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Poverty in dvped countries

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Monique Pinçon-Charlot : « La violence des riches atteint les gens au plus profond de leur esprit et de leur corps » Basta ! : Qu’est-ce qu’un riche, en France, aujourd’hui ? Monique Pinçon-Charlot [1] : Près de 10 millions de Français vivent aujourd’hui en-dessous du seuil de pauvreté. Celui-ci est défini très précisément.

Mais il n’existe pas de « seuil de richesse ». C’est très relatif, chacun peut trouver que son voisin est riche. Et pour être dans les 10 % les plus riches en France, il suffit que dans un couple chacun gagne 3000 euros. Nous nous sommes intéressés aux plus riches parmi les riches. Pourquoi est-il si difficile de définir cette classe ? La richesse est multidimensionnelle. A cela s’ajoute la richesse sociale, le « portefeuille » de relations sociales que l’on peut mobiliser. Il existe aussi une grande disparité entre les très riches... Bernard Arnault, propriétaire du groupe de luxe LVMH, est en tête du palmarès des grandes fortunes professionnelles de France, publié chaque année par la revue Challenges. Comment s’exerce aujourd’hui ce que vous nommez « la violence des riches » ? 440.000 pauvres de plus en France, selon l'Insee. "Depuis le début de la crise, en 2008, le niveau de vie a augmenté pour les Français situés dans la moitié supérieure de l'échelle des revenus, alors qu'il a diminué pour les autres".

Cette déclaration de Jérôme Accardo, chef du département des prix à la consommation, des ressources et des conditions de vie des ménages de l'Insee, résume une idée largement répandue au sein de la population française. En effet, les résultats de l'étude "Revenus et patrimoines des ménages" de l'Insee, publiée le 24 avril, et qui porte sur l'année 2010, confirment un sentiment général: le niveau des vie des Français stagne, voire baisse. Celui de la majorité des ménages a ainsi diminué de 0,5% par rapport à 2009, pour atteindre 1610 euros par mois (soit 19.270 euros par an). Environ 440.000 personnes de plus sont tombées sous le seuil de pauvreté, le taux de pauvreté monétaire ayant atteint 14,1% de la population.

Des inégalités croissantes entre riches et pauvres. BUSINESS & IMPACT. Retrouvez la synthèse de l'étude ici. Retrouvez la présentation générale de l'étude avec un zoom sur les services financiers, la nutrition, le logemeent, l'emploi, la santé, la santé, l'énergie du domicile et l'étude intégrale en cliquant ici. Download the full version in english here. 16% de la population européenne vit en situation de pauvreté Ashoka, avec le soutien pro bono d'Accenture, a mené une étude européenne dont les conclusions invitent les entreprises, les pouvoirs publics et la société civile à créer de nouveaux modèles à la croisée du social, du privé et du public.

Ces modèles hybrides peuvent résoudre à grande échelle les problèmes sociaux et environnementaux touchant les populations pauvres au premier chef. Dans les 7 pays concernés, 50 millions de personnes (soit 16% de la population) vivent dans la pauvreté et ont des besoins (logement, d’alimentation saine, de santé, d’éducation, de finances, etc.).

Une réalité : vivre avec 18€ par jour. Conférence nationale contre la pauvreté: ce qu'il faut retenir. SDF : devons-nous baisser les bras ? Une assistance aux SDF : réponse à l’urgence La France est la 5ème puissance économique mondiale, derrière les États-Unis, la Chine, le Japon, l'Allemagne et devant le Royaume-Uni. Pourtant, même avec ce rang, des personnes vivent en France dans la plus grande des misères et bien souvent loin des regards et dans une totale indifférence. Pourtant vivre, ou plutôt survivre à la rue est une épreuve permanente. Y abandonner des gens est une atteinte aux droits de l’homme. Des mesures ont certes été prises ces dernières années pour ouvrir davantage de places en centres d’hébergement, surtout l’hiver, mais elles restent insuffisantes et inadaptées.

