Pourquoi Facebook est devenu Meta. Le PDG de Facebook a décidé de renommer son groupe « Meta ».
Une nouvelle loin d’être anodine et qui en dit long sur les mutations du géant américain et de l’économie numérique. En pleine tourmente suite aux accusations portées au Congrès par une ex-employée, le groupe de Mark Zuckerberg poursuit sa course et a clarifié il y a quelques semaines son projet de métavers et annoncé changer le nom de sa société mère en Meta. Le réseau social, Facebook, va garder son nom. C’est simplement et désormais l’entité « Méta » qui va chapeauter les activités du groupe, du réseau social historique, mais aussi des entreprises affiliées, à l’instar de WhatsApp ou Instagram. Tourner la page En changeant de nom, le groupe réaffirme son sérieux dans son intention de mener à bien ce projet qui a tant fait parler (et rire). Meta n’entend plus se cantonner aux réseaux sociaux.
Meta à la tête du nouvel écosystème « métavers » Changer de nom est une opération essentielle pour mener à bien ce projet. Joséphine Baker ou les chemins complexes de l’exemplarité. Si les historiens et les passionnés sont depuis longtemps familiers de la figure de Joséphine Baker, nombreux sont ceux qui ne connaissent de cette artiste que quelques bribes superficielles de sa vie, loin de la complexité du personnage.
Bananes autour des hanches, pitreries, niaiseries ont longtemps fait écran sur un destin exceptionnel, celui d’une femme hors normes, Noire et sans frontières, légère et engagée, toujours sensible, solidaire. Mais l’heure de reconnaissance a sonné : la modernité de son parcours la fera entrer au Panthéon le 30 novembre 2021. Qui aurait pu l’imaginer lorsque, dans la France des Trente Glorieuses, celle du yéyé et de mai 1968, sa voix était éteinte, sa notoriété quasiment disparue. Certes, on salue l’artiste disparue qui a émerveillé le Paris de l’entre-deux-guerres mais personne ne peut alors imaginer que Joséphine Baker puisse entrer au Panthéon moins de cinq décennies plus tard. Une artiste qui sait parler à la France du début du XXIᵉ siècle.
La mémoire entre culture de guerre et syndrome. Tiré d’un mémoire d’habilitation à diriger des recherches, l’ouvrage que N.
Castagnez fait paraître aux Presses universitaires de Rennes s’imposera à n’en pas douter comme un volume indispensable tant il est certain qu’il vient combler un vide historiographique[1]. En effet, si les mémoires gaullistes et communistes des guerres sont aujourd’hui bien connues, les mémoires socialistes, sans doute plus complexes car mouvantes et multiples, n’avaient jusqu’à la publication de ce livre fait l’objet d’aucune étude exhaustive (p. 22). C’est dire donc l’importance de cette publication dont l’un des grands mérites est de prendre toute la mesure du poids du monde combattant, qu’il s’agisse d’associations de Résistants ou de déportés mais aussi de la FNACA, et donc de rappeler sa nature fondamentalement politique, même si l’arrimage à une formation partisane ne va pas toujours de soi. Une telle remarque à propos de la notion de culture de guerre n’est pas neuve. En réalité, N. Au Brésil, la déforestation de l’Amazonie s’accélère.
19 novembre 2021 à 12h28, Durée de lecture : 2 minutes.
Italiens à Istanbul (Les) Une présence stratifiée qui se renouvelle au xixe siècle La présence italienne à Istanbul remonte au Moyen Âge, quand des commerçants de Gênes et de Venise viennent s’installer sur les rives du Bosphore.
Cette présence, qui se stratifie au fil du temps, est profondément renouvelée au xixe siècle. Aux lointains descendants de ces populations italophones, majoritairement catholiques, qu’on appelle Levantins ou Italo-Levantins, viennent alors se mêler de nouveaux migrants. Capitales européennes de l’asile au XIXe siècle (Les) Au cours du xixe siècle, l’exil, que le Dictionnaire de l’Académie française définissait en 1835 comme « l’état de celui que l’autorité force à vivre hors du lieu, hors du pays où il habitait ordinairement », devient une véritable institution politique, presque un passage obligé pour les opposants, qu’ils soient révolutionnaires ou contre-révolutionnaires.
