopté un plan d'urgence de 110 milliards d'euros pour soutenir l'économie française, dont 20 milliards pour des entreprises stratégiques en difficulté. Air France-KLM a obtenu 7 milliards de prêts directs ou bancaires garantis.

Après le coronavirus : « Un autre monde est peut-être possible, mais il n’adviendra pas » Tribune. C’est un questionnement planétaire : le coronavirus, non content de provoquer une récession, annonce-t-il la fin de la mondialisation ? Chercheurs et militants répondent majoritairement par l’affirmative ces jours-ci, prophétisant le bouleversement de nos choix de consommation et celui des stratégies d’entreprise. Cette perspective ne résiste pourtant pas à l’examen.

"Le temps est venu", découvrez la tribune de Nicolas Hulot 100 principes et cinq propositions : France Inter publie, ce mercredi, une tribune rédigée par l'ancien ministre de l’Écologie Nicolas Hulot, en partenariat avec Le Monde et Brut. "Le temps est venu." France Inter révèle mercredi matin une tribune rédigée par l'ancien ministre de l’Écologie Nicolas Hulot, invité du 7/9, en partenariat avec Le Monde et Brut. Son but : sortir de cette crise par le haut et préparer la société au monde qui vient, en multipliant les solidarités et en mettant fin à certains principes de l'économie de marché au niveau français et européen. 1. Le temps est venu, ensemble, de poser les premières pierres d’un nouveau monde.

Pour sauver son économie, la ville d’Amsterdam mise sur la théorie du donut La capitale des Pays-Bas a annoncé le 8 avril un plan de relance inspiré de la théorie de l’économiste britannique Kate Raworth : mettre la priorité sur les besoins élémentaires des citoyens, comme l’accès à l’eau, à l’éducation et à la santé, tout en respectant les besoins de la planète. “Un donut concocté à Oxford doit tirer Amsterdam hors de la pagaille économique laissée par la pandémie due au nouveau coronavirus”, claironne The Guardian le 8 avril. Ce donut, c’est celui de Kate Raworth, élaboré en 2017 dans son livre Doughnut Economics. Seven Ways to Think Like a 21st-Century Economist, et qui sert de socle à la municipalité d’Amsterdam pour établir un plan de relance économique.

« Non à un retour à la normale » : de Robert De Niro à Juliette Binoche, l’appel de 200 artistes et scientifiques Le Monde et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu. Pour plus d’information, consulter notre politique de confidentialité. Vous pouvez consentir à l’utilisation de ces technologies en cliquant sur « accepter »

Qui veille au grain pour demain ? - Les Greniers d’Abondance - Medium Le système alimentaire comprend l’ensemble des activités mises en place par une société pour produire, transformer, transporter et consommer la nourriture. La plupart sont directement affectées par les mesures de confinement et la mise à l’arrêt brutale d’une grande partie de l’économie nationale. Depuis les fermes jusqu’à la vente de détail, en passant par les usines de l’agroalimentaire et la logistique, chaque maillon du système doit faire face au manque d’effectifs, aux difficultés d’approvisionnement ou à la disparition de débouchés.

Cyril Dion : « La crise du Covid-19 peut nous aider à construire le monde d’après » Tribune. Depuis que la majorité d’entre nous est confinée, les réseaux sociaux crépitent, appelant à faire de cette pause forcée un moment de réflexion collective sur ce que sera l’après-coronavirus. Emmanuel Macron lui-même s’est risqué, dans son allocution télévisée le 12 mars, à affirmer qu’« il nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles au grand jour ».

« Il faut financer la crise et les investissements climatiques avec une dette de très longue durée à 50 ou 100 ans, voire perpétuelle » Tribune. Les grandes crises renversent les doxas des époques qui les ont vues naître. Ainsi, au cours des années 1930, le libéralisme économique hérité du XIXe siècle a volé en éclats. Dans les années 1970, avec la fin des Trente glorieuses et la poussée d’inflation qui a suivi le choc pétrolier, le keynésianisme a lui aussi été remis en question par un néo-monétarisme jetant l’opprobre sur l’Etat et l’intervention publique. La crise sanitaire que nous traversons a déjà fait sauter plusieurs credo enracinés en Europe : celui, absurde depuis longtemps, du pacte de stabilité européen, aveugle à la situation macroéconomique des pays ; celui des aides d’Etat, qui interdit toute action publique d’ampleur dans les secteurs clés de l’économie ; celui de l’absence de rôle de la monnaie dans la gestion des affaires publiques… Article réservé à nos abonnés Lire aussi Après le coronavirus : « Mêler argent public et fonds privés pour financer des projets de long terme »

Arnaud Montebourg : « La mondialisation est terminée «  Pour l’ancien ministre du Redressement productif, la France va devoir retrouver son indépendance économique. LE FIGARO. – Le premier ministre, Édouard Philippe, a expliqué que la crise actuelle allait «révéler ce que l’humanité a de plus beau et aussi ce qu’elle a de plus sombre». Qu’avez-vous vu pour l’heure ? Arnaud Montebourg. – La catastrophe que nous traversons est surtout révélatrice de la faillite de la technostructure financière et médicale qui a pris le pouvoir ces dernières années. Les “impressions dissonantes” de Geoffroy de Lagasnerie sur la crise en cours “Nous devons aujourd'hui nous méfier de nous-mêmes”, prévient le philosophe et sociologue Geoffroy de Lagasnerie, auteur de La conscience politique (éd. Fayard), dans ce texte qu'il a publié sur Facebook, et que nous reproduisons avec son autorisation sous forme de tribune. Je voudrais ici livrer des impressions un peu dissonantes sur la période en cours. Comme une manière d’exprimer un décalage par rapport à la situation.

Coronavirus : le climat sera-t-il au cœur des plans de relance de l’économie ? La crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19 va-t-elle réduire à néant les efforts pour limiter les effets du changement climatique ? Ou sera-t-elle l’occasion d’orienter les plans de relance massifs en préparation vers la transition énergétique et écologique ? « Il est très important que les gouvernements ne pensent pas uniquement en termes de relance de l’économie et s’attachent à la construction d’un meilleur futur, alerte Fatih Birol, le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

« La gestion de la pandémie de Covid-19 et les mesures nécessaires à la sortie de crise conspirent à faire de l’environnement une question subsidiaire » Chronique. Que de la catastrophe il puisse naître quelque chose : c’était l’espoir de ceux qui se soucient de l’environnement. Il aura fallu très peu de temps pour que cet espoir soit douché. Le « monde d’après » la pandémie de Covid-19 s’annonce, en dépit des discours, la copie conforme de celui d’avant. En Europe, aux échelons communautaires comme nationaux, tout concourt à relancer les économies sans considération pour la question écologique.

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