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Apprentissage pedagogique

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La Transposition Didactique. La prise de notes visuelle - MAO Techno. Constructivisme ou enseignement explicite. L’enseignement explicite est parfois présenté en opposition aux théories constructivistes et socioconstructivistes. Cet article présente les liens qui existent entre ces conceptions pédagogiques et didactiques, pour dépasser une opposition stérile et tenter une appréhension globale de l’acte d’enseigner. L’enseignement explicite [1], ou enseignement efficace, trouve ses théoriciens chez Clermont Gautier, Steve Bissonnette et Mario Richard [2].

Ils s’appuient sur des recherches comme le projet Follow Through [3]. Cette démarche correspond à des « méga-analyses » (c’est-à-dire des compilations de méta-analyses) de recherches en sciences humaines de par le monde, dans le but d’augmenter la force de la preuve par des échantillons de plus en plus grands. On trouve également la méga-analyse conduite par John Hattie [4] qui semble aboutir à des résultats similaires. Ces études font apparaitre une forte prépondérance de « l’effet-maitre » sur la réussite des élèves. Et le constructivisme ? Pourquoi formons-nous des têtes bien pleines plutôt que bien faites ? – Mondes Sociaux. CC Pixabay OpenClipart-Vectors Depuis Montaigne, les enseignants ont la réputation de savoir remplir les têtes sans pour autant les former. Régulièrement, on explique que l’Ecole devrait contribuer à former des élèves intelligents plutôt que des chiens savants ou des magnétophones enregistreurs et qu’elle devrait permettre aux élèves de généraliser leurs connaissances, de les transférer, voire d’apprendre à apprendre.

Voulant sans doute contribuer à cette noble ambition, les chercheurs en psychologie de l’apprentissage ou de l’éducation tentent, depuis la fin du 19ème siècle, de comprendre, d’expliquer et de prédire comment les humains apprennent des connaissances générales au sens de connaissances utilisées dans un ensemble de situations, ensemble bien plus vaste que celui des situations qui ont servi à les apprendre. Par exemple, savoir résoudre des problèmes, raisonner, comprendre, catégoriser ou argumenter sont des connaissances générales. Geary D. CC PublicDomainPictures.net. Conférence d'André TRICOT "Comment varier les plaisirs quand on enseigne"

La pyramide des besoins de Maslow d’un point de vue pédagogique | madamemarieeve. Le psychologue Abraham Maslow a établi une hiérarchie des besoins en faisant des recherches sur la motivation. Il a ainsi réalisé, dans les années 1940, la pyramide des besoins.

Le fonctionnement doit être perçu tel un escalier. L’individu doit satisfaire les besoins qui sont à la base afin de pouvoir réaliser ceux qui sont au niveau supérieur. Le plus haut niveau étant le besoin de s’épanouir. Voici l’explication de chacun des niveaux. (J’ai récemment découvert l’outil de présentation Prezi, je vous invite donc à aller voir l’explication ici) Besoins physiologiques: Ils sont liés à la survie. Besoin de sécurité : Ce besoin se réfère au fait que tout individu doit se protéger des dangers.

Besoin d’appartenance et affectif : Ce besoin a une dimension sociale. Besoin d’estime : Il est le prolongement du besoin précédent. Besoin de s’épanouir : Ce besoin se retrouve au sommet des aspirations humaines. Nous devons tenir compte, en tant qu’enseignant, de ces besoins. Apprendre à apprendre : les évocations de la gestion mentale. Définition et nature des évocations mentales Guy Sonnois, pédagogue spécialisé en gestion mentale, nous rappelle de ne pas confondre “percevoir” et “évoquer”. La perception est une activité sensorielle (effectuée par les sens de la perception). L’évocation est ce qui rend présente cette réalité dans notre cerveau sous formes d’images mentales (ici “images” signifie ce qui est imaginé donc ces images ne sont pas forcément visuelles).

Les images mentales se passent toujours à l’intérieur (auxquelles les autres personnes ne peuvent pas avoir accès de l’extérieur). Les évocations mentales sont la réponse aux questions : Comment ça se passe dans ta tête ? Pour être mises au service des apprentissages scolaires, les évocations doivent être rapport avec la perception (par exemple, penser à un match de foot – évocation- pendant un cours de maths – perception- est inefficace pour la compréhension et la mémorisation des concepts mathématiques présentés lors de ce cours). Evocations concrètes. Éloge de l'erreur : apprendre, c'est comprendre pourquoi on se trompe !

Apprenez à échouer ou vous échouerez à apprendre. – Tal Ben Shahar (psychologue) Les erreurs sont un sujet de discussion qui soulèvent les passions. Dans la conception traditionnelle, et bien répandue à l’école, l’erreur est souvent quelque chose de négatif. Elle se pense en termes de manque (ignorance, non acquisition ou non maîtrise, absence de travail ou d’efforts). La responsabilité de l’erreur est donc souvent renvoyée du côté de l’enfant (qui n’a pas écouté, qui n’a pas assez travaillé, qui n’a pas bien lu l’énoncé, qui a mal compris, qui ne s’est pas forcé), exceptionnellement du côté de l’adulte (parent ou enseignant qui a mal expliqué). Dans la conception traditionnelle, il suffit donc de combler ce manque et de : réexpliquer,encourager les enfants à travailler par des récompensespunir pour qu’ils se mettent au travail,proposer de nouveaux exercices pour s’entraîner plus.

