Patagonia, pionnière du business vert. La marque mythique de vêtements de plein air entame un nouveau chapitre de son histoire. Désormais « activiste », l’entreprise menace l’administration Trump de poursuites judiciaires pour sa gestion du patrimoine naturel. Entre coups commerciaux et militants, retour sur les grandes dates qui ont façonné la marque et son identité. L’année nouvelle est le prétexte idéal aux bonnes résolutions. À Patagonia, on a mis la barre haut pour 2019, comme en témoigne la nouvelle mission officielle de l’entreprise : « sauver la planète ».
Rien de moins. En 45 ans d’existence, l’entreprise californienne est allée crescendo dans l’engagement environnemental. LIRE AUSSI : « Transition énergétique - Un défi collectif sans précédent » Premiers pas dans le marketing responsable Yvon Chouinard, amoureux d’escalade, n’avait sans doute pas imaginé ce tournant politique lorsqu’il fonda l’entreprise, au milieu des années 60. Quand sauver la planète est bon pour les affaires.
7 marques qui mettent de l’éthique dans leur business, et ça marche ! BIOCOOP : IDB 88 d’après l’indice de l’agence Change – catégorie retail alimentaire « Depuis sa création en 1986, Biocoop a eu un positionnement inverse du modèle dominant de la grande distribution. Ce sont les consommateurs assemblés en coopérative qui ont créé l’enseigne pour distribuer les produits qu’ils voulaient consommer. Nous évitons de faire de la communication intrusive, nous évitons les postures qui ne seraient pas suffisamment fondées sur une expertise solide. Nous sommes dans une démarche permanente de coconstruction avec toutes les parties prenantes de notre coopérative : les consommateurs, les salariés, les producteurs et les magasins. » Patrick Marguerie – Directeur de la communication CARGLASS : IDB 83 d’après l’indice de l’agence Change – catégorie entretien auto « Notre raison d’être chez Carglass : faire la différence en solutionnant les problèmes des conducteurs avec une réelle attention, dans une perspective caring.
Jacques Masson – CEO. Les Brioche Pasquier refusent de se faire voler leur Pitch par les start-up. Le groupe agroalimentaire familial a enregistré la marque Pitch et poursuit les start-up qui se réapproprient le nom de son produit phare. Quand bien même l'anglicisme est devenu incontournable. Le pitch, cet argumentaire de vente particulièrement dynamique dont raffolent les start-up, n'est pas qu'un anglicisme à la mode. Aux yeux du groupe Brioche Pasquier, c'est avant tout le nom de sa célèbre brioche industrielle fourrée au chocolat. Depuis janvier dernier, l'entreprise mène la vie dure à ceux qui utilisent le terme courant pour leur société ou leurs événements. Pas moins de six start-up françaises ont reçu des courriers recommandés du cabinet spécialisé dans la propriété industrielle du groupe Pasquier, les enjoignant expressément à renoncer à leur produit ou marque sous peine de poursuites. L'Institut national de la propriété intellectuelle a déjà rendu 10 décisions, consultables sur sa base de recherche ad hoc.
La Relève et La Peste. Dans le tourbillon de la surconsommation, les fabricants mettent en place des techniques d’obsolescence programmée afin d’augmenter le taux des achats. Tous les secteurs y passent et bien que ces pratiques soient punies par la loi, peu d’enquêtes sont menées. C’était sans compter sur HOP. Pousser à la surconsommation L’obsolescence programmée est, on le rappelle, l’ensemble des techniques mises en place afin de réduire la durée de vie d’un produit et ce, afin de le remplacer régulièrement. Instaurée en 2015 par la loi Hamon, l’obsolescence programmée est donc reconnue comme un délit, pouvant conduire à une peine de prison de deux ans et jusqu’à 300 000 euros d’amende.
Cependant peu d’affaires ont été portées jusqu’à lors. Le 24 novembre à Nanterre, une enquête préliminaire pour « obsolescence programmée » et « tromperie » a été ouverte à l’encontre du fabricant japonais Epson. Une première en France selon l’association spécialisée « Halte à l’Obsolescence Programmée » (HOP). La Relève et La Peste. La photo fait le tour du net. Un magasin Célio, situé à Rouen, est sous le feu des projecteurs pour avoir lacéré et jeté des vêtements. Si on est loin des 60 tonnes de vêtements brûlés par H&M, ces photos remettent en lumière les dérives de la fast-fashion. Les photos ont été prises par une passante samedi soir. Des polos, anoraks et tee-shirts ont été lacérés puis jetés par la boutique. Révoltés par ce qu’ils ont découvert dans les poubelles du magasin, un groupe de personnes a décidé de les accrocher sur la grille.
. « Mon époux et moi avons vu un attroupement vers l’enseigne de Célio aux alentours de 19h – 19h15. Une rumeur circule selon laquelle l’exposition des vêtements sur la grille aurait été réalisée par des salariés mécontents de la boutique. Pourtant, Magali précise : « Certains vêtements étaient simplement tâchés ou avaient un bouton manquant. Crédits : Acteurs Paris Durable Photos : NB Pour commander notre nouveau Livre-Journal, cliquez sur l’image ! Les marques face à la déconsommation.
