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Mangas, comics : parlez-vous BD ? - Littérature. Ōtomo, Taniguchi, Urasawa, Moore, Morrison...

Mangas, comics : parlez-vous BD ? - Littérature

Depuis quelques années le Festival d'Angoulême se donne une dimension internationale en faisant la part belle aux comics et aux mangas. Le rayonnement de ces bandes dessinées et l'intérêt croissant que le public leur porte ne serait pourtant pas possible sans le travail des traducteurs. Méconnus, ils ont pour but de restituer, sans la dénaturer, la pensée des auteurs. Une fonction d'autant plus délicate, qu'ils doivent constamment jongler entre l'oeuvre originelle et l'obligation de s'adapter aux désirs de ses lecteurs. Akira © Katsuhiro Otomo - Glénat "Arigatō gozaimasu", a conclu Katsuhiro Ōtomo pour remercier le jury de la quinzième édition du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême.

Pour rendre accessibles au public français les oeuvres des grands auteurs de la bande dessinée, qu'il s'agisse d'Ōtomo ou de Moore, tous deux des maîtres reconnus du neuvième art, la traduction est un vecteur indispensable. BD : trafic mondial de phylactères. Cocorico !

BD : trafic mondial de phylactères

La France serait le pays où l'on trouve le plus aisément des bandes dessinées étrangères. Trois éditeurs et un journaliste spécialisé nous éclairent sur ce particularisme et en profitent pour dresser un tableau de la BD mondiale et de ses histoires, petites et grandes ... Poussons ensemble la porte d'une librairie. Qu'elle se trouve à Lyon, à Dax ou à Maubeuge, un rayon entier y est à coup sûr consacré à la bande dessinée. Tintin, Astérix et les autres figures historiques de l'école franco-belge y trônent en majesté. Duncan, le chien prodige d'Adam Hines, aux éditions Ca et Là Les catalogues des trois éditeurs en témoignent.

Une planche de Zeina Abirached parue chez Cambourakis Si la comparaison revient si souvent, c'est qu'en matière de bande dessinée, le monde a trois pôles. Une bande dessinée du catalogue Urban Comics Ailleurs, la donne est plus complexe. Karlien de Villiers François Mauger Et aussi sur le web : Zombies en série.

M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Macha Séry Ce samedi 13 octobre, ils sont 2 000 à défiler.

Zombies en série

Point de syndicalistes battant le pavé contre le traité d'austérité mais des morts-vivants aux mâchoires saignantes. La pluie fait ruisseler des hectolitres d'hémoglobine sur la chaussée parisienne. Les super-héros exposent tout - Arts & Spectacles. Une représentation de Hulk à l'exposition du Musée de l'Art ludique. © Marvel / Musée de L'art ludique Ils sont partout.

Les super-héros exposent tout - Arts & Spectacles

Au cinéma, sur les tee-shirts, sur les murs... mais surtout dans des pages de BD. Impossible d’échapper aux super-héros, passés de la pulp culture des années 20 et des magazines à 10 cents au panthéon de la pop culture. Longuement déconsidérés, ils sont maintenant portés aux nues, tant ils reflètent un pan de notre Histoire, particulièrement celle du XXème siècle. France Culture s’arrête sur ces personnages aux pouvoirs quasi-divins, à cette mythologie de l’Amérique et à tout ce qu’elle nous dit de notre société et de notre passé, en commençant par sa dimension artistique. On m’a demandé si je pouvais imaginer les super-héros exposés ou conservés dans des musées dans le futur. Une moto du film Captain America trône au milieu de la première salle. © P. Jean-Jacques Launier. © Pierre Ropert / MARVEL Impossible de représenter l'intégralité des 5000 héros Marvel. Batwoman est lesbienne, Spider-Man est noir : le nouveau visage des super héros.

A leur façon, les comics américains prennent en compte l’évolution des mœurs et les changements de la société.

Batwoman est lesbienne, Spider-Man est noir : le nouveau visage des super héros

Noir, gay, en burqa ou même français : florilège de ces héros de BD que Christine Boutin détesterait. Quand Marvel, le géant de la BD américaine grand public, a lancé début février son nouveau personnage – une adolescente musulmane d’origine pakistanaise – la presse généraliste y a vu une révolution majeure au pays de Superman. Pendant des décennies, les comics, régulés par un code interdisant toute transgression, ont reflété les valeurs traditionnelles de la société américaine. Le super héros se devait d’être un homme, blanc de préférence ; les minorités sexuelles et ethniques étaient condamnées à l’invisibilité. Mais depuis plus de dix ans, progressivement, la donne a changé.

. « La bande dessinée américaine est du côté du gentil progressisme. Ces dernières années, il y a eu deux évolutions majeures : L’exception Wonder Woman, éternel emblème du féminisme DC Comics Marvel Comics.