Pourtant, apprendre, c’est comprendre pourquoi on se trompe. Comment as-tu fait ? 1. 2. C’est quoi ? Comment ? 16 manières différentes de reconnaître la valeur du travail des élèves. Dans son livre Des enseignants qui apprennent, ce sont des élèves qui réussissent, François Muller propose seize manières différentes de reconnaître la valeur du travail des élèves. Il écrit que la relation pédagogique naît de la connaissance réciproque et d’une reconnaissance de l’autre et de son travail. La manière de donner un retour d’informations aux élèves impacte la manière dont ils s’estiment. Or le sentiment de compétence, l’espoir de pouvoir s’améliorer et la reconnaissance des efforts et du potentiel sont des clés dans la réussite scolaire.

La qualité de la relation enseignant.e/ élève est déterminante dans la qualité des apprentissages des élèves. 1.Reconnaître la valeur intrinsèque du travail (sans élément de comparaison). 2.Identifier 3 points forts. 3.Inscrire le travail dans une dynamique de progression (des notes qui progressent bien que sous la moyenne sont des éléments à encourager). 4.Identifier à travers le travail une qualité ou encore une compétence de l’élève. Related. 5 stratégies de mémorisation plus efficaces que la relecture simple. Dans le livre Mets-toi ça dans la tête, Brown, Roediger et McDaniel expliquent que la simple relecture pour apprendre et réviser des cours ou leçons a plusieurs arguments décisifs en sa défaveur : elle prend beaucoup de temps (faire des lectures répétées à intervalles courts est coûteuse en temps et produit des effets négligeables sur les apprentissages);elle ne produit pas de mémoire à long terme (la relecture et la répétition ne fonctionnent pas pour un apprentissage durable.

En revanche, il est pertinent de relire un texte si un temps suffisant s’est écoulé depuis la première lecture. Le seul contexte dans-lequel des relectures peuvent être efficace est dans le cas de relectures espacées dans le temps et régulièrement réactivées.) Toutes ces stratégies d’apprentissage préconisées par les sciences cognitives ont en commun de : -s’entraîner à se remémorer les nouveaux apprentissages grâce à une auto évaluation -espacer les séquences d’entraînement.

3 leviers de la mémoire à long terme : une vidéo à montrer aux enfants et ados. 1.La répétition : création de liens entre les neurones par la répétition des informations La répétition seule est inefficace pour une mémorisation à long terme. 2.La motivation : un état d’attention, d’intérêt et/ou d’émotions Intégrer des éléments humoristiques, exagérés, en lien avec des choses qui procurent du plaisir permet de rendre un contenu inoubliable. 3.L’indexation : les associations d’idées Pour mieux se souvenir d’une information, il faut la relier à tout ce qu’on a pu apprendre auparavant.

Une vidéo de l’Inserm Related Les bienfaits du jeu d’échecs pour les enfants : résolution de problèmes, mémoire, concentration Les bienfaits du jeu d’échecs pour les enfants : résolution de problèmes, mémoire, concentration Un article inspiré par l'équipe du blog apprendre-les-echecs-24h.com, composée du 4ème joueur français, d'un entraîneur de l'équipe de France, d'un docteur en mathématiques et d'un coach. In "Jeux pédagogiques" Comment se concentrer efficacement (et rester concentré) : la technique PIM. Une vidéo pédagogique de l’INSERM pour apprendre à se concentrer efficacement (et rester concentré). L’acronyme PIM pour aider les enfants à se souvenir de la meilleure manière de se concentrer : P : perceptionI : intentionM : manière d’agir A chaque chose que nous faisons correspond un PIM : être concentré.e, c’est en effet Percevoir ce qui est le plus important pour ce que nous avons l’Intention de faire et y réagir de la bonne Manière.

Décider quelle Perception, quelle Intention et quelle Manière d’agir nous voulons privilégier permet de gagner en concentration et en efficacité d’action. Convoquer un PIM peut passer par trois questions à se poser dans les situations qui nécessitent attention et réflexion : Que dois-je regarder, écouter, ressentir en priorité ? Avec un PIM pour chaque activité, les enfants et adolescents sauront toujours comment se concentrer. Quelle perception ? Related Les conseils d'une orthophoniste pour rester concentré et réviser efficacement In "Lycée et plus" Pourquoi est-il important d'expliquer la neuroplasticité aux enfants ? Beaucoup d’élèves pensent que l’intelligence est une donnée fixée à la naissance alors qu’elle s’acquière et se développe tout au long de la vie.

Les élèves les plus en difficulté ont tendance à croire que la quantité d’intelligence est fixée à la naissance : on naîtrait intelligent ou bête et rien ne peut y changer. Or cette croyance est un non sens scientifique. La vérité est que plus le cerveau est stimulé de manières différentes, plus il se développe. Il en résulte que beaucoup d’élèves se brident eux-mêmes alors que l’intelligence se développe, se travaille et a des formes multiples. La neuroplasticité signifie qu’ à chaque instant de notre vie, le cerveau change et se reconfigure. Carol Dweck, psychologue américaine et auteure de Une nouvelle psychologie de la réussite, a fait une découverte : Développer une mentalité de croissance peut faire la différence face à une difficulté. – Julie Bazinet Cette vidéo illustre bien le concept de neuroplasticité aux enfants : Related.

Fonder la pédagogie sur des preuves, non sur des intuitions : les données des sciences cognitives peuvent-elles être mises au service de l'école ? Peut-on parler de neuro-éducation ? Individualisation, personnalisation, pédagogie différenciée ou différenciation: quelques clarifications... | Archive ouverte UNIGE.