Depuis les déplacements provoqués par la fin des guerres napoléoniennes et les Restaurations, jusqu’à l’itinérance des anarchistes dans les années 1880-1890, en passant par l’exil des quarante-huitards, multiples ont été les départs de proscrits à travers l’Europe durant le « siècle des exilés » (Sylvie Aprile). Ils trouvent asile dans les capitales européennes : Paris, Londres, Bruxelles jouent ainsi un rôle majeur dans l’accueil de ces personnes persécutées pour leurs idées. Paris, capitale des exilés au cour du premier xixe siècle L’asile londonien Itinéraires d’exil transnationaux : une cartographie multipolaire. Empreintes de Marseille migrante (XIXe-XXe siècle)
Les mutations urbaines que connaît Marseille entre le milieu du xixe siècle et la seconde moitié du xxe siècle ne peuvent se comprendre sans la prise en compte du phénomène migratoire.
La ville qui, dans les années 1850, comptait environ 10 % d’étrangers pour 200 000 habitants, en rassemble plus de 132 000 en 1926, ce qui correspond alors au cinquième de sa population. À l’orée des années 1990, au terme d’une décennie au cours de laquelle Marseille n’a cessé de perdre des habitants, la part des étrangers dans la ville n’est plus que de 7 %. Des années 1850 à la fin du xxe siècle, les migrants qui se succèdent dans la cité phocéenne prennent une part active à l’urbanisation des marges nord, est et sud de la ville ; parallèlement, leur présence dans les vieux quartiers qui bordent le port façonne l’identité du centre-ville. Du centre-ville aux faubourgs : Marseille ville italienne. Bidonvilles : administrer les populations migrantes par les politiques urbaines. La période de forte urbanisation des années 1920 à 1960 s’accompagne, en particulier dans les villes d’Europe méridionale, du développement de périphéries pauvres, non équipées et non viabilisées, faites de petits bâtiments fragiles, construites en infraction à la réglementation.
Partout un nouveau lexique apparaît alors pour désigner ces quartiers matériellement et juridiquement précaires : bidonvilles français, quartier de baracche romains, de chabolas (baraques) madrilènes ou encore de barracas barcelonais. Y trouvent refuge, notamment mais pas uniquement, les nouveaux arrivés en ville, migrants intérieurs, étrangers ou coloniaux, venus y chercher une vie meilleure. Les « Petites Italies » de Lorraine (XIXe-premier XXe siècle)
Bien que pluriséculaire, la présence italienne en Lorraine devient massive à la fin du xixe siècle avec la multiplication des chantiers de fortification, la découverte du minerai de fer dans le bassin de Briey et la mise au point du procédé Thomas permettant de déphosphoriser la fonte.
Inférieure à 2 000 personnes en 1891, la population italienne de Meurthe-et-Moselle dépasse les 6 200 personnes en 1901, puis les 50 000 une décennie plus tard. En quelques années, la région devient ainsi l’une des terres d’immigration les plus importantes en France et cette arrivée d’une main-d’œuvre italienne abondante pour répondre aux besoins croissants de travailleurs, se traduit par la métamorphose d’espaces urbains dans lesquels les Italiens se concentrent. Logement des migrants et des étrangers, depuis 1945.
Le logement des étrangers et plus largement des migrants peut se caractériser de manière ancienne et persistante par l’insalubrité et les concentrations.
Cette situation tient à leur position de derniers arrivés et aux discriminations qu’ils rencontrent dans l’accès au logement. Epidémies et les quarantaines en Europe (Les) La peste règne sans conteste sur l’imaginaire terrifié des Européens depuis le Moyen Âge, uniquement défiée, à partir du xixe siècle, par le choléra et la fièvre jaune. La grande (et fulgurante) létalité des épidémies, l’impuissance des autorités publiques et des médecins à les endiguer mais aussi les graves conséquences sociales, politiques et économiques qu’elles ont engendrées ont marqué durablement les esprits. Ces trois maladies, auxquelles il faut ajouter la variole, le typhus exanthématique et les fièvres récurrentes, constituent le sextuor des maladies quarantenaires, appellation liée aux dispositifs mis en œuvre pour les contenir.
