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Commerce international

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Pa2019 01. La mondialisation des chaînes de valeur : entretien avec Ariell Reshef et Gianluca Santoni. Ariell Reshef est directeur de recherche CNRS au Centre d'Économie de la Sorbonne (Paris 1 Pantheon-Sorbonne), professeur associé à Paris School of Economics et conseiller scientifique au CEPII.

La mondialisation des chaînes de valeur : entretien avec Ariell Reshef et Gianluca Santoni

Gianluca Santoni est économiste au CEPII. Ils ont rédigé, avec Sébastien Jean, le chapitre II « Les chaînes de valeur mondiales à l'épreuve de la crise sanitaire » de la publication annuelle du CEPII, L'économie mondiale 2021 (La Découverte, coll. Repères, septembre 2020). Pour une présentation détaillée de l'édition 2021 de L'économie mondiale, vous pouvez lire le billet d'Isabelle Bensidoun et de Jézabel Couppey-Soubeyran dans le blog du CEPII (Que nous réserve l'économie mondiale en 2021 ? , 02/09/2020) et regarder la webconférence de présentation de l'ouvrage organisée par le CEPII en septembre 2020. « L'ère des chaînes de valeur mondiales n'est sans doute pas terminée, mais cette crise l'a fait entrer dans une phase nouvelle. » (S.

Compétitivité prix et hors-prix : Leçons des chaînes de valeur mondiales. Un des aspects de la compétitivité des pays réside dans leur capacité à acquérir, ou au moins maintenir, des parts de marchés à l’étranger.

Compétitivité prix et hors-prix : Leçons des chaînes de valeur mondiales

Pour cela, les facteurs liés au prix, et donc principalement aux coûts de production, sont importants. Cependant des aspects qualitatifs entrent également en ligne de compte, tels que la qualité des produits, l’innovation, la force des marques, et les politiques commerciales menées par les gouvernements (accords bilatéraux, etc.). Les chaînes de valeur: L’internationalisation croissante de la fabrication influe sur la création du revenu et de la croissance : Finances & Développement, mars 2014:

Quand les États-Unis achètent le monde, par Cécile Marin & Fanny Privat (Le Monde diplomatique, avril 2020) Après le choc : relocalisations dans l’industrie, délocalisations dans les services. Assistera-t-on à une « démondialisation complète » sur des bases nationales, comme on l’entend parfois depuis l’avènement du Covid-19 ?

Après le choc : relocalisations dans l’industrie, délocalisations dans les services

Aucune certitude. Si les relocalisations sont amenées à s’accélérer dans l’industrie, un boom des délocalisations pourrait bien advenir dans les activités de services qui concentrent pourtant la plus grande majorité des emplois. Au sens strict, la relocalisation, phénomène qui n’est pas nouveau, est le retour dans le pays d’origine d’unités de production, d’assemblage, ou de montage, antérieurement délocalisées dans les pays à faibles coûts salariaux. La production dans les pays d’origine se substitue aussi à l’approvisionnement à l’étranger en composants intermédiaires ou pièces détachées (outsourcing).

Au sens large, la relocalisation peut se définir comme le ralentissement du processus de délocalisation ou la relocalisation à proximité des marchés régionaux. Communiqués de presse 2020 - Forte chute attendue du commerce avec une économie mondiale bouleversée par la pandémie de COVID 19 - Press/855. Le commerce mondial des marchandises devrait afficher un recul de 13% à 32% en 2020 du fait de la pandémie de COVID‑19.

Communiqués de presse 2020 - Forte chute attendue du commerce avec une économie mondiale bouleversée par la pandémie de COVID 19 - Press/855

Une reprise des échanges est attendue en 2021, mais elle dépendra de la durée de l'épidémie et de l'efficacité des mesures adoptées pour y faire face. Presque toutes les régions enregistreront des baisses à deux chiffres du volume des échanges en 2020, les exportations les plus touchées étant celles de l'Amérique du Nord et de l'Asie. Il est probable que le commerce chutera plus brutalement dans les secteurs ayant des chaînes de valeur complexes, notamment l'électronique et les produits automobiles.

Le commerce des services pourrait être le plus directement touché par la COVID‑19 en raison des restrictions visant les transports et les voyages. Le commerce des marchandises avait déjà ralenti de 0,1% en volume en 2019, plombé par les tensions commerciales et le ralentissement de la croissance économique. "Les chiffres sont mauvais, c'est indéniable. Appendice − tableaux. Le Covid-19, un coup d’arrêt à la mondialisation ? (1/2) Bien malin celui qui pourrait le (pré)dire...

Le Covid-19, un coup d’arrêt à la mondialisation ? (1/2)

Avant d’en envisager les conséquences dans un second billet, contentons-nous dans celui-ci de faire le point sur le processus de mondialisation commerciale avant l’irruption du Covid-19 dans l’économie mondiale. Examen rapide en trois graphiques. Le taux d’ouverture se maintient à un niveau élevé depuis la crise financière C’est ce que montre le graphique 1 qui présente l’évolution des exportations de biens rapportées à la production industrielle (mesure de la production de biens échangeables) au niveau mondial et par grandes régions. Depuis la crise financière, les exportations mondiales progressent sensiblement au même rythme que la production industrielle, de sorte que le taux d’ouverture mondial est à un niveau similaire à celui atteint lors du pic de 2008. L’analyse des tendances régionales montre que le rééquilibrage chinois en faveur de la demande interne depuis 2009 contribue à la stagnation du taux d’ouverture mondial. . [1] G. . [2] P.