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Les Allemands devront stocker des vivres et de l’eau « en cas d’attentat ou de catastrophe » Selon une information parue dimanche par le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAS), le gouvernement allemand a l’intention d’appeler la population à constituer des stocks de vivres et d’eau en cas d’attentat ou de catastrophe. Une première depuis la fin de la Guerre froide. « La population sera obligée de détenir un approvisionnement alimentaire individuel suffisant pour dix jours », précise le FAS en citant le « projet de défense civile » élaboré par le ministère de l’intérieur. Un porte-parole du ministère a déclaré que le projet serait soumis au conseil des ministres mercredi avant d’être annoncé par le ministre, mais il s’est refusé à toute précision sur son contenu.

De l’eau potable pour cinq jours Chaque foyer devra aussi stocker suffisamment d’eau potable pour cinq jours, selon le document cité par l’article du FAS. Lire aussi : Attaques en série : l’Allemagne sous le choc. « La chute d’Alep enfonce le dernier clou dans le cercueil des négociations de paix » Pour Benjamin Barthe, correspondant du « Monde » au Liban, la chute d’Alep officialisera « le fait que l’opposition ne peut plus prétendre constituer une alternative politique. » Le correspondant du Monde à Beyrouth, au Liban, a répondu vendredi 9 décembre aux questions des lecteurs du Monde.fr sur la situation à Alep-Est, que les groupes armés sont désormais disposés à quitter.

Mickael : Quelles sont les présences humanitaires à Alep-Est ? Benjamin Barthe : Cela dépend si vous parlez des quartiers récemment repris par les forces progouvernementales ou des quartiers encore dans les mains des rebelles, qui représentent désormais moins de 20 % d’Alep-Est. Dans les premiers, les humanitaires (je parle des organisations humanitaires internationales) commencent à se déployer, après avoir été longtemps absents, du fait de l’obstruction de Damas, dont la stratégie était d’affamer ces zones. Lire aussi : L’Etat islamique menace à nouveau Palmyre Cela posé, est-ce que la guerre est terminée ?

Terrorisme : état d’urgence et Etat de droit. Editorial. L’état d’urgence, décrété en France après le 13 novembre, est prolongé jusqu’à fin janvier 2017. Une mesure nécessaire mais pas suffisante. Editorial du « Monde ». Pour la quatrième fois depuis les attentats du 13 novembre 2015, l’état d’urgence va être prolongé, cette fois pour une durée de six mois. Le 14 juillet, François Hollande avait annoncé sa suspension, à partir du 26 juillet, avant que l’horreur qui a frappé Nice au soir de la fête nationale n’impose une nouvelle prolongation. A l’issue de débats houleux où la droite a soufflé sur les braises et s’est lancée dans une surenchère sécuritaire souvent indigne – allant jusqu’à évoquer la création d’un « Guantanamo » à la française –, montrant que la proximité de sa primaire rend caduque l’idée même d’unité nationale face au terrorisme, les députés ont largement ratifié cette prolongation.

Lire aussi : La prolongation de l’état d’urgence jusqu’en janvier 2017 définitivement adoptée par le Parlement. Petit manuel pour lutter contre les pensées simplistes après les attentats. Pourquoi ce n'est pas si simple Beaucoup, à droite et à l'extrême droite, estiment que l'urgence de la situation justifie de mettre hors d'état de nuire tous les individus disposant d'une « fiche S », c'est-à-dire dans le giron des services de renseignement pour potentielle radicalisation. Si Mohamed Bouhlel n'était pas fiché « S », nombre des terroristes ayant récemment frappé la France l'étaient. Mais attention : on n'a de cesse de le répéter, la fiche « S » est un outil à usage interne pour les services de renseignement, et n'est pas forcément étayée par des preuves solides. « Si on crée une fiche « S », c'est qu'on n'a rien sur un individu et que l'on veut savoir si cela vaut le coup de lever le doute et de mettre des moyens opérationnels très lourds », a ainsi expliqué en 2015 Bernard Squarcini, l'ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

Ne pas enfermer les fichés « S » ne signifie pas non plus qu'on les laissera indéfiniment dans la nature. Après Nice : dix textes pour réfléchir. Sur la promenade des Anglais à Nice, 84 personnes sont décédées et plus de 300 autres ont été blessées le 14 juillet dernier, dans la course mortelle du camion conduit par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. L’Etat islamique a revendiqué l’attentat. Une semaine après, Rue89 vous propose une sélection de textes pour réfléchir aux causes, à notre rapport à la folie, aux mots, aux images de violence, au « vivre avec », etc.