La mise en place d’un système quarantenaire. Héritage du néohippocratisme dans la pensée environnementale (XVIe-XIXe siècles) (L’) Les principes médicaux issus du corpus hippocratique forgé principalement entre les ve et ive siècles avant J. -C. connaissent un renouveau durant la période moderne, de la Renaissance aux Lumières, avant d’être réinterprétés au temps du développement de la médecine clinique au xixe siècle. Si les historiens ne s’accordent pas sur les contours précis du néohippocratisme, c’est la conviction du rôle des « lieux » et du « climat » sur la santé qui sert ici à définir ce néologisme forgé à partir de la fortune des traités hippocratiques, notamment Des airs, des eaux, des lieux. Santé et alimentation en Europe, le cas de l'aluminium. En février 1986, le journal médical britannique The Lancet publiait les travaux de chercheurs britanniques sur la maladie d’Alzheimer : leur étude montrait que, parmi les éléments caractéristiques de cette pathologie, les « plaques séniles » retrouvées dans le cerveau des malades étaient constituées d’aluminium et de silicium, avec une distribution identique, sans que l’on connaisse leur origine.
La rumeur démarra et enfla : l’aluminium était responsable de la maladie d’Alzheimer. Le débat quitta très vite l’espace des revues spécialisées et des cercles scientifiques pour se répandre sous la forme d’une polémique dans le grand public, avec des gros titres plus ou moins alarmants. Incontestablement, l’année 1986 marque un tournant dans les suspicions contre le métal léger. Enjeux de santé autour de la vaccination en Europe du XVIIIe siècle à nos jours (Les) Les maladies contagieuses ne s’arrêtent pas aux frontières. L’histoire de la peste noire qui ravagea l’Europe au milieu du xive siècle et réduisit jusqu’à la moitié de sa population est bien connue. Toutefois, ces grandes épidémies obéissent à des cycles déterminés en partie par les conditions environnementales, y compris humaines, et par la « concurrence » entre maladies.
Histoire de l’agriculture biologique au XXe siècle. Aux origines de l’agriculture biologique : la vie du sol contre les engrais chimiques D’une grande diversité et riche de multiples croisements et hybridations, l’histoire européenne de l’agriculture biologique prend racine dans des conceptions biologiques de la fertilité des sols. À la sortie de la Première Guerre mondiale, marquée en Allemagne par une grave crise agricole, de nombreux scientifiques s’alarment des effets des engrais chimiques de synthèse auxquels ils attribuent une réduction de la vie microbienne, une acidification des sols, voire un affaiblissement de la qualité alimentaire.
Une approche biologique des sols, étudiant leurs interrelations avec les racines des plantes et prônant une fertilisation organique à même de nourrir les organismes du sol, voit alors le jour. De telles conceptions sont popularisées par le mouvement de réforme de la vie (Lebensreform) qui préconise une « agriculture naturelle ». Santé et environnement en Europe (XVIIe-XXIe siècles) Bismarck et l’Europe. Europe des congrès (L’) Le « congrès » diplomatique n’a certes pas été inventé au xixe siècle – la paix de Westphalie reste une référence historique pendant toute la période –, mais la diplomatie de ce siècle a cela de moderne qu’elle a développé diverses formes de diplomatie multilatérale. De prime abord, la chronologie des congrès (réunions diplomatiques où les grandes puissances sont représentées au moins par leur ministre des Affaires étrangères) paraît déséquilibrée : l’époque de la Sainte-Alliance voit se succéder les congrès de Vienne, Aix-la-Chapelle (1818), Troppau (1820), Laybach (1821) et Vérone (1822) ; il faut attendre 1856 pour un sommet de grande ampleur, à Paris, puis à Berlin en 1878.
Mais ce déséquilibre chronologique est trompeur, car il ne rend pas compte des réalités, fluctuantes mais non négligeables, du « Concert européen », système international qui caractérise le siècle écoulé entre la chute de Napoléon et le déclenchement de la Grande Guerre. Napoléon III et l’Europe. La jeunesse du futur empereur des Français, Napoléon III, le prédispose à s’intéresser de près à l’Europe.
