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Afrique

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L'Etat islamique soupçonné d'autodafés à Mossoul. Dans le courant du mois de janvier, des combattants de l'Etat islamique auraient détruit environ deux mille livres de la bibliothèque centrale de Mossoul, selon des témoins cités par Associated Press (AP).

L'Etat islamique soupçonné d'autodafés à Mossoul

L'agence de presse américaine affirme que des djihadistes ont brisé les cadenas protégeant cette bibliothèque et emmené pour les brûler quelque deux mille ouvrages, parmi lesquels des recueils de poésie, des livres de philosophie, des ouvrages sur la santé, le sport, la culture, la science ou encore des livres pour enfants. Parmi les ouvrages détruits figureraient une collection de journaux datant du début du XXe siècle, des livres et des cartes de l'empire ottoman. « Ces livres font la promotion de l'infidélité et appellent à désobéir à Allah.

C'est pour cela qu'ils vont être détruits », a expliqué un des membres de l'Etat islamique à un habitant. Seuls ont été laissés dans la bibliothèque les ouvrages consacrés à l'islam. Le Monde.fr - Actualité à la Une. Le Monde.fr - Actualité à la Une. Les plus chanceuses ont sauté des pick-up ou se sont accrochées à des branches d'arbres lorsque le camion qui les transportait est tombé en panne, sur la route des camps où les insurgés les ont débarquées après un long trajet en zigzag.

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C'était le 14 avril, 276 lycéennes étaient tirées de leur sommeil dans leur dortoir de l'école secondaire de Chibok, au soir d'une journée d'examens, par un commando des islamistes armés du nord du Nigeria. Ces chanceuses, les voici, accompagnées de leurs camarades qui avaient échappé à la rafle. Elles viennent d'être débarquées à Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno, par un convoi de véhicules venant de Chibok, avec une protection policière dérisoire : des hommes apeurés qui tiraient en l'air tout le long de la demi-journée de route.

Elles sont venues terminer leurs examens. Le Monde.fr - Actualité à la Une. Le Monde.fr - Actualité à la Une. Alors que le groupe islamiste a refait parler de lui, mardi 24 juin, soupçonné d'avoir enlevé plus de 60 femmes dans l'Etat de Borno, enquête sur les traces de Boko Haram à Maiduguri, la capitale de cet Etat.

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Jusqu'à mi-2013, le groupe islamiste y faisait la loi. Depuis, des gangs de quartiers regroupés en milices et financés par le pouvoir, ont repris le contrôle des rues. Un cri, et aussitôt les premiers coups : « Boko Haram ! » Le visage du garçon en polo rouge enfle déjà. Libye : tentative de coup de force contre les islamistes. Libye : tentative de coup de force contre les islamistes. Libye : le gouvernement propose la « mise en congé » du Parlement. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Hélène Sallon Le général Khalifa Heftar, chef autoproclamé d'une coalition hétéroclite qui conteste le Conseil général national (CGN), le Parlement de transition libyen, engrange ses premiers succès après le lancement vendredi de son opération « Dignité ».

Libye : le gouvernement propose la « mise en congé » du Parlement

La Libye en voie d'éclatement. Libye : 79 morts à Benghazi après l'offensive contre le « terrorisme » lancée par un ancien général. Libye : affrontements autour du Parlement à Tripoli. Libye : affrontements meurtriers à Benghazi. Au moins 13 personnes ont été tuées et une centaine d'autres blessées vendredi 6 mai à Benghazi, dans l'est de la Libye, lors d'affrontements entre la « Brigade 17-Février », une milice islamiste, et une force conduite par Khalifa Haftar, un ancien commandant de la rébellion ayant renversé le régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

Libye : affrontements meurtriers à Benghazi

Des combats violents opposaient aussi les deux groupes autour de sites occupés par les milices islamistes dans la région de Sidi Fradj, dans le sud de la ville. Le groupe de Haftar se fait lui-même appeler « l'armée nationale » et affirme « conduire une opération de grande envergure pour purger Benghazi des groupes terroristes », a indiqué un porte-parole de cette force.

Pour dénoncer les assassinats et les attaques contre l'armée dans l'est libyen, plusieurs militaires ont rejoint la force de Khalifa Haftar. Le Soudan du Sud au bord de l’explosion. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Philippe Rémy (Johannesburg, correspondant régional) Depuis les premiers coups de feu tirés au sein même de la garde présidentielle, le bataillon Tigre, dimanche soir 15 décembre dans la capitale Juba, une onde de violence traverse le Soudan du Sud et transforme chaque situation locale en nouveau volcan.

Le Soudan du Sud au bord de l’explosion

Ce n'est pas encore la guerre civile, mais chaque heure alourdit le risque de voir ce jeune pays, créé en 2011, s'effondrer en une multitude de sous-conflits. Jeudi 19 décembre, la prise de Pibor par des forces hostiles au président Salva Kiir a été confirmée. Faute d'informations, on ignore si des Dinkas, l'ethnie majoritaire du pays et celle du président, ont été tués. A Pibor, ce sont les forces de Peter Gadet, renégat professionnel qui avait fait du yo-yo entre la rébellion sudiste et les groupes pro-Khartoum pendant la guerre civile (1983-2005), qui tiennent la ville. « Pourquoi l’Occident ignore-t-il ses propres principes au Soudan ? » LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Christophe Ayad Fondé il y a deux ans, le 12 novembre 2011, le Front révolutionnaire du Soudan (SRF) regroupe les principaux groupes rebelles du Darfour (SLM-Nour, SLM-Minnaoui et JEM) ainsi que le SPLM-Nord, actif dans les Monts Nouba et la province du Nil-Bleu.

