Loin des élections, la jeunesse en quête de nouvelles formes d’engagement. « Si la jeunesse n’a pas toujours raison, la société qui la méconnaît et qui la frappe a toujours tort », tonnait, dans son discours du 8 mai 1968, François Mitterrand, pourtant peu apprécié des étudiants protestataires qui avaient alors lancé le plus important mouvement social français de la fin du XXe siècle.
Il faut se souvenir de cette phrase. Aujourd’hui, on n’hésite pas à taper, cette fois au sens figuré, sur les jeunes, à les dénigrer, à les mettre en cause, au premier chef sur leur civisme. La généralisation de la «garantie jeunes» aux 16-25 ans les plus précaires sur la table du gouvernement – Libération. L’Italie bloque l’accès à TikTok pour quiconque n’est pas en mesure de justifier de l’âge minimal requis. L’Italie a annoncé, vendredi 22 janvier, avoir provisoirement bloqué l’accès de TikTok aux utilisateurs qui ne sont pas en mesure de prouver qu’ils ont l’âge minimal requis par l’application pour s’inscrire.
Il s’agit là d’une mesure prise dans l’urgence, en réaction au décès d’une fillette qui participait au « jeu du foulard » sur le réseau social. L’Autorité pour la protection des données personnelles a fait savoir par voie de communiqué sa décision de « bloquer le réseau social » chinois avec effet immédiat et jusqu’au 15 février, date à laquelle il devra avoir répondu des injonctions qui lui ont été signifiées.
D’ici là, il a interdiction d’exploiter « les données des utilisateurs dont l’âge n’a pas été établi avec une sécurité absolue », a détaillé l’autorité indépendante. Cette mesure doit en principe rendre impossible la création d’un compte si un utilisateur ne fournit pas la preuve qu’il a l’âge minimal requis. Stanislas Guerini propose un « prêt » de 10 000 euros pour chaque jeune de 18 à 25 ans. Alors qu’Emmanuel Macron s’apprête à prendre de nouvelles mesures en faveur de l’égalité des chances, le délégué général de La République en marche (LRM), Stanislas Guerini, a prévu de présenter dix propositions sur cette thématique, lundi 25 janvier, lors d’un bureau exécutif du parti présidentiel.
En dehors de « la mise en place d’une couverture universelle de santé pour les 16-25 ans » ou la volonté d’« accélérer la mise en œuvre du revenu universel d’activité », son idée-phare est l’instauration d’un « capital jeune ». Que proposez-vous pour alimenter le plan « égalité des chances », que le chef de l’Etat doit présenter mi-février ? Il faut prendre en compte les lourdes conséquences de la crise sur notre jeunesse, que ce soit sur le plan psychologique ou social.
Il est insupportable de voir des jeunes abandonner un projet d’avenir ou leurs études, de les voir baisser les bras. En quoi consisterait ce « capital jeune » ? « Une envie de se sentir utile » : une nouvelle génération de jeunes engagés. Ils boudent les urnes, mais prennent la parole sur tous les grands sujets de société.
Du climat au sexisme en passant par les violences policières, le racisme ou les inégalités, les jeunes, ces 15-24 ans selon la catégorisation usuelle, ne se reconnaissent pas dans la génération « apathique », « individualiste », « retranchée derrière les écrans » que brocardent facilement leurs aînés – dont une frange de parents. Leur « hyperconnexion » a, au contraire, un effet mobilisateur, disent-ils. A leur crédit, les milliers d’infos, de hashtags et de pétitions qu’ils se partagent d’un clic. Une tendance que la crise sanitaire et le confinement ont encore gonflée. Ces jeunes qui vendent leurs photos de nus: Onlyfans, un réseau social pas si cool. TRIBUNE - Déjà surnommé «l’instagram du porno», cet outil à la mode, présenté comme «cool», marque une étape supplémentaire dans l’ubérisation de l’exploitation sexuelle.
Une personne souvent femme et souvent jeune, voire très jeune. Cet article écrit par Claudine Legardinier est paru initialement dans Prostitution et Société , la revue du Mouvement du Nid. Cette association qui vient en soutien aux personnes prostituées a été fondée en 1946 par le père André-Marie Talvas et Germaine Campion. Aujourd’hui, c’est une association laïque et féministe. Lancé en 2016 au Royaume-Uni, Onlyfans se présente comme «un site d’abonnement qui permet aux créateurs de contenu de monétiser leur influence».
Emmanuel Todd : "Il faut une négociation intergénérationnelle, qui rembourse les jeunes pour leur sacrifice" Marianne : Une forme d’usure, voire de colère, point à la veille d’un troisième confinement.
À quoi attribuer ce changement de climat ? Emmanuel Todd :S’installe l’idée que le Covid peut persister malgré les vaccins, que les Français pourraient vivre un cauchemar sans fin. Cette usure me traverse aussi. Mais ce sentiment général se plaque sur une situation sanitaire très singulière : le virus cible largement les vieux. A Lyon, la métropole écologiste veut expérimenter un RSA pour les jeunes. Aide aux étudiants, RSA jeune… Les écologistes lyonnais lancent une série de mesures solidaires, en espérant démontrer leur fibre sociale et alimenter le débat en vue de la présidentielle de 2022.
A la tête de la deuxième collectivité de France, le président de la métropole de Lyon, l’écologiste Bruno Bernard, veut creuser le sillon social, avec la conviction que l’exemple lyonnais peut fournir la preuve des capacités gestionnaires des écologistes, au-delà des seuls dossiers environnementaux. La métropole de Lyon a donc décidé d’expérimenter la création d’un RSA jeune, alors qu’une grande partie de la jeunesse et du monde étudiant subit de plein fouet les effets de la crise économique et sociale consécutive à l’épidémie de Covid-19. Ce RSA jeune sera un revenu de 300 à 400 euros, accordé aux jeunes âgés de 18 à 25 ans, sortis du système scolaire et des autres dispositifs d’aide.
. « Il s’agit d’une première expérimentation, nous verrons comment l’ajuster dans les mois à venir. Le Rassemblement national, premier parti des 25-34 ans. Comment votent les jeunes ?
Les études de sociologie électorale apportent des indications précieuses sur cette partie de l’électorat, qui se partage assez nettement en deux familles : les « primo-votants », les 18-24 ans, et les 25-34 ans. Premier constat, les jeunes votent peu, et l’abstention est de loin leur premier parti. Selon des chiffres communiqués au Monde par les instituts Ipsos et Ifop, à peine plus d’un jeune électeur sur deux entend aujourd’hui voter à l’élection présidentielle. « Environ 80 % de l’ensemble de la population se dit certaine d’aller voter en 2022, les 18-24 ans seulement à 58 %, indique Brice Teinturier, le directeur général délégué de l’institut de sondage Ipsos.