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Kofi Annan, une vie au service de l’ONU. Kofi Annan est le premier Secrétaire général de l’ONU à sortir des rangs du personnel de l’organisation : lorsqu’il est élu, il a déjà travaillé 35 ans comme fonctionnaire international à l’ONU, dont il a gravi tous les échelons.

Kofi Annan, une vie au service de l’ONU

Il connaît donc bien l’organisation de l’intérieur. Une formation internationale et une carrière précoce aux Nations unies Né en 1938 au Ghana, il apprend très tôt plusieurs langues : l’anglais, le français et de nombreuses langues africaines. Durant son enfance, son père travaille pour une filiale d’Unilever et la famille déménage souvent à travers le pays, ce qui lui permet de découvrir différents groupes de population du Ghana. Le jeune Kofi grandit à l’époque de N’Krumah, période enthousiasmante des indépendances. Il étudie à l’Université de science et de technologie de Kumasi au Ghana, puis au Macalester College, une université américaine, en 1961. Deux mandats riches en actions importantes et en innovations. Peut-on réformer l'ONU. Kofi Annan, une vie au service de la paix. L’ONU, un mécanisme imparfait mais indispensable. L’ONU a fêté l’année dernière son 70e anniversaire.

L’ONU, un mécanisme imparfait mais indispensable

Au terme de 70 ans d’existence de l’ONU, quel bilan tirer de cette institution dont beaucoup critiquent l’inaction ou l’impuissance et que le général de Gaulle surnommait avec mépris « le machin » ? Certes, un tour d’horizon des enjeux actuels et passés peut donner l’impression que l’ONU a incontestablement échoué : elle a échoué à assurer la paix dans le monde. La guerre civile en Syrie aujourd’hui, qui dure depuis cinq ans et a causé un quart de millions de morts, mais aussi la guerre des Etats-Unis en Irak à partir de 2003, que l’ONU a dû avaliser pour ne pas perdre la face, ou encore le génocide du Rwanda en 1994-95 et le massacre de Srebrenica en ex-Yougoslavie en 1995, que l’ONU est restée incapable de prévenir et d’arrêter, l’illustrent.

Garantir la paix par la « sécurité collective » au XXe siècle. Le rôle pionnier de la SDN Désireux de rompre avec le système des alliances et de la diplomatie secrète que l’on accusait d’avoir provoqué le cataclysme de 1914-1918, le président américain, Woodrow Wilson, a placé la création de la SDN au premier rang des objectifs de la Conférence de la Paix de 1919 afin de faire désormais reposer le maintien de la paix sur des pratiques nouvelles. Le Pacte de la SDN, adopté le 28 avril 1919, dispose ainsi que « les membres de la Société s’engagent à respecter et à maintenir contre toute agression extérieure l’intégrité territoriale et l’indépendance politique présente de tous les Membres de la Société » (art. 10) et si l’un d’entre eux « recourt à la guerre, […] il est ipso facto considéré comme ayant commis un acte de guerre contre tous les autres membres de la Société » (art. 16). Les moyens dont dispose la SDN pour faire respecter cet engagement sont toutefois assez minces.

Résolution des conflits : "Passer de la guerre à la paix, c'est opérer une forme de révolution" Le samedi 9 décembre 2017 marquera une nouvelle étape dans le processus de paix porté par des acteurs de la société civile du pays basque français.

Résolution des conflits : "Passer de la guerre à la paix, c'est opérer une forme de révolution"

Ils réclament le rapprochement des prisonniers basques de leurs familles, et plus largement l'implication des gouvernements français et espagnol pour obtenir la résolution "définitive" du conflit basque. Jean-Pierre Massias est professeur de droit, spécialiste des processus de paix et des transitions démocratiques. Il évoque la problématique actuelle autour de ETA et élargit d'un point de vue historique à des exemples comme l'Afrique du sud ou la Nouvelle-Calédonie. En octobre 2011, l'organisation indépendantiste basque ETA annonce qu'elle renonce à la lutte armée. Où en est-on du processus de paix six années plus tard ? Le processus a connu bien des difficultés et bien des hésitations.

Mais l'approche est différente à Paris et à Madrid ? Côté espagnol, rien n'a changé. Mais cela peut-il suffire ? En tout cas, c'est déjà une révolution.