« Nous le constatons tous les jours : nos clients achètent moins mais plus de qualité. » Ce témoignage dans Les Échos de Thierry Cotillard, patron d’Intermarché, résume l’évolution de la consommation en France. Ainsi, selon Kantar Worldpanel, les volumes de produits de grande consommation achetés baissent. Et certains chiffres sont éloquents : sur le premier trimestre 2017, les ventes de produits d’hygiène et de beauté reculent de 3,2 %, celles des colas chutent de 5,6 %. Ce n’est pas uniquement une question de pouvoir d’achat, car dans le même temps, les achats progressent en valeur. Autrement dit, les Français consomment moins mais mieux. Kantar Worldpanel parle de « déconsommation ». Des produits plus éthiques Les consommateurs sont en quête de produits plus sains, plus locaux, et en phase avec leurs valeurs. Cette démarche est emblématique des initiatives que doit prendre la grande distribution pour continuer de séduire les consommateurs. C'est qui le patron ! La marque du consommateur, – Rejoignez-nous !
Les 3 parties du dossier. C’est une vague de fond : la moitié des Français se tournent désormais vers l’économie collaborative. Des géants en émergent : la valorisation d’Airbnb dépasse maintenant la capitalisation boursière d’Accor. Comment les marques traditionnelles s’adaptent-elles pour rester dans la course ? Initiatives, interview et regard d’expert. > Retour au sommaire navigation contenu 12 marques qui expérimentent de nouveaux business models Apple, Seb, Castorama… Dans tous les secteurs, les marques testent de nouvelles formes de commercialisation et de relation à travers leurs produits. Aux Etats-Unis, General Motors envisage même de mettre à disposition des flottes de véhicules pour des locations entre voisins d’un même immeuble. L’économie circulaire made in H&M H&M s’est fixé un objectif ambitieux : 100 % de coton provenant de sources écoresponsables dans ses vêtements d’ici 2020. L'économie sociale et solidaire.
« L’obsolescence programmée, un concept... - Dossiers LSA Conso. LSA: Les entreprises ont-elles un intérêt à réduire sciemment la durée de vie de leur produit? Alexandre Delaigue: Non et ce pour plusieurs raisons. Parce qu'elles sont en concurrence entre elles et que celle qui s'amuserait à le faire serait immédiatement distancée. Mais si on se place sur le plan de la rentabilité: c’est plus intéressant pour une entreprise de produire par exemple un seul téléphone qu’elle vendra 1000 euros et qui durera 5 ans que d’en produire deux à 500 euros qui dureront chacun 2 ans et demi. Pourquoi? LSA: On cite pourtant souvent l’exemple du cartel des ampoules (condamné en 1951 pour entente) et des imprimantes qui contiendraient une puce qui les rendrait inutilisables au bout d’un certain nombre d’impressions...
A.D.: Alors concernant le fameux cartel, il a effectivement été condamné car les industriels qui se sont rencontrés pour standardiser les produits en ont profité pour se mettre d’accord sur les prix et se partager les zones géographiques. Outils 2 - Le tableau de bord. Découvrez les 10 produits alimentaires où le... - Frais LS et produits surgelés. A-t-on tiré les leçons de l’Horsegate ? Un an après la découverte de ce scandale en France, LSA fait le point sur cette question. Depuis les lasagnes de boeuf Findus qui contenaient de la viande de cheval, le secteur de l’agro-alimentaire a connu d’autres secousses avec notamment la polémique sur l’industrie du saumon norvégien cet été. Voici un rapport de la Commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen, publié en octobre 2013, qui révèle la liste des dix produits où le risque de fraude est le plus important.
"La fraude alimentaire est une tendance en hausse reflétant une faiblesse structurelle au sein de la chaîne alimentaire", pointe le document. Qui explique que le contexte législatif actuel permet aux fraudeurs un risque moindre pour un gain économique potentiel élevé, d’où cette tendance haussière. Le neuromarketing lit-il dans nos pensées ? Dernier-né des transferts entre sciences humaines et publicité, le neuromarketing se présente comme l’outil ultime de manipulation du consommateur. Doit-on craindre que ceux qui explorent notre cerveau puissent un jour commander nos achats ? Le marketing a toujours adoré les sciences humaines. Dès ses origines, comme le rappelle le psychologue Didier Courbet (1), il y a trouvé dans les différentes théories successivement en vogue des éléments pour peaufiner sa conception du consommateur et développer de nouvelles techniques de vente.
Alors qu’ils partaient d’une approche rationnelle de l’individu, qui commande de mettre en avant les aspects utiles du produit, les hommes de la mercatique ont ainsi découvert au début du XXe siècle la psychanalyse. À rebours de leur croyance, elle décrit un consommateur aux prises avec son ça, « réservoir des pulsions profondes de l’individu ». Les neurones du Coca-Cola Des applications vagues. Ethique et marketing. Introduction Dans la conjoncture actuelle où les valeurs sont remises en cause aux niveaux politique et économique, que la confiance envers les politiques ou les dirigeants d’entreprise n’a jamais été aussi faible, une nouvelle forme de marketing émerge, un marketing de valeurs où l’éthique, le respect de l’individu prennent une place de plus en plus importante.
Selon KOTLER [1], « chaque fois que des modifications apparaissent dans l’environnement macroéconomique, le comportement du consommateur se modifie et le marketing doit s’adapter ». L’éthique conduit à raisonner en fonction d’un but utilitaire, celui du bien-être du groupe. Au plan étymologique, « éthique » vient du mot grec « ethos », qui signifie les mœurs et les manières d’agir. L’éthique est l’ensemble des règles morales observées par un individu ou une organisation. Dans le champ social, sa responsabilité intervient en tant que fournisseur d’emplois, elle participe, à ce titre à la structuration de la société. Selon E. Economie collaborative : mythe, mode ou réalité ? Dossier complet.