Thomas Roseau
"The wave" (la vague) Chapitre 1 : L'origine du génotype des individus. Thomas Pitch. Recording 2. Coronavirus : une punition divine ? - Afis Science - Association française pour l’information scientifique. Nous reproduisons ici l’entretien accordé par le président de l’Afis à l’hebdomadaire L’Express, avec l’aimable autorisation du journal.
Propos recueillis par Thomas Mahler pour l’Express, publié le 25 mars 2020 sous le titre Coronavirus : « Dans les déclarations de Hulot, il y a un relent de punition divine » Président de l’Association française pour l’information scientifique, Jean-Paul Krivine critique les discours militants qui associent cette crise à la lutte écologique. La nature nous adresse-t-elle un « ultimatum » à travers le coronavirus, comme l’affirment Nicolas Hulot et nombre de figures écologistes ? Président de l’Association française pour l’information scientifique, qui depuis sa création en 1968 s’est fixée pour mission d’œuvrer pour la science et rationalité, Jean-Paul Krivine déconstruit ces discours du type « je vous l’avais bien dit !
». L’Homme est souvent présenté comme un prédateur universel qui n’aurait de cesse que de vouloir détruire son environnement. Les masques sont-ils efficaces ? Oui, mais… En Asie, l’image est classique : dans les rues, les passants sont nombreux à porter des masques jetables qui couvrent la bouche et le nez, surtout pendant les épisodes de grippe.
En Europe, on les associe le plus souvent au seul milieu hospitalier. Cette distinction est révolue, et désormais, beaucoup de villes occidentales ressemblent sur ce point aux cités orientales. Surtout lorsque les municipalités, comme Iéna, en Allemagne, imposent le port de tels masques, par exemple dans les supermarchés et les transports publics. Cependant, il s’agit moins de protéger les porteurs de masque d’une éventuelle infection que d’empêcher les malades d’émettre des gouttelettes de mucus chargées de coronavirus et de propager le Covid-19. Didier Sicard : "Il est urgent d'enquêter sur l'origine animale de l'épidémie de Covid-19". Didier Sicard est un spécialiste des maladies infectieuses, il a notamment travaillé longtemps sur le VIH.
Docteur en médecine interne, il est aujourd'hui professeur émérite à Sorbonne Université. Ce qui le frappe dans cette crise est "l'indifférence au point de départ", à l'origine de la pandémie. Très impliqué dans la création de l'Institut Pasteur au Laos, Didier Sicard a pu constater à quel point la transformation de la forêt primaire rapproche l'homme des chauves-souris et donc d'un réservoir de virus qu'on a trop peu étudié.
Comme vous le lirez plus bas, le professeur Sicard dénonce le sous-investissement de la France dans cet Institut Pasteur. Or depuis la parution de cet entretien, la direction de cette structure de recherche a reçu la confirmation du renouvellement du poste de virologue qu'elle attendait depuis des mois ! Vous souhaitez revenir aux origines du mal ? Olga Tokarczuk, Emanuele Coccia, Pascal Picq… Toute-puissance ou coévolution ? Le Corriere della Sera publie un article d’abord paru dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung, de la lauréate du prix Nobel 2018 de littérature, la polonaise Olga Tokarczuk.
Un beau texte qui commence par s’émerveiller de la générosité du mûrier qui pousse devant sa fenêtre et « nourrit à l’été des dizaines de familles d'oiseaux avec ses fruits doux et sains », et par s’imaginer que les oiseaux du parc attendent eux aussi « ce qui va se passer ». Le confinement ne pèse pas à l’autrice des Pérégrins car, pour elle, « depuis longtemps maintenant le monde était trop. Trop, trop vite, trop fort. » Et de se demander si ce n’était pas « le monde fiévreux d’avant le virus qui était anormal ? » Ce virus nous a rappelé « que nous ne sommes pas séparés du monde avec notre "humanité" et notre exceptionnalité, mais que le monde fait partie d'un vaste réseau auquel nous appartenons, connecté à d'autres êtres à travers un fil invisible de responsabilité et d’influence. » Et l'écrivaine conclut :
Première Spécialité SVT. Microbiote et SARS-CoV-2 : des liens insoupçonnés. Le Covid-19 est essentiellement une infection du système respiratoire, des muqueuses nasales jusqu’au plus profond des poumons et les symptômes sont localisés dans cette région, de la toux à la détresse respiratoire.
Pour autant, le système digestif et les intestins ne sont pas toujours épargnés. De fait, plusieurs malades souffrent de désordres gastro-intestinaux : diarrhées, vomissements… De tels symptômes sont-ils rares ? Non, à en croire une étude chinoise menée par Lei Pan, de l’université de Binzhou, en Chine. Le suivi de 204 malades (confirmés par RT-PCR) a révélé que près de la moitié d’entre eux souffraient de troubles digestifs qui sont allés s’aggravant à mesure que l’infection par le coronavirus empirait. On a également découvert de l’ARN viral dans les selles de malades et même des virus « vivants ». Terminale Spécialité SVT. Grolar, les ours du futur.