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Islamogauchisme

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Accusations d'islamophobie à Sciences Po Grenoble: l'Unef déplore "des méthodes inappropriées" La présidente du syndicat étudiant s'est dit opposé à la pratique de l'affichage des noms.

Accusations d'islamophobie à Sciences Po Grenoble: l'Unef déplore "des méthodes inappropriées"

Elle a en outre reproché à l'un des professeurs d'avoir renvoyé de son cours plusieurs étudiants syndiqués. La polémique autour de l'IEP de Grenoble prend une nouvelle dimension. Invitée ce lundi sur BFMTV, Mélanie Luce, la présidente de l'Unef, a esquissé un mea culpa. Le syndicat étudiant est pointé du doigt ces derniers jours, après que sa branche locale a relayé sur les réseaux sociaux un collage accusant nommément plusieurs professeurs d'islamophobie. Dans un premier temps, cette dernière a rappelé que l'Unef n'était pas à l'origine de cet affichage sur les murs de l'établissement grenoblois, organisé après un cours sur l'islam tenu le 27 février. L’affaire des professeurs accusés d’islamophobie « est une illustration des pressions politiques et économiques qui s’exercent sur l’université » Tribune.

L’affaire des professeurs accusés d’islamophobie « est une illustration des pressions politiques et économiques qui s’exercent sur l’université »

Depuis plusieurs jours, l’Institut d’études politiques de Grenoble et le laboratoire Pacte sont au centre de l’attention médiatique et de campagnes haineuses et calomnieuses sur les réseaux sociaux à la suite du collage sauvage d’affiches mettant en cause très violemment deux enseignants accusés d’islamophobie et de fascisme. Les enseignants, chercheurs, étudiants, personnels et responsables de ces deux institutions ont apporté aux deux enseignants attaqués un soutien très clair en condamnant fermement l’injure et l’intimidation dont ils ont été victimes dans un contexte particulièrement inquiétant. Ce collage, qui a fait l’objet d’une saisine du procureur de la République par la directrice de l’Institut d’études politiques, est odieux. Toulouse : l'université Jean-Jaurès porte plainte suite aux accusations d'"islamo-gauchisme"

L’université Jean-Jaurès porte plainte contre des blogs d'extrême-droite qui ont qualifié une vingtaine de ses enseignants-chercheurs « d’islamo-gauchistes ».

Toulouse : l'université Jean-Jaurès porte plainte suite aux accusations d'"islamo-gauchisme"

Ceux-ci avaient co-signé la pétition du Monde réclamant la démission de la ministre de l'enseignement supérieur. Suite à la polémique qui a opposé la ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation Frédérique Vidal aux universitaires, 600 enseignants-chercheurs ont signé une pétition dans Le Monde pour demander sa démission. Parmi eux, une vingtaine d'enseignants-chercheurs de l'université Jean-Jaurès.

Frédérique Vidal: «C’est mon travail que de protéger l’université et la liberté d’expression contre des radicalités» Sur Europe 1, la ministre de l’Enseignement supérieur est revenue sur la situation que traversent les étudiants depuis un an et sur l’affaire qui secoue l’IEP de Grenoble depuis ces derniers jours.

Frédérique Vidal: «C’est mon travail que de protéger l’université et la liberté d’expression contre des radicalités»

Sur Europe 1, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a tenu à «souligner le courage des étudiants» et a défendu les mesures d’aides mises en place pour les jeunes en difficulté. «En matière de pouvoir d’achat, plusieurs choses ont été faites: des aides ponctuelles, la revalorisation des bourses sur critères sociaux, la possibilité d’avoir aujourd’hui sur demande des aides au Crous et ce, que l’on soit boursier ou non boursier, un étudiant national ou international.» La ministre a également annoncé le gel des droits d’inscription à l’université pour la rentrée 2021 ainsi que le gel des loyers des résidences Crous. » LIRE AUSSI - L’Unef dans la tourmente après une nouvelle polémique sur l’islam. Epicerie solidaire à Marseille : coup de com' de Vidal et toujours pas de moyens contre la précarité étudiante. Crédits : AFP Cette épicerie, “sociale et solidaire” qui se situe sur le campus de Luminy est la deuxième "AGORAé" présente dans la région, et permet aux étudiant.e.s d’accéder à des produits de première nécessité.

Epicerie solidaire à Marseille : coup de com' de Vidal et toujours pas de moyens contre la précarité étudiante

Cette initiative est portée par des membres de la FAGE, une organisation étudiante proche du gouvernement. Une toute nouvelle tentative de coup de com de la part de Vidal, présente pour l’inauguration de cette épicerie, qui illustre l’approche gouvernementale de la précarité étudiante. Un clip, réalisé à la suite de la visite de Vidal à Marseille, montre bien que la conception des intervenantsest en total décalage avec les demandes des étudiant.e.s : Vidal présente l’épicerie comme une façon de renouer avec la “chaleur humaine” perdue ces derniers mois. « Traiter quelqu'un d'islamophobe peut le tuer » : Vidal continue sa fuite en avant réactionnaire. Crédit photo : AFP Depuis ses déclarations sur Cnews mi-février sur « l’islamo-gauchisme qui gangrène les universités », la ministre de l’Enseignement Supérieur, Frédérique Vidal, multiplie les attaques contre le monde universitaire.

« Traiter quelqu'un d'islamophobe peut le tuer » : Vidal continue sa fuite en avant réactionnaire

Ce mercredi matin, c’est au micro d’Europe 1 que la ministre s’est exprimée quant à la campagne d’extrême-droite menée contre l’UNEF Grenoble, en s’inscrivant sans surprise dans la droite lignée de l’offensive réactionnaire que subit le syndicat. Sciences Po Grenoble: les propos d’un professeur étaient «extrémement problématiques» estime la directrice. L’IEP est en proie à un vif conflit depuis l’affichage, jeudi 4 mars, des noms de deux professeurs accusés d’islamophobie.

Sciences Po Grenoble: les propos d’un professeur étaient «extrémement problématiques» estime la directrice

Les propos d’un des deux professeurs accusé d’islamophobie à Sciences Po Grenoble étaient «extrêmement problématiques», a estimé mercredi dans un entretien à l’AFP la directrice de l’établissement, qui «condamne très clairement» les affiches dont les deux enseignants ont fait l’objet. » LIRE AUSSI - L’Unef dans la tourmente après une nouvelle polémique sur l’islam L’IEP est en proie à un vif conflit depuis l’affichage, jeudi 4 mars, des noms de deux professeurs accusés d’islamophobie, des «injures» pour lesquelles une enquête judiciaire a été ouverte sur signalement de l’établissement. Les deux enseignants de Sciences Po Grenoble sont sous protection, annonce Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur.

Leurs noms avaient été affichés à l’entrée de l’établissement, accolés aux mots «fascistes» ou «l’islamophobie tue».

Les deux enseignants de Sciences Po Grenoble sont sous protection, annonce Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur

Les deux enseignants craignent pour leur sécurité et celle de leur famille. Les deux enseignants visés par des accusations d’islamophobie à l’Institut d’études politiques (IEP) de Grenoble font l’objet de mesures de protection susceptibles d’être renforcées, a déclaré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin en déplacement à Gannat (Allier).

Avec la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, «nous avons fait contacter aujourd’hui (lundi) les deux enseignants (...). Des mesures de protection sont prises.