background preloader

CETA

Facebook Twitter

Commerce: Magnette lance sa «déclaration de Namur» Bruxelles (Belgique), envoyé spécial.- Avec le renoncement de François Hollande et la démission de Matteo Renzi, la famille sociale-démocrate vient de subir coup sur coup deux revers en Europe.

Commerce: Magnette lance sa «déclaration de Namur»

Mais le Belge Paul Magnette, lui, semble décidé à ne pas se laisser abattre : celui qui dirige la Wallonie (3,5 millions d’habitants) a présenté, lundi 5 décembre à Bruxelles, sa « déclaration de Namur », référence à la capitale politique de la Wallonie, pour tirer les leçons du bras de fer qu’il a mené fin octobre sur le traité de libre-échange avec le Canada (CETA). « Ce qu’il s’est passé avec le CETA dépasse le CETA : il y a un problème fondamental avec la politique commerciale de l’UE », a déclaré le socialiste. Son texte (à télécharger ici) contient une quinzaine de recommandations précises, pour « rompre radicalement avec la manière actuelle de négocier » les traités de libre-échange.

Paul Magnette refuse le CETA. CETA : un accord de 2 000 pages qui cristallise les craintes. Agriculture, droits de douane, tribunaux d’arbitrage… L’accord de libre-échange entre l’Europe et le Canada vise à combattre les barrières au commerce dans de nombreux secteurs.

CETA : un accord de 2 000 pages qui cristallise les craintes

L’avenir incertain du CETA après la signature du traité. La contestation contre le libre-échange gagne du terrain. La Belgique a confirmé, lundi, ne pas pouvoir signer l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, le CETA.

La contestation contre le libre-échange gagne du terrain

La société civile européenne craint le nivellement par le bas des normes du Vieux Continent. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Marie de Vergès Certains retiendront l’image d’un village gaulois au cœur d’un monde globalisé : 3,6 millions de Wallons tiennent entre leurs mains le sort d’une négociation commerciale qui concerne plus de 535 millions de citoyens européens et canadiens. Mais, alors que la Belgique a confirmé, lundi 24 octobre, ne pas pouvoir signer l’accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Canada, le CETA, cette « tragi-comédie (…) vient confirmer une tendance de fond, de plus en plus hostile aux échanges internationaux », estime, dans un billet d’humeur, Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert-Schuman. CETA : Paul Magnette ovationné par le Parlement wallon.

Paul Magnette, l’irréductible Wallon. En s’opposant à l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA), le ministre-président de la Wallonie est devenu un véritable symbole.

Paul Magnette, l’irréductible Wallon

LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, Correspondant) Etant donné le contexte, personne n’a osé la comparaison, mais il y a du Justin Trudeau chez cet homme-là. Sauf que le premier qualificatif qui vient à l’esprit pour qualifier le Canadien est « sympathique » ou « charismatique », alors que beaucoup d’autres se bousculent, chez ceux qui le connaissent, pour qualifier le ministre-président de la Wallonie Paul Magnette. Il est « brillant, engagé, ambitieux », dit le journaliste David Coppi, spécialiste du PS au Soir de Bruxelles. « Surdoué, homme de devoir, fidèle », souligne Jean-Michel de Waele, son ami et collègue de l’Université libre de Bruxelles, où il a enseigné la politique et dirigé l’Institut d’études européennes. Son doctorat y portait sur… la citoyenneté dans l’Union. Pourquoi la Wallonie dit non au CETA. « Au cœur du CETA », épisode 2 : l’agriculture sacrifiée ? « Le Monde » et le site allemand Correctiv se plongent dans l’accord conclu le 30 octobre entre l’Union européenne et le Canada.

« Au cœur du CETA », épisode 2 : l’agriculture sacrifiée ?

Ils se concentrent cette fois sur les craintes suscitées par le traité en matière agricole. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marta Orosz (correctiv.org), Justus von Daniels (correctiv.org) et Maxime Vaudano Producteurs automobiles, laboratoires pharmaceutiques et grands opérateurs de services sont prompts à saluer l’accord commercial récemment signé par l’Union européenne (UE) et le Canada, car il devrait favoriser leurs intérêts commerciaux.

L’ambiance est loin d’être la même du côté des agriculteurs, tiraillés entre des producteurs laitiers gâtés et des éleveurs bovins et porcins qui se sentent sacrifiés sur l’autel du libre-échange. « Au cœur du CETA », épisode 1 : les tribunaux d’arbitrage menacent-ils la démocratie ? « Le Monde » et le site allemand Correctiv se plongent dans l’accord entre l’Europe et le Canada.

« Au cœur du CETA », épisode 1 : les tribunaux d’arbitrage menacent-ils la démocratie ?

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marta Orosz (correctiv.org), Justus von Daniels (correctiv.org) et Maxime Vaudano Les tribunaux d’arbitrage, associés au traité CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement) après son prédécesseur, le Tafta, sont devenus ces dernières années le symbole des mouvements de contestation du libre-échange. Leur principe général est le suivant : si un Etat vote une loi qui réduit les profits d’une entreprise de façon discriminante, celle-ci peut le poursuivre en justice devant un tribunal arbitral. Lire notre décryptage : Tout comprendre au CETA, le « petit-cousin » du traité transatlantique Ce mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et Etats – Investor-State Dispute Settlement, ou ISDS – était utile dans le passé, pour des investissements réalisés dans des Etats en développement aux systèmes judiciaires imprévisibles.

A. Le problème B. C. D.