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Didier Sicard : "Il est urgent d'enquêter sur l'origine animale de l'épidémie de Covid-19"

Didier Sicard : "Il est urgent d'enquêter sur l'origine animale de l'épidémie de Covid-19"
Didier Sicard est un spécialiste des maladies infectieuses, il a notamment travaillé longtemps sur le VIH. Docteur en médecine interne, il est aujourd'hui professeur émérite à Sorbonne Université. Ce qui le frappe dans cette crise est "l'indifférence au point de départ", à l'origine de la pandémie. Très impliqué dans la création de l'Institut Pasteur au Laos, Didier Sicard a pu constater à quel point la transformation de la forêt primaire rapproche l'homme des chauves-souris et donc d'un réservoir de virus qu'on a trop peu étudié. Comme vous le lirez plus bas, le professeur Sicard dénonce le sous-investissement de la France dans cet Institut Pasteur. Or depuis la parution de cet entretien, la direction de cette structure de recherche a reçu la confirmation du renouvellement du poste de virologue qu'elle attendait depuis des mois ! Vous souhaitez revenir aux origines du mal ? Ce qui me frappe toujours, c’est l’indifférence au point de départ. Écouter 1 min 2 min Oui, c’est évident. 3 min

https://www.franceculture.fr/sciences/didier-sicard-il-est-urgent-denqueter-sur-lorigine-animale-de-lepidemie-de-covid-19

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L’insoutenable légèreté du capitalisme vis-à-vis de notre santé, par Eva Illouz En regardant le film hypnotique de Lars von Trier « Melancholia », le spectateur comprend peu à peu, dans un mélange de terreur et d’impuissance, que le monde est sur le point de disparaître, condamné à entrer en collision avec la planète « Melancholia ». A la fin du film, ce spectateur, à la fois fasciné et paralysé, voit cette planète finir sa course pour s’écraser sur la Terre. D’abord apparue sous la forme d’un point lointain dans le ciel, elle grossit jusqu’à finalement devenir un disque qui envahit tout l’écran, au moment du choc. Nous sommes tous plongés dans un événement mondial dont nous n’avons pas encore pleinement saisi l’ampleur. Dans ce moment inédit, j’ai tenté de trouver des analogies et je me suis souvenue de cette scène finale du film de Lars von Trier. Une nouvelle réalité

Savoir et prévoir Depuis l’interview d’Agnès Buzyn au Monde mardi 17 mars, les critiques pleuvent de toutes parts sur le gouvernement français. La déclaration de l’ex-ministre de la santé, selon laquelle dès janvier elle aurait prévenu le Premier ministre de la gravité potentielle de l’épidémie de nouveau coronavirus – le mettant même en garde sur le fait qu’il faudrait peut-être reporter les élections municipales – a été interprétée comme un aveu terrible : la ministre de la Santé et le reste du gouvernement savaient ce qui risquait d’arriver, et pourtant ils n’auraient pas agi à la hauteur du risque. Depuis, chaque jour qui passe, avec son cortège d’informations sur la pénurie de tests de dépistage et de masque pour les personnels soignants, ne fait que renforcer le discrédit d’un pouvoir politique dont la cote de confiance était déjà largement entamée par la crise des gilets jaunes et la réforme des retraites. Une histoire du présent Parlons-en.

« Pour comprendre la psychologie d’une population travaillée par une épidémie... » Le grand historien des religions Jean Delumeau nous a quittés au début de l’année. Il aurait certainement été fasciné par la pandémie de coronavirus, tant celle-ci fait écho à ses travaux sur les épisodes de peste ou de choléra. Dans son livre « La Peur en Occident », publié en 1978, il s’attardait longuement sur les conséquences sociales des épidémies. Bien sûr, il faut se garder des parallèles historiques douteux (« les anciens tableaux, qu’on veut faire entrer de force dans de nouveaux cadres font toujours un mauvais effet », dixit Tocqueville), mais, enfin, il y a là matière à gamberger et certains, sur les réseaux sociaux, ne s’y sont pas trompés. Nous publions ici un (petit) extrait de ce livre fascinant avec l’aimable autorisation des éditions Fayard. Les intertitres sont de la rédaction.

METROTIME_BE 21/03/21 La Covid-19 aurait circulé pendant deux mois avant les premiers cas humains Le coronavirus aurait commencé à se propager environ deux mois avant que les premiers cas humains ne soient détectés à Wuhan, dans la province du Hubei, affirment des chercheurs américains. Les origines du SARS-CoV-2 remonteraient à la mi-octobre 2019; soit près de deux mois avant que les autorités chinoises n’adoptent les premières mesures pour en limiter la propagation. Plus les mois passent, plus les scientifiques apportent des réponses quant à la survenue de la pandémie de Covid-19 qui a retourné la planète. Une équipe de chercheurs de l’université de Californie à San Diego, en collaboration avec des chercheurs de l’université de l’Arizona et de la société Illumina Inc., s’est penchée sur la durée au cours de laquelle le SARS-CoV-2 a circulé en Chine avant sa découverte officielle.

Bruno Canard, le chercheur qui avait alerté en 2015 sur le risque de Coronavirus, dénonce le désengagement dans la recherche Lorsqu’il relit les lettres d’intention qu’il avait adressées en 2015 à la Commission européenne avec ses collègues belges et hollandais, Bruno Canard en a les poils qui se hérissent. Le directeur de recherche CNRS à Aix-Marseille, spécialiste des coronavirus, y expliquait qu’il existait neuf familles de virus pour lesquelles une émergence était possible. « Le premier sur la liste était le flavivirus, explique-t-il. Le second, le coronavirus.