Né en 1808 dans la capitale d’un grand Empire européen fondé par son oncle, Napoléon, il est le fils de Louis Bonaparte et d’Hortense de Beauharnais qui règnent alors sur la Hollande. Pape arbitre de l’Europe depuis l’époque moderne (Le) De Gaulle et l’Europe. Projets de paix perpétuelle, XVIe-XVIIIe siècle. L’incroyable exode des chefs-d’œuvre des musées français pendant la seconde guerre mondiale. « Chambord ! Les musées évacuent sur Chambord ! Arts : les collections juives, pillées après avoir été confiées aux musées français.
Musée de la Résistance nationale – CNRD : Le thème de l'année. Le thème 2022. L’Europe au défi de l’enseignement de l’histoire - Boulevard Extérieur. Tokyo, les recompositions démographiques d’une ville mature. De la renaissance urbaine des années 2000 aux Jeux olympiques de 2020 : retour sur vingt ans d’intense spatial fix à Tokyo. Crise immobilière et privatisation de l’aménagement à Tokyo. « En Algérie, la polémique mémorielle cherche à masquer l’isolement et la fragilité d’un régime » Opinion publique européenne arbitre des relations internationales au XIXe siècle (L') Comment naissent les océans ? Faire de l’océan un commun pour éviter son naufrage. Les puissances de l’espace. « Relocaliser les industries traditionnelles pour lesquelles nous ne possédons pas d’avantage comparatif coûterait trop cher »
Babi Yar : un mémorial, des mémoriaux… - K. Les Juifs, l’Europe, le XXIe siècle. Intervention smartens universite laval quebec 1er 86141. James Bond : woke un autre jour. □ L’ARCTIQUE DANS LE SYSTÈME INTERNATIONAL. Par Thierry GARCIN - GéopoWeb. Comment les politiques instrumentalisent l’histoire ? Monde-58410564. Faire face a la défaite #3 : tirer les leçons de la défaite.
Babi Yar : un mémorial, des mémoriaux… - K. Les Juifs, l’Europe, le XXIe siècle. Ukraine. Pour la mémoire des 34 000 morts de Babi Yar. Histoire et mémoires de la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris. Europe des congrès (L’) Enseigner la Résistance. Facebook. Terminale spécialité histoire. Lacontempo. Extrait Géopolitique Tle LP Hatier. Youtube. L'Espagne veut tourner la page du franquisme en votant une loi sur la mémoire. Patrimoine mondial de l'humanité: un label convoité. Ajustements proposés pour le baccalauréat général et technologique à compter de la session 2022. Réparer les soldats : une médecin auprès des gueules cassées. La Cour Pénale Internationale sert-elle une justice universelle ? Témoignage R Badinter naturalisation son père, Mémoire, Histoire. Les sociétés privées à la conquête de l'espace.
Le juge, la nièce et les historiens. L’explosion du fret ferroviaire eurasiatique et ses conséquences économiques et géopolitiques. «Lawfare», le droit de la guerre et la guerre du droit. Des capitales françaises de la culture désignées à partir de 2021. Guerres invisibles - Nos prochains défis géopolitiques. HGGSP en terminale, thème 2 – Faire la guerre, faire la paix. Progression Term. Pourquoi les musées ? - Ép. 1/4 - Histoire de musées. Le patrimoine, une approche géopolitique. Propagande ! l15b3283 rapport information.
War and Peace. FC Analyse Memoires de Guerre De Gaulle 1334190. NAZISME ET MANAGEMENT : DES LOGIQUES COMMUNES ? Attendus des épreuves communes : l’analyse de documents en histoire. GRAND ORAL : BAC 2021. Enseigner l histoire geographie terminale. Crise de 1929 terminale sequence pedagogique retronews x clionautes. Les yeux de la haine: voici l'histoire derrière cette photographie qui fait froid dans le dos. Histoire : « Les intellectuels français et la guerre d’Espagne (1936-1939) » de Pierre-Frédéric Charpentier, une leçon d’histoire magistrale ! – La culture dans tous ses états.
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