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Documentaire ou reportage ? Une frontière floue ! Rencontre avec Marc Louvat, ancien réalisateur et responsable des fonds audiovisuels de l’ICA et Xavier Lambert, Directeur des Antennes de RFO Polynésie.

Documentaire ou reportage ? Une frontière floue !

Depuis la création du FIFO*, janvier c’est le mois du documentaire à Tahiti. Politique post-vérité ou journalisme post-politique ?, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 22 novembre 2016) Un système qui, le lendemain de l’élection de Donald Trump, fait commenter l’événement par Christine Ockrent — sur France Culture… — et le surlendemain par BHL interviewé par Aphatie, n’est pas seulement aussi absurde qu’un problème qui voudrait donner des solutions : c’est un système mort.

Politique post-vérité ou journalisme post-politique ?, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 22 novembre 2016)

On ne s’étonnera pas que le thème des morts-vivants connaisse un tel regain d’intérêt dans les séries ou dans les films : c’est l’époque qui se représente en eux, et c’est peut-être bien le sentiment confus de cette époque, à la fois déjà morte et encore vivante, qui travaille secrètement les sensibilités pour leur faire apparaître le zombie comme le personnage le plus parlant du moment. Les morts-vivants Lire aussi Miguel Urban, « Crépuscule de l’“extrême centre” », Le Monde diplomatique, novembre 2016. Le « fact-checking » : une pratique féconde... mais pas auto-suffisante. Depuis quelques années maintenant mais avec une accélération certaine depuis la présidentielle de 2012, la presse pratique le « fact-checking ».

Le « fact-checking » : une pratique féconde... mais pas auto-suffisante

Il s’agit pour les journalistes de vérifier les faits, notamment à partir des déclarations des élus et candidats aux différentes élections. Disons-le d’emblée : Acrimed considère que cette pratique peut être saine et féconde pour le journalisme tel que nous le défendons. Il ne sera donc pas ici question de contester le principe du fact-checking, mais de pointer quelques limites dans son usage. Car si l’exercice n’est pas nouveau, sa constitution en genre et en rubrique particulière est plus récente, au point que cette pratique, victime de son succès, a parfois été dévoyée pour devenir dans certains cas une pratique inutile, voire contre-productive.

Explications. Des conclusions… peu concluantes : vérification ne rime pas toujours avec information Puisqu’il s’agit de vérifier les faits, jugeons sur pièce. Être historien(ne) à l’ère de l’infotainment. Hello les ami.e.s !

Être historien(ne) à l’ère de l’infotainment

Vous croyiez que nous étions morts ?! Désolé de vous décevoir. On ne va pas vous faire l’affront de vous sortir un une phrase bateau du genre « ParenThèses a mis ses activités entre parenthèses » ; vous êtes trop bons pour ça. Bon, on vient de le faire, mais ce n’est pas grave. On était juste super busy (à prononcer soupère bizzzzi), en mode Anna-Wintour-pendant-une-Fashion-week, avec colloques et aussi un peu la thèse et puis la thèse et encore la thèse. Brrrrrref. Pour ce billet de rentrée, on voulait une thématique qui claque et bien dans l’actualité. Pourquoi 90% des stats présentées dans les médias ne sont pas fiables. Déjà on est d’accord, « interprétation », ça ne renifle pas l’objectivité à 100 kilomètres.

Pourquoi 90% des stats présentées dans les médias ne sont pas fiables

Et puis « rendre les données compréhensibles par tou·te·s », ça semble sympa au premier abord, sauf que souvent, ce qui se passe, c’est qu’on jette le précieux nombre sans autre explication. Et que souvent, on ne cite même pas les sources. Un petit exemple ? Certaines études rapprochent la hausse de certaines MST (La syphilis et la gonorrhée, notamment) depuis les années 2013-2014 avec l’avènement des applications de rencontre (et en profitent pour fustiger les mécréant·e·s qui osent avoir des partenaires multiples) (Bouh). Ce dont ces études ne parlent pas, c’est de la possibilité que l’augmentation de ces deux maladies pourrait être causée par d’autres raisons, comme par exemple l’augmentation de la résistance aux antibiotiques des IST (source). Mais maintenant qu’on a ces exemples frappants et présentés de main de maître, comment fait-on pour savoir si des chiffres sont fiables ou non ?

Docteur Patrick et Mister Cohen. Déontologie journalistique à géométrie variable.

Docteur Patrick et Mister Cohen

Faut-il continuer à offrir des tribunes médiatiques à Éric Zemmour et à ses outrances ? La question, à propos de laquelle nous nous sommes récemment exprimés, a été posée par Libération, dans un article publié le 21 septembre 2016, à plusieurs journalistes, parmi lesquels Patrick Cohen. Le journaliste en charge de la matinale de France inter était en effet présent sur le plateau de « C à vous », le 6 septembre dernier, lors de l’une des plus récentes (et bruyantes) apparitions de Zemmour [1]. On a ainsi pu apprendre, comme l’a également relevé « Arrêt sur images », que Patrick Cohen a été « surpris » par les propos tenus par son invité, reconnaissant qu’il n’avait pas lu « ligne à ligne » le nouvel ouvrage de ce dernier. Et, à la question de savoir s’il conviera prochainement Éric Zemmour sur les antennes de France inter, il répond par la négative, avançant trois arguments :

TV

Internet.