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Liberté d'expression

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Le blasphème existe-t-il dans notre droit. « Laissez tout attaquer, à condition qu'on puisse tout défendre...

Le blasphème existe-t-il dans notre droit

Je dirai même : laissez tout attaquer afin qu'on puisse tout défendre ; car on ne peut défendre honorablement que ce qu'on peut attaquer librement », plaidait Georges Clemenceau, alors député de Montmartre, au sujet du délit de blasphéme lors de la discussion sur la loi de 1881 au Palais Bourbon. C’est dans cet esprit que la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse a abrogé l'article 1er de la loi du 25 mars 1822 faisant délit de l'outrage aux religions reconnues par l'État « par voie de presse ou par tout autre moyen de publication ». L’actualité récente, des attaques meurtrières visant la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo à l’assassinat d’un professeur qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves, constitue une remise en cause du droit au blasphème par des actes terroristes. Le droit au blasphème est, dans ces sinistres circonstances, revenu sur le devant du débat public. La Laïcité en 3 minutes.

Liberté d'expression. Les clés des médias : la liberté d'expression et ses limites. Les clés des médias : Ça veut dire quoi le blasphème ? Les clés des médias : à quoi sert la caricature ? (6) De Jésus à Trump, une histoire de la caricature - #CulturePrime. La caricature dans l'Histoire de France.

L'histoire de la caricature en France. Cet article date de plus de six ans.

L'histoire de la caricature en France

Publié le 20/01/2015 16:52 Mis à jour le 20/01/2015 16:52 Durée de la vidéo : 4 min. Article rédigé par En France, la liberté d'expression est une tradition depuis la Révolution française. Personne n'échappe à la satire qui est même devenue un art. La liberté d'expression est une tradition française.

Une poire est utilisée pour contourner la censure. La caricature en France, du Moyen Age à nos jours. En France, c'est au XVIIIe siècle mais surtout à partir de la Révolution que l'art de la caricature, ce mode d'expression au graphisme assassin - quoique pas toujours - va enrichir les pages de la presse alors en plein essor, et fait depuis partie du jeu politique.

La caricature en France, du Moyen Age à nos jours

La nourriture première de la caricature est l'observation. Savoir observer et déceler les traits physiques à partir desquels le coup de crayon de l'artiste fera passer un tout autre message...souvent moqueur, exagéré, grossier, évolutif, en adéquation avec son temps, ou même ravageur et explosif lorsqu'il s'agit de toucher aux croyances et aux dogmes. Le monde vu par la caricature Et que dire du Moyen Age, « La caricature destinée à ridiculiser certains défauts de l'Eglise existe depuis des siècles : le Moyen Age, avec son goût pour le monstrueux, en a donné des exemples fameux en particulier dans les manuscrits enluminés.

Definitions, reproductions, réactions Caricature ou pas, elle fait réagir. Caricature vox populi Notes (VI) La caricature dans l'histoire. Quel est l'héritage de la caricature ?

La caricature dans l'histoire

Comment s'est-elle inventée ? Si aujourd'hui la représentation satirique s'inscrit essentiellement dans les dessins de presse et l'ensemble des journaux, la caricature s'est construite aussi selon différents modes d'expression du grotesque qui ont varié dans l'histoire de France. Tragédies, comédies et satires antiques C'est le philosophe Aristote qui rend compte le premier du comique dans l'histoire. C'est lui qui parle, dans sa Poétique, non pas de la "caricature" mais de la représentation grotesque de l'homme : "on imite toujours des personnages qui agissent, et ceux-là ne peuvent qu'être bons ou méchants, il faut nécessairement les représenter ou meilleurs que nous sommes ou pires, ou semblables au commun des mortels". Daumier. La Révolution de 1789 va multiplier ces images (mille cinq cents gravures satiriques entre 1789 et 1792) et la demande suscitée par l'actualité va être à l'origine d'un appareil de production organisé.

Daumier

Des journaux hebdomadaires comme Les Révolutions de France et de Brabant de Camille Desmoulins ou les Révolutions de Paris de l'éditeur Prudhomme font une large place au dessin, satirique pour l'un, d'inspiration plus "reportage" pour l'autre. La presse royaliste publie de son côté des caricatures anti-révolutionnaires tandis qu'en 1793 le Comité de Salut Public demande au député David de "multiplier les gravures et les caricatures qui peuvent réveiller l'esprit public et faire sentir combien sont atroces et ridicules les ennemis de la liberté et de la république".Cité dans "La caricature, deux siècles de dérision salutaire", Historia, n° 651, mars 2000, p.52.