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Conférence Françoise Héritier - La valence différentielle des sexes. Le genre est une construction sociale: qu’est-ce que cela veut dire? « Le genre est une construction sociale »: c’est là un élément de base de la définition du genre, sans lequel on ne peut comprendre le concept.

Le genre est une construction sociale: qu’est-ce que cela veut dire?

Je l’ai mentionné plusieurs fois, et expliqué, sans y consacrer de billet entier; l’idée de ce billet m’est venue suite à un commentaire lu sur la page Facebook de ce blog. Je me suis rendu compte que la notion de construction sociale était loin d’être comprise par tout le monde – et pour cause: ce n’est pas une notion évidente, surtout quand on l’applique à des sujets aussi sensibles que la différence des sexes et les rapports entre les sexes. Je vais donc évoquer quelques-unes des erreurs commises au sujet de cette notion de construction sociale, avant de revenir sur sa définition. Pour le contexte, d’abord, je reviens sur le commentaire outré reçu sur Facebook. Il s’agit de quelqu’un qui ne connaît pas mon blog et est tombé sur ma page via un partage.

Quelques erreurs souvent commises à ce sujet: – que ce phénomène n’existe pas. Le genre, théories et controverses. Le genre, théories et controverses.

Le genre, théories et controverses

Vie des idées-Puf, 2014, 100 p., 8, 50€. Cet ouvrage est présenté et dirigé par Laure Bereni, chargée de recherche au CNRS, et Mathieu Trachman, chargé de recherche à l’Ined. Il est postfacé par Éric Fassin, professeur à l’université Paris-8. Contributeurs : Laure Bereni, Éric Fassin, Anthony Favier, Clyde Plumauzille, Michal Raz et Mathieu Trachman. Qu’est-ce que le genre ? Table des matières Avant-propos, par Laure Bereni et Mathieu Trachman Laure Bereni : « Genre, état des lieux » (entretien) Clyde Plumauzille : « Joan W. Anthony Favier : « Les catholiques et le genre, une approche historique » Michal Raz : « La différence des sexes démêlée » Mathieu Trachman : « Les vrais hommes et les autres » Postface d’Éric Fassin : « Genre scientifique, genre politique » Bibliographie. Gisèle Halimi, la cause des femmes – série de podcasts à écouter – France Culture. Françoise Bourdin : Qu'est-ce qu'un personnage de roman ?

Les 25 livres féministes qu’il faut avoir lus. Les livres présentés ici ont tous été, à leur façon, des bornes dans le cheminement de la pensée féministe, dans l’évolution du regard des femmes sur elles-mêmes et sur leur situation. Un livre tend toujours un miroir à ses lecteurs, il permet de mieux se voir et donc de mieux voir tout autour de soi. Chaque roman, déclaration, manifeste, pièce de théâtre, essai retenu ici a fait bouger les lignes du débat et a donné aux lectrices l’élan de bouger elles-mêmes.

Nous avons classé ces 25 livres féministes par ordre chronologique. Et il y a du vertige à passer d’Olympe de Gouges à Virginie Despentes et Mona Chollet en passant par Simone de Beauvoir et Antoinette Fouque. Du vertige et de l’émotion à l’écoute de ces voix qui ont traversé le temps par la force du raisonnement, l’inventivité du style, la ténacité dans le combat d’idées.

Lire aussi: Laura Nsafou: «J'ai à cœur de diffuser des messages afro-féministes dans la fiction pour enfants» Et il y a Fifi, Fifi Brindacier! Olympe de Gouges. Le plafond émotionnel, l'inégalité homme-femme. Jusqu'au bac, les filles sont meilleures que les garçons.

Le plafond émotionnel, l'inégalité homme-femme

Non seulement 58% des diplômés sont des filles, mais en plus, 84,6% des filles inscrites obtiennent le bac contre seulement 82,1% des garçons. Ce chiffre sanctionne leur bon parcours scolaire avant l'examen et marque la fin de leur présence dans les filières d'excellence, toujours massivement squattées par les garçons. A qui ou à quoi la faute? Ce ne serait pas une question d'intellect, mais d'émotion. Les chercheurs désignent ce qui fait battre nos cœurs, trembler nos mains, pleurer nos yeux: nos émotions.

Publicité Pour gérer ses sentiments, chacun jouit d'un «capital émotionnel», c'est-à-dire d'une batterie de compétences qu'il peut mobiliser dans certaines circonstances: la connaissance de soi, la capacité à nommer ses émotions, la confiance et l'estime de soi, mais aussi l'empathie, la conscience des règles et les compétences en communication. Poupée rose contre GI Joe Ces compétences ne sont pas innées.