Des fleurs et des bougies le long de la promenade des Anglais à Nice, le 20 juillet 2016 - VALERY HACHE/AFP « La stratégie de la mouche : pourquoi le terrorisme est-il efficace ? Publié au lendemain des attentats de Bruxelles, fin mars 2016, ce texte reste hélas d’actualité. . « Un terroriste, c’est comme une mouche qui veut détruire un magasin de porcelaine. Yuval Harari rappelle que le terrorisme fait beaucoup moins de victimes qu’une guerre conventionnelle.

Capture de l’article de L’Obs Capture du texte publié sur le blog d’Abou Djaffar Capture de l’article du Monde. Général Desportes : Obama n'a pas créé Daech, mais les Etats-Unis sont responsables. FIGAROVOX/ENTRETIEN - Donald Trump considère qu'Obama est le fondateur de Daech et Hillary Clinton sa cofondatrice. Pour le Général Vincent Desportes, les Etats-Unis dans leur ensemble ont une responsabilité, et plus particulièrement George W. Bush. Saint-cyrien, ingénieur, docteur en Histoire et ancien directeur de l'Ecole de guerre, le général de division Vincent Desportes est aujourd'hui professeur associé à Sciences Po Paris et enseigne la stratégie à HEC. Son livre La dernière bataille de France est paru fin 2015 aux éditions Gallimard. FIGAROVOX. - Donald Trump a fait polémique cette semaine polémique en déclarant que Barack Obama était le fondateur de l'Etat islamique et qu'Hillary Clinton en était la cofondatrice.

Général Vincent DESPORTES. - Je pense que Donald Trump répète ce que les républicains disent largement de Barack Obama. Auditionné devant le Sénat en 2014, vous aviez déclaré à propos de Daech: «Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre? Et la France? Le récit d'Hubert, normalien français, qui combat l'État islamique en Syrie. INTERVIEW/VIDÉO - Ce jeune Français, normalien et diplômé d'HEC, a tout quitté en septembre dernier pour rejoindre les combattants kurdes de Syrie. Il a participé à la libération de Minbej, le principal point de passage pour les djihadistes occidentaux, dont plusieurs terroristes du 13 novembre. Les dernières poches de résistance des djihadistes de l'Etat islamique à Minbej (ou Manbidj) en Syrie ont cédé samedi 13 août.

Les combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition kurdo-arabe, ont célèbré ces dernières heures avec les civils la libération de la ville qui était le principal point de passage vers la Turquie pour les membres de l'Etat islamique. Hubert, un jeune Français normalien et diplômé d'HEC, a tout quitté il y a neuf mois pour s'engager auprès des Unités de protection du peuple (YPG), la branche armée des Kurdes de Syrie. LE FIGARO. - Qu'est-ce qui vous a poussé à vous engager dans les forces kurdes? Pourquoi avoir pris les armes? Si, bien sûr. La violence de l'économie face à la violence du terrorisme.

FIGAROVOX/ANALYSE - Bertrand Piccard a posé Solar Impulse, Elon Musk fusionne Tesla et SolarCity, MoonExpress a l'autorisation d'envoyer un engin sur la lune. Nicolas Bouzou éclaire les liens entre destruction créatrice de l'économie et violence djihadiste. Nicolas Bouzou est un essayiste français spécialisé dans l'économie. Il a été pendant six ans analyste en chef de l'institut de prévisions Xerfi. Il a depuis fondé sa propre entreprise, Asterès, une société d'analyse économique et de conseil. Il est diplômé en économie de l'université Paris X Nanterre et Mastère de Finance, de l'IEP de Paris. Il est l'auteur du Grand refoulement paru chez Plon en 2015. Cet été n'a pas été marqué seulement par la violence terroriste: Bertrand Piccard a posé Solar Impulse, Elon Musk a décidé de fusionner Tesla et SolarCity et MoonExpress a reçu l'autorisation d'envoyer un engin sur la lune. Bien sûr le terrorisme islamiste n'est pas né avec la mutation numérique.