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Pourquoi il ne faut pas confondre le salafisme et le takfirisme. Le Monde | • Mis à jour le | Par William Audureau Le documentaire Salafistes, de François Margolin et Lemine Ould Salem, a reçu un avis négatif du ministère de l’intérieur pour sa diffusion et une interdiction aux moins de 18 ans assortie d’un avertissement par la Commission de classification des films.

Pourquoi il ne faut pas confondre le salafisme et le takfirisme

Les réalisateurs entendent « montrer les salafistes de l’intérieur ». Lire aussi Pourquoi le documentaire « Salafistes » fait polémique. "Il faut cesser de dire que l'Etat islamique (Daesh) ce n'est pas l'islam" Pour Xavier Luffin, professeur de littérature arabe à l’Université libre de Bruxelles (ULB), les musulmans doivent se demander pourquoi le texte coranique peut être si souvent utilisé pour revendiquer des actes meurtriers et cesser de s’enfermer dans des schémas victimaires qui sont encore repris suite aux tueries de Paris du 13 novembre 2015.

"Il faut cesser de dire que l'Etat islamique (Daesh) ce n'est pas l'islam"

Quel regard portez-vous sur cette réaction musulmane selon laquelle la violence de l’Etat islamique n’a rien à voir avec l’islam ? Xavier Luffin : Cela nous renvoie à un problème récurrent dans le monde arabo-musulman : le refus d’assumer la part de responsabilité des maux qu’il connaît et une grande propension à souligner la responsabilité de l’autre, que ce soit l’Occident, Israël ou le monde chrétien. On voit bien qu’il existe une réelle difficulté à assumer une responsabilité dans son propre chef, même quand un parallèle peut être établi. Entre bobos et barbus, la rue Jean-Pierre-Timbaud, enclave salafiste au coeur de Paris. Le silence de 2005 "Le climat se dégrade insidieusement rue Jean-Pierre-Timbaud. [...]

Entre bobos et barbus, la rue Jean-Pierre-Timbaud, enclave salafiste au coeur de Paris

A cette époque, les voyages scolaires habituellement organisés pour les élèves du CE2 au CM2 sont tout bonnement supprimés. Une majorité de parents musulmans refusant désormais de laisser partir leurs filles, par peur de la promiscuité avec les garçons, l'école ne parvient plus à atteindre le minimum d'élèves requis pour monter une « classe verte », un séjour à la montagne. Et encore moins le voyage en Angleterre que les institutrices faisaient miroiter comme récompense aux enfants depuis le CE1. [...] Enquête. Ce que veut vraiment l’Etat islamique. Cette grande enquête publiée dans The Atlantic offre un éclairage sans précédent sur les objectifs et les fondements idéologiques de Daech.

Enquête. Ce que veut vraiment l’Etat islamique

Soutenant la thèse selon laquelle l’organisation se définit essentiellement par sa lecture littérale du Coran, elle a suscité de nombreuses réactions. Abou Bakr al-Baghdadi. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Abou Bakr al-Baghdadi

Biographie Jeunesse Ayant enquêté sur le parcours de Baghdadi, les journaux allemands Süddeutsche Zeitung et ARD écrivent qu'il était mauvais élève, ayant redoublé à cause de ses notes en anglais. Il aurait été refusé par l'armée à cause de sa myopie, malgré son appartenance à la minorité sunnite au pouvoir. Ce serait par défaut, n'ayant pu intégrer la faculté de droit, qu'il se serait rabattu sur la théologie[3]. Comment l'Etat islamique justifie l'esclavage des femmes yazidies. Femmes vendues, violées, transformése en esclaves sexuelles ou butins...

Comment l'Etat islamique justifie l'esclavage des femmes yazidies

Aux témoignages de celles qui ont réussi à fuir leurs bourreaux est venue s'ajouter la revendication des islamistes eux-mêmes. Ces derniers viennent d'assumer les violences perpétrées contre les femmes de la minorité kurde, considérée comme une secte hérétique, dans une publication de propagande. État islamique: 8 atrocités dont tout le monde se fout  Takfirisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Takfirisme

Romain Caillet, chercheur : «La France, ennemie n°2 de l'Etat islamique» Romain Caillet, chercheur : «La France, ennemie n°2 de l'Etat islamique» Chercheur et consultant, Romain Caillet, basé au Liban, est un spécialiste des mouvances jihadistes en Irak et en Syrie, très bon connaisseur du salafisme contemporain et des radicaux islamistes.

Romain Caillet, chercheur : «La France, ennemie n°2 de l'Etat islamique»

Il analyse pour nous le message de menaces envoyé par l'Etat islamique alors qu'un groupe s'en réclamant a revendiqué ce lundi soir l'enlèvement d'un Français en Algérie. Comment analysez-vous le message de l'État islamique ? Il y a deux aspects importants dans ce message : le premier est que l'EI sort de sa logique régionaliste en sollicitant l'action de ses sympathisants à travers le monde, et plus seulement dans la région où il rayonne aujourd'hui. Le second aspect concerne notre pays : pour la première fois, la France est citée à quatre reprises, juste derrière les États-Unis - ennemi historique - qui sont cité à cinq reprises.

