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Afrique de l'ouest

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Zaï (agriculture) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Zaï (agriculture)

Le zaï est une technique culturale traditionnelle originaire d'Afrique de l'Ouest (Mali, Niger, Burkina Faso aujourd'hui principalement pratiquée par la population du Nord du Burkina Faso (Yatenga). Elle y est réapparue dans les années 1980 à la suite des périodes de sécheresse connues dans l'ensemble du Sahel après avoir été plus ou moins abandonnée à la suite de périodes d'abondance (1950-1970), de l'éclatement des familles et de la mécanisation de la préparation des nouveaux champs. Cette technique particulièrement adaptée aux zipellés, surfaces pédologiques encroûtées fortement dégradées, est restée pendant longtemps considérée comme anecdotique par les chercheurs mais rentre aujourd'hui dans les technique de Conservation des Eaux et des Sols (CES). La terre retirée du trou est déposée en croissant en aval des trous afin de limiter l'érosion et piéger dans les poquets les sables, limons et matières organiques transportés par le vent.

Le zaï, une technique traditionnelle africaine de réhabilitation des terres dégradées de la région soudano-sahélienne (Burkina-Faso) - 010004781.pdf. Fiche technique 5 - La technique du zaï finale - Technique_du_zai.pdf. Zaï. Une bonne façon de cultiver : le zaï Au Burkina, surtout dans le nord du pays, les paysans cultivent, de plus en plus, selon la méthode du zaï; Cette méthode vient du Yatenga.

Zaï

Elle donne de bon résultats même quand la pluie est en retard, et même quand la pluie manque. Quand la pluie est bonne, les récoltes sont très bonnes. Cette méthode est très bonne pour les semences améliorées qui ont besoin d’une bonne nourriture. Avant la pluie Les cultivateurs creusent des petits trous dans leurs champs. Pourquoi cette façon de faire est bonne là où il ne pleut pas beaucoup ? Les trous boivent l’eau des premières pluies; elle ne coule pas et mouille bien la terre. Yacouba Sawadogo. Yacouba Sawadogo is a farmer from the west African nation of Burkina Faso who has been successfully using traditional farming techniques from the region to restore soils damaged by desertification and drought.

Yacouba Sawadogo

Background[edit] The northern portions of Burkina Faso fall in the Sahel Belt, a semi-arid region between the Sahara Desert to the north and tropical savannahs further south. The region periodically suffers from drought. The most recent major drought in occurred during the 1970s, resulting in a famine which killed a great many people. One effect of the drought was widespread desertification. L'homme qui fait reverdir le désert.. Yacouba Sawadogo, l'homme qui a fait reverdir le désert..ref , ARTE 9/5/11 15h40..

l'homme qui fait reverdir le désert..

Yacouba Sawadogo, l'homme qui a fait reverdir le désert Yacouba Sawadogo, l'homme qui a fait reverdir le désert au BURKINA FASO, il vit dans un village au nord du pays. Un Cheikh, alors qu'il était encore enfant, lui avait prédit un grand avenir.. Adolescent, il avait ouvert un petit commerce qui, avec les années était devenu florissant, mais l'a abandonné pour retourner à son village.. Sécheresse, 1/4 des paysans ont quitté le village, il a alors compris qu'il avait un rôle à jouer. Yacouba, l’homme qui stoppe le désert. Yacouba est né au Burkina Faso, dans la région semi-désertique du Sahel, où l’agriculture semble impossible, pour une vaste région du continent africain, coincée entre le désert et une savane qui s’éloignait progressivement et où tous les efforts de lutte contre la désertification paraissaient jusqu’ici vains.

Yacouba, l’homme qui stoppe le désert

Il décide de stopper l’avancée du désert et de rendre le sol fertile pour permettre à la population qui a fui la famine de revenir. Patient et persévérant malgré la méfiance des villageois, Yacouba cultive sa terre en améliorant une ancienne technique nommée Zaï : il retient l’eau de pluie et utilise les termites pour enrichir la terre Yacouba Sawadogo : depuis les années 80, en expérimentant de façon raisonnée différentes techniques ancestrales pour réhabiliter le sol et en éviter la désertification, pour valoriser l’utilisation de l’eau pluviale : le ‘zaï’ consiste ainsi à creuser des trous peu profonds aux racines des cultures, afin de préserver un peu d’humidité.

« L’homme qui a arrêté le désert » Changwon, Mantoe Phakathi/InfoSud-IPS - Au début, les voisins de Yacouba Sawadogo l’ont pris pour un fou.

« L’homme qui a arrêté le désert »

Comment planter des arbres allait sauver la terre craquelée de Gourga, village au nord-ouest du Burkina Faso, de l’avancée inexorable du désert ? Mais 30 ans plus tard, c’est bien une forêt d’une quinzaine d’hectares qui sert de rempart au sable rampant du Sahel. Depuis, les habitants qui avaient fui sont revenus cultiver leurs champs. Tandis que des experts du monde entier se bousculent à la porte du vieux paysan pour étudier sa méthode, qui consiste en l’amélioration d’une technique agricole traditionnelle appelée Zaï : retenir l’eau de pluie et utiliser les termites pour enrichir le sol. Bande-annonce du film « L’homme qui a arrêté le désert » (en anglais) Plantes médicinale vitales Suivant cette logique, l’agriculteur s’est naturellement préoccupé de l’avancée du désert qui allait engloutir les terres cultivables de Gourga. Droit de propriété contesté.