Nombreux sont les enfants, les femmes et les hommes qui continuent à dormir dans la rue ou dans des abris précaires malgré des hivers très rigoureux, humides et froids. Quelques chiffres Le nombre de sans abri ou de sans domicile fixe en France aujourd’hui est difficile à évaluer. La prise en charge. La population des sans-abri en France. Les sans-abri Selon un rapport de la Cour des comptes publié en 2011, le nombre de sans-abri en France avoisine 150 000. Ils se concentrent principalement en Île-de-France, Rhône-Alpes, Nord-Pas-de-Calais et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cette population a fortement augmenté au cours des dix dernières années et le profil des personnes en difficulté s’est profondément transformé, en particulier depuis le début de la crise économique.

Les familles, notamment monoparentales, constituent désormais la moitié de la population. Les jeunes et les actifs sont également plus nombreux, de même que les migrants, notamment du fait de l’allongement de la procédure du droit d’asile. Les dispositifs d’hébergement existants Dans un rapport présenté en janvier à l’Assemblée nationale, les députés Danièle Hoffman-Rispal (PS) et Arnaud Richard (UMP) évaluent le nombre de places d’hébergement disponibles pour les personnes sans domicile à environ 80 000. 15 000 chambres d’hôtelréservées aux sans-abri. Social impact bonds: la solution pour financer les politiques sociales?

En août 2012, la ville de New York a annoncé le lancement de l’un des premiers financements par “social impact bond” (des obligations à impact social, SIB) aux Etats-Unis, en partenariat avec Goldman Sachs. Ces partenariats public-privé visent à financer des politiques sociales publiques. Les bailleurs peuvent bénéficier d’un retour sur investissement allant jusqu'à 13%, mais à condition que les projets dans lesquels ils ont investis réussissent. Cette annonce a fait des vagues, et pose la question de l’efficacité de ce types de système, aussi appelés "pay-for-success" (payer pour la réussite). Que sont les “Social Impact Bond”? Les SIB se sont d’abord développés au Royaume-Uni dès 2010. Pour beaucoup, ils représentent un outil supplémentaire qui permettra aux gouvernements de financer de manière nouvelle les politiques qui visent à résoudre des problèmes sociaux, alors que les collectivités peinent à trouver des fonds.

Un instrument de financement innovant Soulager les contribuables. Conférence Rio+20 : le monde ne peut plus croître aux dépens des plus démunis estime l'ONG CARE. Pour CARE, il est urgent d’agir : le changement climatique et l’insécurité alimentaire sont des menaces qui pèsent essentiellement sur les épaules des plus pauvres. Leurs vies sont de plus en plus affectées par des catastrophes violentes telles que les inondations ou sécheresses. Ils sont démunis pour faire face à ces situations de détresse. CARE plaide pour aider les populations à augmenter leur résilience : il faut renforcer la capacité des familles à protéger leurs vies et leurs moyens d’existence face aux catastrophes.

D’ici à 2030, les besoins de la planète devraient croître d’au moins 50 % pour la nourriture, 45 % pour l’énergie et 30 % pour l’eau simplement pour répondre aux besoins de l’accroissement de la population. Et pourtant, notre modèle actuel de développement dégrade notre environnement. "Trop peu de progrès ont été réalisés, ces 20 dernières années. Le rapport met en avant les recommandations suivantes pour Rio+20 : Près de 46 millions d'Américains vivent grâce à des bons alimentaires. Près de 46 millions d'Américains, soit 15 % de la population, vivait en avril 2011 grâce à des bons alimentaires, a indiqué vendredi 5 août le ministère de l'agriculture des Etats-Unis.

Ce chiffre record a augmenté de 2,5 % entre mai 2010 et avril 2011. Les Etats où les allocataires sont les plus nombreux sont le Texas (3,9 millions), la Californie (3,7 millions), la Floride (3 millions) et New York (3 millions). L'Alabama, Etat du Sud, a pour sa part doublé le nombre de ses allocataires, passant de 800 000 à plus de 1,7 million. Ce bond spectaculaire est dû en grande partie, selon un responsable du ministère, à la série de tornades qui a touché fin avril cet Etat, faisant 210 morts, plus de 1 700 blessés et des destructions massives. Les bons alimentaires, qui font partie du programme SNAP d'assistance supplémentaire à l'alimentation, peuvent être demandés sous conditions, en fonction notamment d'un plafond mensuel de ressources selon la taille de la famille.