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Nourrir les villes

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Green Guerilla - ARTE. Comment nourrira-t-on les mégapoles du futur ? Depuis la publication du désormais fameux rapport du McKinsey Global Institute sur les mégapoles de 2025, nous en savons un peu plus sur les véritables rapports de force qui structureront progressivement les relations internationales dans les prochaines décennies.

Comment nourrira-t-on les mégapoles du futur ?

Les Etats d’aujourd’hui (entre 185 et 193 selon les critères de reconnaissance utilisés) devraient conserver leurs contours géographiques et leurs prérogatives apparentes mais, de plus en plus, pour ce qui concerne la production, les investissements, la consommation et les échanges, le monde « utile » sera circonscrit aux 600 plus grandes villes du monde. En 2025, tout comme en 2007, ces 600 villes produiront 60 % de la richesse mondiale, mais la composition de ce peloton de tête urbain aura considérablement changé. Concentrations humaines Quelques chiffres pour prendre la mesure du basculement. Comment nourrir ces mégapoles dans un monde aux ressources naturelles de plus en plus limitées ?

Rappelons le contexte. Insectes, algues et viande artificielle vont-ils nourrir la planète. La Terre pourra-t-elle nourrir 9 milliards d'êtres humains en 2050 ?

Insectes, algues et viande artificielle vont-ils nourrir la planète

Alors que la démographie ne cesse d'augmenter, cette question taraude tant les scientifiques que les économistes et hommes politiques. Selon l'ONU, nous devrons presque doubler notre production alimentaire, adopter de nouvelles technologies et éviter le gaspillage. Septembre 2010 L’agriculture urbaine : un outil multidimensionnel pour le développement des villes et des communautés. Sous la direction de Eric Duchemin (VertigO - La revue électronique en sciences de l’environnement) (Institut des sciences de l’environnement, Université du Québec à Montréal) (Université du Québec à Montréal), Luc Mougeot (CRDI, Canada) et Joe Nasr (Collège Ryerson, Canada) Depuis maintenant plus d’une décennie - selon la plus récente estimation disponible – ils sont mondialement environ 800 millions à pratiquer l’agriculture urbaine (AU). 200 millions d’entre eux réalisent de la production de marché et 150 millions le font à plein temps.

septembre 2010 L’agriculture urbaine : un outil multidimensionnel pour le développement des villes et des communautés

Ces gens produisent environ 15% de la production mondiale de nourriture. Des serres sur les toits! «Nous sommes les premiers au monde!»

Des serres sur les toits!

, indique le président-fondateur des Fermes Lufa, Mohamed Hage, 29 ans. D'une superficie de 9450 mètres carrés, la serre, située dans l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville, tout près du Marché central, est petite comparée à certaines serres industrielles, qui peuvent être jusqu'à 10 fois plus grandes, comme c'est le cas des entreprises Demers et Sagami. Quant à Savoura, il s'agit du plus grand producteur de la province, avec un total de 18 hectares répartis dans cinq complexes au Québec. La polyculture de Lufa (tomates, concombres, aubergines, haricots verts et autres légumes) est destinée à une clientèle de proximité. L’agriculture en ville : Et si c’était possible. Avec près de quatre vingt cinq mille résultats sur le moteur de recherche Google, les serres hydroponiques, malgré un qualificatif relativement barbare (et qui ne figure d’ailleurs pas dans les dictionnaires des logiciels de traitement de texte), sont loin d’être complètement inconnues au bataillon.

L’agriculture en ville : Et si c’était possible

Elles pourraient surtout constituer une alternative efficace à l’agriculture intensive aujourd’hui critiquée de toutes parts. « Démantèlement d’une serre hydroponique », « une serre hydroponique a été découverte ». Agriculture urbaine. Rennes - ville du futur. Fermes urbaines. Le Monde.fr : Supplément spécial. Près de 60 % de l’Humanité se concentre aujourd’hui dans les zones urbaines.

Le Monde.fr : Supplément spécial

D’ici 2050, cette proportion devrait atteindre 80 %, et la planète gagnera au bas mot 3 milliards d’habitants. Même en anticipant certaines évolutions technologiques, l’agriculture traditionnelle ne pourra pas répondre à la demande alimentaire : 80 % des surfaces arables du globe sont déjà en exploitation, et 15 % de ces sols ont même été épuisés (agriculture intensive, pollution, désertification…). Heureusement, architectes, designers et ingénieurs agronomes allient leurs compétences pour inventer la ferme de demain : au cœur des villes, et… à la verticale ! Force est de constater que l’agriculture intensive « sature ». Le boom des fermes urbaines à New-York. « Big Apple » (la grosse pomme) n’a jamais si bien porté son surnom.

Le boom des fermes urbaines à New-York

Depuis quelques années, les toits de la ville se couvrent de jardins potagers qui permettent aux citadins de renouer avec leurs racines et de goûter aux produits frais à moindre coût. À Brooklyn, épicentre de cette révolution verte, Frieda Lim a quitté le monde de la mode pour se convertir à l’agriculture. Sa ferme miniature, installée à plusieurs mètres d’altitude grâce à la culture semi-­hydroponique (sur des substrats artificiels donc peu gourmande en eau et en terre), lui permet de nourrir sa famille. La jeune femme rêve désormais de créer une école de jardinage et d’essaimer ces nouveaux modes de production dans le terreau fertile de la métropole. « ferme verticale » Loin d’être anecdotiques, ces fermes urbaines cultivées par des particuliers témoignent d’un profond changement des mentalités.

Quel goût pour ces légumes ? The Vertical Farm Project - Agriculture for the 21st Century and Beyond. Nourrir le monde en 2050. Nourrir les villes. Différents modèles ont récemment vu le jour, qui sont aux antipodes les uns des autres.

Nourrir les villes

Les Fermes Lufa. Urban Gardening - FR.