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Variant Omicron : la 3e dose est-elle utile ? La France subit, comme ses voisins européens, une cinquième vague Covid-19.

Variant Omicron : la 3e dose est-elle utile ?

"Le taux d'incidence a franchi la barre des 300 pour la 1ère fois depuis avril. Nous sommes en moyenne à 32 000 cas par jour", a commenté ce mercredi, Gabriel Attal, lors d’une conférence de presse organisée à l’issue du Conseil des ministres. Conséquence de cette reprise massive : "les admissions ont augmenté de 40% ces dernières semaines, il y a 20% en réanimation de plus que la semaine dernière" et "l'épidémie sévit sur tout le territoire", a précisé le porte-parole du gouvernement. Pour y répondre, le gouvernement mise sur le renfort des gestes barrière (port du masque, ouverture des fenêtres, hygiène des mains…) et surtout sur la vaccination et, plus particulièrement, les rappels dont peuvent bénéficier l’ensemble des adultes de plus de 18 ans, dans un délai de cinq mois après leur dernière dose.

Covid-19 : près de 20 % des formes graves sont dues à des problèmes génétiques et immunitaires. On sait aujourd’hui que l’âge est le facteur de risque principal de développer une forme grave de Covid-19, nécessitant une admission en réanimation.

Covid-19 : près de 20 % des formes graves sont dues à des problèmes génétiques et immunitaires

Mais pourquoi ? Le Pr Jean-Laurent Casanova a codirigé des travaux visant à répondre à cette question, dans le cadre d’une collaboration internationale impliquant le Laboratoire de génétique humaine des maladies infectieuses (Université de Paris/Inserm). Il nous présente ses résultats. The Conversation : Pouvez-vous nous rappeler en quoi consistent les formes graves de Covid-19, et combien de personnes sont concernées ? Jean-Laurent Casanova : Dans 70 % des cas, l’infection par le coronavirus SARS – CoV–2 est soit asymptomatique, soit elle se traduit par une infection des voies aériennes supérieures (nez, gorge, pharynx, larynx).

Variant Mu (colombien) : ce que l'on sait. Un nouveau variant du Covid-19 commence à faire son apparition en France : il s'agit du variant "Mu" ou "variant colombien".

Variant Mu (colombien) : ce que l'on sait

L'OMS vient de le classer "variant à suivre". Origine du Covid-19 : la Chine détient la clé du mystère. Au travers d’une tribune parue ce mercredi 25 août dans la revue scientifique Nature, les experts indépendants sélectionnés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) font le point sur ce que l’on sait de l’origine du Sars-CoV-2, le virus responsable de la pandémie de Covid-19.

Origine du Covid-19 : la Chine détient la clé du mystère

Les signataires sont des virologues, microbiologistes et épidémiologistes parmi les plus réputés au monde comme Marion Koopmans (Institut Erasmus, Rotterdam), Dominic E. Dwyer (université de Sydney), Fabian Leendertz (Institut Robert Koch, Berlin), Peter Daszak (Ecohealth) ou Thea K. Fischer (université de Copenhague). Ils avaient mené en début d’année une mission d’étude en Chine. COVID long : 200 symptômes identifiés. Plusieurs études ont déjà suggéré qu’1 personne sur 4 à 7 ayant développé un COVID présentait toujours des symptômes 12 semaines après le diagnostic.