Doit-on craindre une amplification de la menace sur le territoire national ? VIDEO. "Moi, le Coran, je m'en tape": les jeunes djihadistes français dirigés par une révolte personnelle et l'ultraviolence, pas par l'islam. Ils invoquent Allah à chaque phrase mais pour les jihadistes d'un genre nouveau, comme ceux qui ont ensanglanté Paris le 13 novembre, l'islam est un prétexte permettant surtout de canaliser une révolte intime et une soif de violence, estiment des experts.

"Moi, le Coran, je m'en tape": les jeunes djihadistes français dirigés par une révolte personnelle et l'ultraviolence, pas par l'islam

"Leur culture musulmane est sommaire, voire quasiment nulle" Deux heures trente avec les terroristes du Bataclan. Sa couverture de survie est encore là, à l’entrée de son appartement, sous un petit tabouret.

Deux heures trente avec les terroristes du Bataclan

Elle risque de finir dans une boîte, avec les vêtements de ce sinistre 13 novembre, qui devait être un soir de fête pour cet amoureux fou de musique. « Face à la radicalisation, l’Europe doit s’unir et se renforcer » Directeur d'études à l'EHESS, Farhad Khosrokhavar nous livre une première analyse des attentats du 13 novembre et nous éclaire sur les ressorts de la radicalisation djihadiste. A nos lecteurs : cet article est une version mise à jour par la rédaction le 18 novembre 2015 avec Farhad Khosrokhavar de l’article « Ces jeunes qui se radicalisent » paru initialement le 12 mars 2015. Farhad Khosrokhavar, vous êtes spécialiste du jihadisme et de la radicalisation.

Quels premiers enseignements tirez-vous des attentats qui ont frappé la France le 13 novembre, et particulièrement de l’association de jihadistes français et belges? Farhad Khosrokhavar1 : C’est le cœur du problème : l’Europe jihadiste existe, tandis que l’Europe de la sécurité n’existe pas encore. Chaque pays a ses propres services de police, de renseignement. L'islamisation de la radicalité. Des pistes d’analyse dans Dabiq, le « journal » de Daesh. Il faut avoir le coeur bien accroché pour lire le « journal » publié par l’organisation état islamique. Dabiq se présente comme un journal classique, avec de grandes photos, des efforts évidents de maquette.

C’est le contenu qui met immédiatement le lecteur mal à l’aise. Par exemple lorsque dans son numéro 11, il propose la vente, sur deux pages de deux otages. Comment marginaliser l’Etat Islamique en ligne, expliqué par le patron de Google Ideas sur le site Foreign Affairs. Jared Cohen, le directeur de Google Ideas, a publié, avant les attentats parisiens sur le site de la revue américaine Foreign Affairs du Council on foreign relations (numéro de novembre/décembre), un texte intitulé “Comment marginaliser l'état islamique en ligne”.

Il y détaille la façon dont l’organisation terroriste s’appuie sur le numérique - et fera forcément des émules - mais aussi comment il est possible, selon lui, de le rendre insignifiant sur la Toile. Une organisation de grande entreprise répliquée en ligne Jared Cohen insiste : l’organisation terroriste est la première à disposer à la fois d’un territoire physique et digital. Il compare sa structure à celle d’une grande entreprise, avec une direction générale très éduquée, installée en Irak et en en Syrie, qui définit la stratégie idéologique et la répercute sur des managers qui font en sorte de l’exécuter et la diffuser. quatre niveaux de "combattants numériques" Qui fournit internet à l'Etat islamique ? Télécommunications. Qui fournit Internet à Daech ? Le Volontaire.

Dailymotion : Audition en commission sur la surveillance des individus et filières djihadistes. «Nos gosses crèvent là-bas et personne ne le sait» «Votre fils Nicolas a fait une opération explosive avec un camion dans un village de l’ennemi, dans la région d’Homs. Que Dieu l’accepte comme martyr.» Le 2 janvier, Dominique Bons recevait ce SMS lui apprenant la mort de son fils Nicolas, 30 ans, jihadiste en Syrie. Convertis à l’islam, Nicolas, alias Abou Abdel Rahman, et son demi-frère Jean-Daniel, 22 ans (ils sont nés du même père), avaient rejoint fin mars 2013 les rangs de l’Etat islamique en Irak et au Levant, une formation proche d’Al-Qaeda. En juillet, les deux demi-frères originaires de Toulouse étaient apparus à visage découvert, kalachnikov à la main, dans une vidéo postée sur YouTube, exhortant les musulmans à les rejoindre en Syrie et le président Hollande à se convertir à l’islam.

Le plus jeune, Jean-Daniel, est mort au combat le 11 août, à Alep. Deux visages de la déradicalisation. Le difficile combat contre l’argent de Daech. Le 16 novembre dernier, dans son communiqué spécial sur la lutte contre le terrorisme, le G20 a appelé ses membres à « renforcer le combat contre le financement du terrorisme ». Le constat est certes unanimement partagé : on ne peut combattre Daech par la seule action militaire, il faut réussir à couper le groupe terroriste de ses ressources financières. "Daech", l'enquête d'Arte : mais que font les banques ? Il faut taper là où ça fait mal. Qui achète le pétrole de Daech ? Daech, le climat et le pic pétrolier : aperçu des « tempêtes parfaites » de demain. Collaborer avec Daech ? Aucun problème quand il s'agit de multinationales françaises. Daesh sous perfusion : fin du cessez-le-feu ou défaite pour l’OTAN.