« Pourquoi l’Occident ignore-t-il ses propres principes au Soudan ? »

En guerre contre le gouvernement central de Khartoum, le chef du SRF, Malik Agar, était de passage à Paris du jeudi 7 novembre au lundi 11 novembre, pour plaider sa cause auprès de la France avant de se rendre en Allemagne et en Italie. Quel est le but de votre tournée européenne ? C'est la première fois que le SRF se rend en Europe en tant que groupe. Tous les chefs sont là, nous sommes un bloc uni : voilà le premier message !

Malgré l'indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011, la guerre se poursuit au Nord. Ce régime est un régime de guerre. Soudan du Sud : Washington pousse à l'ouverture de négociations. Le pouvoir sud-soudanais accuse Riek Machar de mobiliser des miliciens. Le gouvernement sud-soudanais a accusé samedi 28 décembre l'ancien vice-président Riek Machar de mobiliser des milliers de jeunes miliciens pour attaquer ses positions.

Le pouvoir sud-soudanais accuse Riek Machar de mobiliser des miliciens

Des accusations démenties par Moses Ruai Lat, le porte-parole des rebelles, selon qui ces jeunes sont des soldats de l'armée qui ont décidé de se retourner contre le gouvernement sans que Riek Machar les mobilise. « Dr Riek mobilise ses jeunes Lou Nuer, jusqu'à 25 000, (...) et veut les utiliser pour attaquer le gouvernement » dans l'Etat du Jonglei, dans l'est du pays, a affirmé le porte-parole du gouvernement, Michael Makuei. « Ils peuvent attaquer à n'importe quel moment, a-t-il ajouté. Nous sommes en état d'alerte pour protéger les populations civiles. » Le Soudan du Sud est déchiré depuis le 15 décembre par d'intenses combats qui menacent de dégénérer en guerre civile. Ces combats ont éclaté après que le président Salva Kiir a accusé son ex-vice-président Riek Machar, limogé en juillet, de tentative de coup d'Etat.

Soudan du Sud : les rebelles refusent le cessez-le-feu. Washington appelle les Américains à quitter le Soudan du Sud. Centrafrique : des milliers de personnes réfugiées à l'aéroport de Bangui. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Des milliers d'habitants de Bangui ont fui les violences qui déchirent la capitale centrafricaine pour se réfugier, vendredi 6 décembre, aux abords de l'aéroport international M'boko, où l'armée française et la force africaine ont établi leurs bases.

Centrafrique : des milliers de personnes réfugiées à l'aéroport de Bangui

Venus des quartiers voisins de Boeing et Boy-Rabe, les déplacés sont tenus à l'écart des installations par un rideau de barbelés. « Il y a des milliers de personnes à l'aéroport de Bangui, sous protection des Français. Il s'agit d'une crise humanitaire. » « Des soldats français sécurisent l'aéroport de Bangui. » C'est dans cette zone que des soldats français ont tué jeudi quatre personnes qui avaient ouvert le feu dans leur direction et sur des civils, selon l'état-major des armées français.

Près d'un millier de militaires français étaient déjà déployés vendredi soir, selon l'état-major des armées. Lire (édition abonnés) : Centrafrique : la France accélère le déploiement de ses forces. Les coulisses des guerres au Mali et en Centrafrique. LE MONDE | • Mis à jour le | Nathalie Guibert Au Mali le 11 janvier, en Centrafrique le 5 décembre : pour la France, deux opérations militaires se succèdent, décidées dans l'urgence par le chef de l'Etat, promises à l'efficacité, classiques dans leurs apparences.

Les coulisses des guerres au Mali et en Centrafrique

Dans les coulisses, ces guerres ont un autre visage. L'armée française se déploie peu à peu dans Bangui, plongée dans la terreur. LE MONDE | • Mis à jour le | Cyril Bensimon (Bangui, envoyé spécial) Les seigneurs de guerre de l'ex-Séléka ont repris la main et serré le poing. La capitale de la République centrafricaine (RCA) a connu en deux jours une hécatombe. En Centrafrique, une intervention louable mais incertaine. Centrafrique : 1 600 soldats français, 6 000 de l'Union africaine. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Le contingent français en République centrafricaine devait atteindre 1 600 hommes au total, samedi 7 décembre au soir.

Quant à l'Union africaine, qui a déjà déployé 2 500 soldats, elle a décidé de porter à terme à 6 000 hommes les effectifs de sa force Misca, selon les annonces faites samedi soir à Paris à l'issue d'un sommet franco-africain pour la paix et la sécurité qui a réuni pendant deux jours une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement africains. « Jeudi soir, il y avait 600 militaires français, hier soir, il y en avait 1 000, et ce soir, il y en aura 1 600 et ce sera l'effectif qui demeurera autant que nécessaire pour cette mission », a détaillé François Hollande, précisant plus tard dans un entretien à RFI-TV5Monde qu'« il n'y en aura pas davantage ».