COVID long : 200 symptômes identifiés

Une étude récente a estimé que 30% des personnes ayant développé un COVID symptomatique présentaient toujours des symptômes 12 semaines après le diagnostic. (Source : étude REACT de l'Imperial College de Londres). Cette nouvelle étude internationale dirigée à l'UCL et menée sous forme d’enquête en ligne de 217 questions, révèle que les patients qui ont développé un COVID long signalent plus de 200 symptômes. L’analyse, conçue pour caractériser le profil et l'évolution des symptômes dans le temps chez ces patients atteints de COVID long a également évalué l'impact de ces symptômes sur la vie quotidienne et professionnelle. 3.762 participants éligibles de 56 pays ont renseigné 203 symptômes touchant 10 systèmes organiques ; impactant une moyenne de 9,1 systèmes organiques, soit presque tous les systèmes organiques. Covid-19 : de nouveaux facteurs de risque génétiques identifiés par une étude de grande ampleur. On sait aujourd’hui que le risque de développer une forme sévère de Covid-19 dépend de divers facteurs : âge, sexe, indice de masse corporelle, existence de comorbidités telles que diabète ou obésité… Cependant, ces facteurs de risque n’expliquent pas à eux seuls la variabilité de sévérité observée d’un patient à l’autre.

Covid-19 : de nouveaux facteurs de risque génétiques identifiés par une étude de grande ampleur

Mettre une date sur le premier cas de COVID. La recherche des origines du coronavirus ne se résume pas à spéculer sur un certain laboratoire chinois.

Mettre une date sur le premier cas de COVID

À travers le monde, à partir des différentes données dont ils disposent, les chercheurs tentent de mettre une date sur le moment de la première éclosion, voire du premier cas. Et les indices tendent vers octobre ou novembre 2019, soit un ou deux mois (Le mois (Du lat. mensis «mois», et anciennement au plur. Origines de la COVID : quels éléments alimentent le débat ? Plus d’un an après la pandémie, les scientifiques cherchent toujours à connaître la véritable origine du coronavirus SARS-CoV-2.

Origines de la COVID : quels éléments alimentent le débat ?

Si le consensus actuel pointe vers une origine naturelle — qui reste encore à déterminer, confortée par la dernière enquête de l’OMS menée en Chine, plusieurs chercheurs de renom ont récemment demandé à ce qu’une autre enquête — plus approfondie et indépendante — soit menée afin d’aborder plus rigoureusement l’hypothèse de la fuite du laboratoire. En effet, plusieurs éléments alimentent encore le débat.

Même si l’enquête de l’OMS a conclu que l’une des origines possibles du SARS-CoV-2 — la libération accidentelle d’un laboratoire — était « extrêmement improbable », cette terrible possibilité n’a toujours pas été écartée. Débat : Quels enseignements tirer de l’épidémie de Covid-19 pour nos politiques de santé ? La crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 n’est pas encore derrière nous.

Débat : Quels enseignements tirer de l’épidémie de Covid-19 pour nos politiques de santé ?

Il est cependant déjà possible d’en tirer quelques enseignements pour améliorer le devenir de notre système de santé. Pour cela, il ne faut pas se contenter de chercher en quoi cette crise vient valider nos analyses antérieures, mais également d’examiner en quoi elle les remet en cause. Il convient également de ne pas imaginer que les crises sanitaires à venir seront en tout point similaires à celle que nous traversons aujourd’hui.

Vers un quatrième âge sanitaire ? En 1971, l’Américain Abdel Omran introduisait la notion de transition épidémiologique. L’âge de la pestilence et de la famine (« Age of pestilence and famine ») : la mortalité est élevée et fluctuante, empêchant ainsi une croissance soutenue de la population. La crise que nous connaissons constitue peut-être le début d’un quatrième âge sanitaire, caractérisé par le développement de pandémies et une forte prévalence des pathologies chroniques. Les origines du Covid-19. Thrombose et vaccin covid : les signes qui doivent alerter. Covid-19 : ce qu’il faut savoir sur le variant brésilien P.1 – Réalités Biomédicales. Au Brésil, l’épidémie de Covid-19 est aujourd’hui dominée par plusieurs lignées virales SARS-CoV-2 qui ont toutes en commun de posséder la mutation E484K dans la protéine S (spike ou spicule), qui permet au virus de se fixer sur les cellules qu’ils infectent.

