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Février

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Pixmania, la star déchue de l’e-commerce - 1. Quand les Anglais ont racheté Pixmania en 2006, ils ont surtout découvert un paquebot de 1 500 passagers encore géré comme une start-up de quartier. Vision à court terme, décisions à l’instinct, procédures ficelées à la va-vite… «Il y a eu trop d’investissements peu rentables dans les pays d’Europe centrale, de projets montés sans contrôle puis abandonnés et qui ont fait perdre de l’argent», juge Jean-Robert Orlandi, l’ancien responsable crédit et fournisseurs.

Comme beaucoup de cadres dirigeants, il a pris ses cliques et ses claques dès 2009. Le côté dispendieux de cette expansion a été un temps compensé par les bons résultats enregistrés dans les pays du sud de l’Europe. Mais quand ces derniers ont basculé dans la crise en 2008, le défaut de la cuirasse est apparu au grand jour. Deuxième souci : Pixmania n’a pas vu venir la chute des prix dans l’électronique grand public, cœur de son business. Jean Botella. Dans le son, le boss, c’est Bose - 1.

«Bienvenue chez les geeks», lance Finn Arnold, grand manitou de la R & D, en longeant les murs recouverts des 450 brevets déposés par les 1 000 ingénieurs du groupe (et autant de mélomanes), soit un salarié sur neuf. Derrière les portes, des tableaux noircis d’équations, des jeunes gens en catogan, casque sur la tête, jouant de la contrebasse tout en contrôlant des écrans, des chambres d’écoute capitonnées où les «golden ears» (oreilles d’or) testent des prototypes… Principal ressort de l’entreprise, l’innovation, ici, est une religion.

Avec ses règles. La première ? «On s’interdit d’améliorer ce que font nos concurrents, rappelle Finn Arnold. Nos produits doivent être uniques.» Forte baisse de la productivité aux Etats-Unis au 4e trimestre. La productivité non agricole des Etats-Unis au quatrième trimestre a accusé son recul le plus marqué depuis près de deux ans, la production n'ayant que peu augmenté sur la période malgré une amélioration en matière d'emploi, selon des chiffres publiés jeudi par le département du Travail.

Forte baisse de la productivité aux Etats-Unis au 4e trimestre

Cette productivité a ainsi baissé de 2% en rythme annuel sur les trois derniers mois de 2012, repli le plus net depuis le premier trimestre 2011. La BCE peut-elle sauver l’euro ? - 3. Certes, un peu d’inflation peut aussi avoir du bon. Cela permet en effet aux Etats d’assainir plus vite leurs finances publiques. Quand les prix grimpent, la richesse du pays augmente en effet elle aussi, mais pas la valeur de la dette, fixée une fois pour toutes en euros au moment de l’emprunt : le ratio «endettement sur PIB» diminue donc mécaniquement. C’est grâce à cette équation miracle qu’après la Seconde Guerre mondiale le Royaume-Uni a réussi à faire passer son ardoise budgétaire de 260 à 100% du PIB en à peine vingt ans.

Voilà pourquoi bon nombre d’économistes, parmi lesquels Olivier Blanchard, du FMI, pensent que l’Europe se porterait beaucoup mieux avec une inflation à 3 ou 4%. Et que la BCE a tort de maintenir un objectif intangible de 2%. Mais cette dernière n’est pas de cet avis. Plutôt ennuyeux. La guerre Fillon-Copé, dans le business aussi - 1. > Leur doctrine économique : avantage Copé A défaut de faire l’inventaire du sarkozysme, ils jouent à «c’est moi qui l’a dit en premier». En finir avec les 35 heures ? «Copé est le seul à l’avoir réclamé clairement», assure son ami Olivier Dassault. Oubliant peut-être que Fillon invitait dès 2008 les partenaires sociaux à aborder ce sujet explosif. Et qu’il plaide aujourd’hui pour la suppression pure et simple de la durée légale du travail. Là où Jean-François Copé prend l’avantage, c’est dans le packaging. > Leur bilan de ministre : égalité Ce fut court mais efficace.

Les Allemands sont-ils bien placés pour nous faire la leçon ? - 1. Les Allemands sont-ils bien placés pour nous faire la leçon ? - 3. Comme si cela ne suffisait pas, le pays voit également son taux de natalité s’effondrer. D’après les prévisions de Bruxelles, sa population aura diminué de près de 20%, à l’horizon 2060. Baisse de 0,6% du PIB allemand au 4e trimestre 2012. L'économie allemande s'est contractée de 0,6% au quatrième trimestre 2012, la plus forte baisse de l'activité depuis la crise financière mondiale de 2009, en raison du recul marqué des exportations.

/Photo d'archives/REUTERS/Fabian Bimmer L'économie allemande s'est contractée de 0,6% au quatrième trimestre 2012, la plus forte baisse de l'activité depuis la crise financière mondiale de 2009, en raison du recul marqué des exportations, montrent les chiffres provisoires ajustés des variations saisonnières publiés jeudi. Le PIB de l'OCDE en baisse de 0,2% au 4e trimestre.

Le produit intérieur brut (PIB) de la zone OCDE s'est contracté de 0,2% sur les trois derniers mois de 2012, sa première baisse depuis près de quatre ans, en raison principalement du recul de l'activité en Europe. /Photo d'archives/REUTERS/Jean-Paul Pélissier. Wall Street ouvre sur une note stable après le PIB américain. Wall Street a ouvert sur une note stable jeudi, en l'absence de nouvel élément de soutien du marché, après deux séances de net rebond et une croissance plus faible que prévu aux Etats-Unis.

Wall Street ouvre sur une note stable après le PIB américain

L'économie américaine a enregistré une légère croissance entre octobre et décembre, de 0,1%, son rythme le plus faible depuis le premier trimestre 2011, alors que les économistes interrogés par Reuters avaient anticipé +0,5%. L'indice Dow Jones perd 0,13%, à 14.056,48 points dans les premiers échanges. Le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,05% à 1.515,25 points et le Nasdaq Composite gagne 0,05% à 3.163,72 points. Le S&P 500 venait de reprendre 1,9% en deux jours. "La révision en hausse du PIB est un élément positif mais n'a rien de spectaculaire, d'autant qu'elle est inférieure aux attentes", souligne Adam Sarhan, de Sarhan Capital à New York. Les investisseurs sont également attentifs à l'évolution des négociations en cours concernant le budget des Etats-Unis. J.C.