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Sous-genre international (III)

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Guerre des gangs à Okinawa | Yakuza | Polar. Après dix ans de taule, Gunji, ex-chef du gang Hamamura, retrouve deux de ses fidèles. Ceux-ci lui racontent la dissolution de leur clan, suite de la guerre contre celui d'Oba, ce même affrontement qui le mena tout droit en prison. Ils lui racontent aussi la façon dont les derniers membres Hamamura végètent aujourd'hui, assez minablement. Il décide alors de repartir de zéro, de remonter un clan avec ceux qui le souhaitent et de suivre sa propre voie, celle d'un homme debout et qui "a du cran" (on le lui fait souvent remarquer).

Comme les places sont prises à Yokohama, ils s'envolent pour Okinawa, encore occupée par les Américains et où les affaires se font à l'ancienne. Avec "Guerre des gangs à Okinawa", Fukasaku dresse le portrait de bandits d'honneur inflexibles et droits, dépeint une espèce en voie de disparition : des hommes impitoyables et prêts à tout, engagés dans une spirale violente et de plus en plus rapide vers un dénouement forcément décisif et sans échappatoire. Pusher, la trilogie de Nicolas Winding Refn (1996, 2004, 2005) - Je m'attarde.

Pusher est une trilogie écrite et réalisée en 1996, 2004 et 2005 par Nicolas Winding Refn. Avant le biopic décalé consacré au criminel Bronson, l'essai esthétisant de Valhalla Rising centré sur le très magnétique Mads Mikkelsen, le tumulte du Driver (lire le billet sur le film) consacrant l'introversion de Ryan Gosling, et avant le dédale œdipien dans les rues de Bangkok Only God Forgive, le réalisateur danois à la carrière pour le moins composite s'était donc intéressé au milieu de la drogue de Copenhague.

Nous voilà ainsi projetés dans les rues de la capitale danoise, dans ses quartiers qui transpirent une certaine forme de misère que seule la drogue dure semble faire oublier. Pusher s'articule autour de trois personnages assez différents issus de ce milieu, avec trois centres de gravité autour desquels tourne chaque élément de la trilogie. Mads Mikkelsen et Kim Bodnia dans les rues de Copenhague. Nicolas Winding Refn et Zlatko Burić s'amusent, à leur manière... Refroidis, un film de Hans Petter Moland. Voilà quatorze ans, Hans Petter Moland se faisait connaître avec Aberdeen, déjà avec Stellan Skarsgård, déjà une plongée dans la société des franges de la légalité.

Refroidis passe la frontière, et aborde le sujet des gangs dans les paysages enneigés de la Norvège. D’un côté, les malfrats locaux, de l’autre, la mafia des pays de l’Est. Au milieu, Stellan Skarsgård campe Nils, un père dont le fils a été mêlé à une mini arnaque, et l’a payé de sa vie. Il est donc, évidemment, temps de se faire justice. Anesthésiés Lors de sa première séquence, le réalisateur place d’emblée son récit sous le signe de l’absurde : Nils a en effet, eu égard à ses efforts constants de déneigement des routes locales liés à sa nationalité suédoise (« c’est pas tout le temps que les immigrés s’intègrent bien »), été distingué comme citoyen de l’année.

Viande froide cornichons À la mort de la première victime de la vengeance de Nils, l’écran vire au noir. Gangs of Wasseypur Movie Review (2015) Anurag Kashyap's 2012 film “Gangs of Wasseypur” is being released in North America for the first time—its first half in theaters now, its second to be added next week—and with it the opportunity to see one of the most ambitious gangster films ever made, and quite possibly one of the best.

Hyperbole is in no shortage in modern film criticism, but please put that grain of salt down. It is not necessary. “Gangs of Wasseypur” is that good, and Anurag Kashyap will forever be a major filmmaker on the sole basis of making it. The film begins with a continuous four-minute take that starts on a television screen showing a Hindi soap opera and pulls out into the street, where armed gangs are furiously searching for a man, gunning down anyone in their path who might be his ally. They bomb his house. Yes, “Gangs of Wasseypur” is over five hours long, which is why it has almost always been exhibited in two parts (Lincoln Center is screening it in one part). 10 of the Best Foreign Gangster Movies.

Image from Mesrine: Killer Instinct. Courtesy of Music Box Films Movies about gangsters have been a fixture of American cinema for almost as long as the medium has existed. From director Mervyn LeRoy’s seminal “talkie” film Little Caesar in 1930, to Martin Scorsese’s critically acclaimed Goodfellas in 1990, gangster films have been enthralling audiences for generations. The Godfather — director Francis Ford Coppola’s 1972 film about an American mafia family — is even considered by many movie buffs to be the greatest film ever made. Of course, America is not the only country in the world to have produced some great movies about gangsters. 10. Directed by Jean-François Richet and starring Vincent Cassel in the titular role, this two-part film series tells the true story of notorious French gangster Jacques Mesrine.

Mesrine: Killer Instinct and Mesrine: Public Enemy Number One were also praised by many U.S. critics when the films were released here in 2010. 8. 7. 6. 5. 4. 3. 2. 1.