Covid-19 : ce qu’il faut savoir sur le variant brésilien P.1 – Réalités Biomédicales

Cette mutation est problématique dans la mesure où elle peut contribuer à un échappement aux anticorps. Parmi ces lignées virales brésiliennes, le variant P.1 est considéré comme préoccupant (Variant of Concern ou VOC en anglais). Deux autres lignées, baptisées P.2 et N.9, sont considérées comme des variants à suivre, encore appelés variants d’intérêt (Variants Of Interest ou VOI en anglais). Les variants VOC P.1 et P.2 ont évolué au Brésil à partir du même lignage (B.1.1.28) alors que le VOI N.9 dérive, lui, d’un autre lignage (B.1.1.33). Ce dernier est probablement apparu dans ce pays en août 2020 et s’est répandu dans différents états des régions Sud-Est, Sud, Nord et Nord-Est.

Pourquoi la Covid-19 tue-t-elle plus d’hommes que de femmes ? Plus d’un an après sa première apparition en Europe, le coronavirus continue de décimer chaque jour des milliers de vies. Venu tout droit de Chine, ce virus s’est rapidement propagé dans plusieurs pays du monde, imposant la mise en place de mesures sanitaires exceptionnelles de la part des dirigeants. L’infection, qui peut s’apparenter à une simple grippe, peut dans certains cas s’avérer mortelle. Mais selon plusieurs sources, la Covid-19 tue deux fois plus d’hommes que de femmes. Que sait-on du rôle des écoles dans l’épidémie de Covid-19 ? Cinq experts répondent.

La question de la fermeture des écoles fait l’objet de débats récurrents depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Il est désormais clair que les formes sévères de la maladie ne touchent que très exceptionnellement les enfants. Mais qu’en est-il de la capacité des plus jeunes à transmettre le virus ? Qui sont les personnes les plus à risque d’être réinfectées par le coronavirus ? Les cas de réinfection au coronavirus sont désormais connus des scientifiques, mais qui sont les personnes les plus vulnérables face à ce phénomène ? Cela vous intéressera aussi [EN VIDÉO] Quand est apparu le coronavirus ? Alors que le premier cas officiel recensé en Italie date du 20 février 2020, des patients avec des anticorps contre le coronavirus ont été identifiés dans le pays dès septembre 2019. Comment un virus, qui s’est avéré par la suite aussi meurtrier, a-t-il pu passer inaperçu pendant des mois ? Pollen et covid : un cocktail explosif ?

Le printemps revient et avec lui, le pollen. Et cela pourrait aggraver encore le nombre de contaminations au covid-19, selon une étude publiée le 8 mars 2021 dans le journal scientifique PNAS. Encadrée par des chercheurs de l’université allemande de Munich, cette étude internationale établit un lien entre la hausse de la concentration de pollen dans l’air et le taux d’infection au SARS-CoV-2. Plus il y a de pollen, plus il y a d’infections Pour leur recherche, les scientifiques ont collecté plusieurs données dans 130 localités réparties dans 31 pays sur les cinq continents : les concentrations de pollen dans l’air, les conditions météorologiques, le nombre d’infections au coronavirus mais aussi la densité de population et les mesures de confinement locales, entre le 1er janvier et le 8 avril 2020.

Résultat : selon les chercheurs, le pollen en suspension dans l’air pourrait expliquer 44% de la variation des taux d’infection. Une réponse immunitaire moins forte Porter un masque filtrant. Covid-19 et comorbidités : quelles sont les personnes les plus à risque ? Rappelant la nécessité de vacciner les personnes les plus vulnérables contre le covid-19, la Haute autorité de santé (HAS) a actualisé ses recommandations relatives aux facteurs de risques de développer une forme grave de la maladie. Avec chaque jour en moyenne plus de 20 000 nouveaux cas de contamination par le covid-19, la vaccination des personnes les plus vulnérables est un enjeu central.

Rappelant la nécessité de booster la campagne de vaccination, la HAS actualise aujourd’hui ses recommandations relatives aux facteurs de risque de développer une forme grave de la maladie, sur la base d’une revue exhaustive de la littérature et de l’analyse de près de 200 études parues depuis son premier travail. COVID-19 : Comment la génétique joue un rôle clé dans l’immunité. Ces virologues rappellent que les anticorps neutralisants se développent dans les 2 semaines qui suivent l’infection par le SRAS-CoV-2.

