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Antivax

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Vaccination : des propositions politiques respectant les données de la science, c'est bon pour le débat public ! Communiqué de l’AFIS - 4 septembre 2017 Communiqué AFIS - Vaccination - 4 septembre 2017 En juillet, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé sa volonté de rendre obligatoire pour la petite enfance un ensemble de onze vaccins (contre trois aujourd’hui, les huit autres étant recommandés) [1].

Vaccination : des propositions politiques respectant les données de la science, c'est bon pour le débat public !

Elle vient de réaffirmer sa position [2]. Son mérite dans cette affaire aura été de bien séparer l’état de la connaissance donné par l’expertise scientifique et la décision politique. Sur le plan de l’expertise scientifique, la ministre a rappelé l’état de la connaissance tel qu’établi aujourd’hui par l’ensemble des agences sanitaires : l’absence de lien entre vaccination et autisme, l’innocuité des adjuvants aluminium, le rapport bénéfices/risques constaté, etc. L’AFIS dénonce régulièrement le mélange des genres qui transforme une question politique en une fausse « controverse scientifique ». Pourquoi cette peur des vaccins. Par Ronan Rouxel - SPS n°319, janvier 2017 Le bilan de la vaccination sur la santé publique est plus que positif, il s’agit même d’une des plus grandes avancées scientifiques en médecine [1].

Pourquoi cette peur des vaccins

Pourtant, la vaccination se heurte toujours à de vives critiques de la part d’opposants déclarés et fait l’objet de craintes diffuses de la part d’une partie de l’opinion. Les enjeux des choix de non-vaccination et les conséquences des actions des mouvements « anti-vax » ont déjà été en partie abordés dans plusieurs articles de la revue Science et pseudo-sciences (SPS) [2,3,4].

Les critiques, très souvent infondées, ont semé le doute sur la validité des vaccins dans l’esprit de près de 20 % des français en 2015 (contre 8 % en 2005)1. Certains vaccins, tels que ceux contre l’hépatite B, la grippe et le ROR (rougeole, oreillons, rubéole) atteignent les 40 % de réticences [5,6,7,8]. L’émergence d’Internet et l’effet Dunning-Kruger La psychologie décisionnelle en cascade Former, se former et s’informer. Vaccins : 6 idées reçues décryptées. Multiplier les vaccins nuit-il à l’immunité des enfants ? Les Décodeurs continuent de répondre à vos questions sur les vaccins.

Multiplier les vaccins nuit-il à l’immunité des enfants ?

Aujourd’hui : les enfants non vaccinés sont-ils en meilleure santé ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat Plusieurs internautes nous ont interpellés au sujet d’une vidéo censée donner le témoignage « choc » d’un thérapeute suisse qui défend des médecines alternatives, Christian Tal Schaller, opposant à la vaccination. Son intervention, d’une vingtaine de minutes, a été publiée pour la première fois sur la page Facebook de l’intéressé en juillet 2014. Mais elle a surtout été visionnée des millions de fois sur Facebook et YouTube ces dernières semaines, notamment depuis sa diffusion, le 28 juin, par la page Touche pas à mon gosse (qui nous apparaît peu fiable dans le Décodex).

La thèse centrale de cette vidéo est que les vaccins comporteraient plus de dangers que de bénéfices, car ils détruiraient nos défenses immunitaires, comme le résume son auteur : « Les vaccins font s’effondrer l’immunité. 1. 2. 3. Le regain des campagnes antivaccination. Vaccination inutile ?

Le regain des campagnes antivaccination

« La vraie question : ces trois maladies (Dyphtérie, Tétanos, Polio) étant éradiquées grâce à l’hygiène publique, est-il nécessaire de maintenir la vaccination obligatoire ? Seuls certains enfants en ont vraiment besoin, ceux qui travaillent dans les écuries ou dans les sols souillés par du crottin de cheval. En ont également besoin les enfants vivant dans des pays en guerre où l’hygiène publique est déplorable. » Professeur Joyeux (Top Santé, printemps 2015). Vaccins : science ou rumeurs, il faut choisir. Des spécialistes de la vaccination s’inquiètent de la méfiance croissante de la population envers cet outil incontournable de santé publique et souhaitent réagir « au nom de l’intérêt collectif et en particulier des plus vulnérables ».

Vaccins : science ou rumeurs, il faut choisir

TRIBUNE. Dans le débat sensible en cours sur la vaccination, nous avons récemment perçu dans certains médias, y compris dans les colonnes du Monde, une dérive inquiétante. Elle tend à donner la parole plus largement aux « lanceurs d’alertes », même fausses ou non confirmées, qu’aux experts académiques dont l’exigence de rigueur médico-scientifique est moins vendeuse. On cherche de plus à disqualifier ces derniers en les accusant systématiquement de connivence avec l’industrie pharmaceutique selon une application bien sentie du principe de la théorie du complot. Lire aussi : Les mensonges d’une vidéo antivaccins qui circule sur Facebook De quoi s’agit-il ? Pourquoi demeure-t-il essentiel de vacciner nos enfants ? Des exemples ? Busting vaccine myths. Théorie du complot. Les anti-modernes.

La rougeole 2019 en France. L'Unicef a lancé un cri d'alarme devant la recrudescence de la rougeole.

Livres

Podcasts. La saine indignation de Michel Cymes contre les anti-vaccins. Réponse à une maman antivax. Le vaccin qui donne le cancer [Medifact]