Edgar Morin : « Le confinement peut nous aider à commencer une détoxification de notre mode de vie » - LeZenith.tn Par David Le Bailly et Sylvain Courage Le sociologue et philosophe analyse la crise sanitaire mondiale. « Cette crise nous montre que la mondialisation est une interdépendance sans solidarité », explique-t-il. Quel est, à ce stade, le principal enseignement que l’on puisse tirer de la pandémie du coronavirus ? » « La commission européenne a demandé 63 fois aux états de réduire les dépenses de santé » dénonce l’eurodéputé Martin Schirdewan Vous dénoncez la responsabilité des politiques de l’Union européenne (UE) en matière de santé. Pourquoi ? Martin Schirdewan À 63 reprises entre 2011 et 2018, la Commission européenne a recommandé aux États membres de l’UE de privatiser certains pans du secteur de la santé ou de réduire les dépenses publiques en matière de santé. Ces recommandations ont visé quasiment tous les États, qui ont en général obtempéré. Il y a évidemment un impact sur l’état des systèmes de santé nationaux, notamment dans les pays affectés par la crise financière (des années 2010 – NDLR). C’est d’autant plus grave aujourd’hui, avec la crise du coronavirus.

Coronavirus : visualisez les pays qui ont « aplati la courbe » de l’infection et ceux qui n’y sont pas encore parvenus Le Monde et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu.

AFP 23/03/21 Que peut-on attendre du rapport de l’OMS sur les origines du SARS-CoV-2 ? Connaîtra-t-on un jour l’origine du SARS-CoV-2 – le coronavirus responsable de la pandémie de Covid-19 – qui a fait plus de 2,6 millions de morts depuis son premier signalement à la fin du mois de décembre 2019 en Chine ? Bien que très attendu après plus d’un an d’une crise sanitaire qui a bouleversé l’ensemble de la planète, le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), réalisé au terme d’une mission de quatre semaines d’enquête à Wuhan, ne devrait toutefois pas permettre de lever toutes les zones d’ombre sur ce sujet. Lire aussi l’enquête : Les silences de la Chine, un virus repéré dès 2013, la fausse piste du pangolin... Enquête sur les origines du SARS-CoV-2 Une mission de quatre semaines à Wuhan L’OMS a été chargée, en mai 2020, d’étudier les origines du SARS-CoV-2.

Ce que cette pandémie va changer : l'analyse des intellectuels Faut-il repenser notre système économique ? Le leadership mondial est-il aux abonnés absents ? Cette épidémie fait-elle le lit de systèmes autoritaires ? Trois intellectuels, Mariana Mazzucato, Yuval Noah Harari et Pankaj Mishra, répondent. “Il faut promouvoir un capitalisme différent” Mariana Mazzucato, économiste américaine Les milliardaires américains ont gagné 398 milliards pendant la pandémie de Covid-19 Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Forbes Si la crise du coronavirus a porté un coup à l'économie mondiale, elle profite au moins à quelques-un·es. Entre le 18 mars et le 19 mai 2020, la valeur nette des 600 plus grosses fortunes américaines a augmenté de 434 milliards de dollars. Cela représente 398 milliards d'euros, et un bond de 15% en seulement deux mois. Les cinq premiers milliardaires américains, Jeff Bezos, Bill Gates, Mark Zuckerberg, Warren Buffett et Larry Ellison, ont à eux seuls gagné 75,5 milliards de dollars (69,3 milliards d'euros).

En Chine, une seconde vague d’épidémie de Covid-19 semble inévitable Alors que la vie reprend son cours à Pékin, un épidémiologiste interrogé par le Globe and Mail avertit que la proportion de Chinois infectés par le Covid-19 cet hiver est trop faible pour que l’on puisse espérer en avoir fini avec ce virus dans le pays. Des scènes “inimaginables” il y a encore près d’une semaine ont lieu dans la capitale chinoise, écrit le correspondant à Pékin du quotidien canadien Globe and Mail : “Des foules de gens se rassemblent dans les restaurants. Un trafic étouffant a repris sur les routes. LE MONDE 26/03/21 Origine du SARS-CoV-2 : le très sensible rapport de la mission à Wuhan se fait attendre Sans cesse annoncé pour « la semaine prochaine » et sans cesse reporté, le rapport de la mission commune d’étude sur les origines du SARS-CoV-2 se fait attendre : plus de six semaines après la conférence de presse tenue à Wuhan pour en annoncer les conclusions saillantes, ni l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ni ses Etats-membres n’ont eu connaissance du texte. Le 5 mars, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait annoncé que l’expertise tant attendue serait publiée dans la semaine du 15 mars. Le 16 mars, un porte-parole de l’OMS faisait savoir que « le rapport sera[it] très probablement publié la semaine prochaine ». Trois jours plus tard, comme en réponse, le porte-parole du gouvernement chinois précisait sur les réseaux sociaux occidentaux : « Les experts chinois ont reçu la version anglaise du rapport le 17 mars.

Une interview qui peut enrichir notre réflexion sur le rapport homme/ animal dans le contexte actuel. by flocha2 Mar 28

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