Leur étude montre cependant que la réponse immunitaire individuelle peut être limitée par un ensemble de gènes variables, nommé complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) qui codent pour des protéines de surface cellulaire essentielles pour le système immunitaire adaptatif. Précisément, l’équipe du Dr Maurizio Zanetti, professeur de médecine et du Dr Hannah Carter, professeur agrégé de médecine à l’UC San Diego s'intéresse à la manière dont le CMH interagit avec 2 types de lymphocytes ou cellules immunitaires, T et B. Quels sont les symptômes des variants du Covid ? Les 10 signes à surveiller. Depuis leur apparition en Afrique du Sud, en Angleterre ou encore au Brésil, les variants du virus font l’objet d’une attention accrue.

Interrogé par nos confrères de Medisite, le professeur Stéphane Gayet fait le point sur les symptômes à surveiller, notamment en ce qui concerne le variant britannique, déjà présent sur le sol français. Si l’évolution d’un virus est un phénomène normal, cela n’empêche pas les autorités sanitaires de surveiller la situation de près.

En effet, l’émergence de nouveaux variants peut inquiéter dès lors que la transmissibilité augmente ou que le virus est susceptible d’échapper à notre réponse immunitaire, comme l’indiquait le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies dans un document daté du 29 décembre. Calculateur Queue Vaccin France. Mieux comprendre les limites des modèles épidémiologiques de COVID-19 grâce à une approche statistique et dynamique. Avec le Covid-19, on met enfin le nez sur la perte de l'odorat. Le déficit olfactif, l’un des effets du Covid-19, génère de réelles difficultés dans la vie sociale, pouvant se traduire par une tendance à l’isolement ou des symptômes dépressifs.

Dans ce billet publié avec Libération, trois spécialistes livrent leur analyse et appellent à une meilleure prise en charge médicale. Une fois par mois, retrouvez sur notre site les Inédits du CNRS, des analyses scientifiques originales publiées en partenariat avec Libération. La pandémie de Covid-19 nous a mis le nez dessus : oui, on peut être malade de l’odorat, le perdre brutalement, le récupérer très vite… ou non. Et cela a des effets considérables sur la vie quotidienne. Les seuls, peut-être, à se réjouir discrètement de cette publicité inattendue furent les « anosmiques » d’antan, ceux d’avant le coronavirus.

Des troubles très répandus avant l’épidémie. Quand le Covid-19 attaque les neurones. Sur les traces du Covid-19 dans les égouts de Paris. Comment la pandémie bouleverse nos interactions sociales. Covid-19 : 73 experts appellent à se supplémenter en vitamine D. Un nombre croissant d’études scientifiques montrent que la supplémentation en vitamine D (sans remplacer la vaccination) pourrait contribuer à réduire l’infection par le SARSCoV-2 ainsi que le risque de formes graves de COVID-19, de passages en réanimation et de décès. Face à ce constat, un groupe de 73 experts (en grande majorité des professeurs d’Université de différentes spécialités médicales) et 6 sociétés savantes nationales réunis autour du Pr Cédric Annweiler, chef du service de Gériatrie au CHU d’Angers, et du Pr Jean-Claude Souberbielle, du service des explorations fonctionnelles de l'hôpital Necker-Enfants Malades à Paris, appellent à supplémenter toute la population en vitamine D, et non uniquement les personnes les plus à risque.

Covid-19 : entre science et politique, quelle confiance ? Introduction du dossier de Science et pseudo-sciences n°335 Science, confiance et politique sont les trois dimensions d’un espace aux interactions complexes. Comprendre l'univers des biotechs, à l'origine des premiers vaccins anti-Covid. Coronavirus: how to declare a war, to lose it battle after battle, until when? - Theatrum Belli. Covid-19 : quand et dans quel ordre apparaissent les premiers symptômes ?