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Le genre, théories et controverses

Le genre, théories et controverses
Le genre, théories et controverses. Vie des idées-Puf, 2014, 100 p., 8, 50€. Cet ouvrage est présenté et dirigé par Laure Bereni, chargée de recherche au CNRS, et Mathieu Trachman, chargé de recherche à l’Ined. Il est postfacé par Éric Fassin, professeur à l’université Paris-8. Contributeurs : Laure Bereni, Éric Fassin, Anthony Favier, Clyde Plumauzille, Michal Raz et Mathieu Trachman. Qu’est-ce que le genre ? Table des matières Avant-propos, par Laure Bereni et Mathieu Trachman Laure Bereni : « Genre, état des lieux » (entretien) Clyde Plumauzille : « Joan W. Anthony Favier : « Les catholiques et le genre, une approche historique » Michal Raz : « La différence des sexes démêlée » Mathieu Trachman : « Les vrais hommes et les autres » Postface d’Éric Fassin : « Genre scientifique, genre politique » Bibliographie.

http://www.laviedesidees.fr/Le-genre-theories-et-controverses.html

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Le Tour du monde des concepts Cette entreprise très instructive, dirigée par Pierre Legendre, veut illustrer l’idée que les langues ont une histoire propre et que celle-ci reflète un mode de pensée, une vision du monde. Huit chercheurs ont comparé la façon dont pourraient se dire et se penser neuf concepts fondamentaux (contrat, corps, danse, État, loi, nature, religion, société et vérité) dans neuf langues différentes (l’arabe, le persan, des langues africaines du Burkina Faso et du Gabon, le chinois, l’hindi, le japonais, le russe et le turc). Le but est de montrer que, selon langues et cultures, les champs sémantiques ne se recouvrent pas, et que le risque est grand d’aboutir à un malentendu. Selon P. Que deviennent donc ces concepts qui nous sont familiers lorsque l’on tente de les traduire dans d’autres langues ?

Laufer Laurie, Rochefort Florence (dir.), Qu’est-ce que le genre ? 1 Référence dans le domaine des études de genre, l’Institut Émilie du Châtelet (IEC) a pour mission d (...) 1L’Institut Émilie du Châtelet1 publie ce recueil pluridisciplinaire en réponse aux controverses autour de la prétendue « théorie du genre ». L’objectif est double : apporter une réaction documentée mais aussi donner un aperçu de la richesse des études de genre, dans un ouvrage qui se veut à la fois scientifique et engagé. Les contributions sont ici regroupées en trois parties qui semblent relever chacune d’une orientation différente. 2 Rubin Gayle, « The Traffic in Women: Notes on the Political Economy of Sex », in Reiter R.

Introduction aux études sur le genre Pourquoi offre-t-on des poupées aux filles et des voitures aux garçons ? Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes ? Comment expliquer qu’elles effectuent les deux tiers du travail domestique ? Le genre est une construction sociale: qu’est-ce que cela veut dire? « Le genre est une construction sociale »: c’est là un élément de base de la définition du genre, sans lequel on ne peut comprendre le concept. Je l’ai mentionné plusieurs fois, et expliqué, sans y consacrer de billet entier; l’idée de ce billet m’est venue suite à un commentaire lu sur la page Facebook de ce blog. Je me suis rendu compte que la notion de construction sociale était loin d’être comprise par tout le monde – et pour cause: ce n’est pas une notion évidente, surtout quand on l’applique à des sujets aussi sensibles que la différence des sexes et les rapports entre les sexes. Je vais donc évoquer quelques-unes des erreurs commises au sujet de cette notion de construction sociale, avant de revenir sur sa définition. Pour le contexte, d’abord, je reviens sur le commentaire outré reçu sur Facebook. Il s’agit de quelqu’un qui ne connaît pas mon blog et est tombé sur ma page via un partage.

Que lit-on quand on lit un roman traduit? "Après tout, tout lecteur est un sauteur-de-passages: un "lecteur intermittent". Personne ne lit dans l'ordre. Mais le roman lui-même n'étant pas écrit dans l'ordre, le lecteur intermittent devient un lecteur ordonné." Ce genre d'aphorismes à haut degré d'abstraction, et d'idées mises sur la tête, le nouvel opus d'Adam Thirlwell en regorge: il suffit de se servir -et pas forcément dans l'ordre, donc. Phénomène littéraire britannique polyglotte (français: excellent, russe: lit Tchekhov dans le texte), Adam Thirlwell, 35 ans, affectionne les contradictions et les postures.

Thierry Davila : Natacha Lesueur paru en octobre 2011 édition bilingue (français / anglais) 22,5 x 27 cm (broché, couv. à rabats) 208 pages (ill. coul.) en stock Anna Rotkirch, Anna Temkina, Elena Zdravomyslova (dir.), Novyi byt v sovremennoi Rossii : gendernye issledovaniia povsednevnosti [Un Nouveau mode de vie dans la Russie contemporaine : la vie quotidienne au prisme du genre]  1 Anna Temkina, Elena Zdravomyslova, « Gender’s crooked path: feminism confronts Russian patriarchy (...) 2 Anna Rotkirch, The Man Question: loves and lives in Late 20th Century Russia, Helsinki, Universit (...) 3 Michele Rivkin-Fish, Women’s Health in Post-Soviet Russia: the politics of intervention, Blooming (...) 1Ces trois ouvrages collectifs, qui se complètent et se prolongent mutuellement, sont des exemples révélateurs du dynamisme des études de genre en Russie. A. Temkina et E. Zdravomyslova ont joué depuis les années 1990 un rôle incontournable dans l’institutionnalisation de ce champ de recherches, à la marge du système universitaire russe, et se revendiquent d’une « sociologie publique »1. A.

Les 25 livres féministes qu’il faut avoir lus Les livres présentés ici ont tous été, à leur façon, des bornes dans le cheminement de la pensée féministe, dans l’évolution du regard des femmes sur elles-mêmes et sur leur situation. Un livre tend toujours un miroir à ses lecteurs, il permet de mieux se voir et donc de mieux voir tout autour de soi. Chaque roman, déclaration, manifeste, pièce de théâtre, essai retenu ici a fait bouger les lignes du débat et a donné aux lectrices l’élan de bouger elles-mêmes. Nous avons classé ces 25 livres féministes par ordre chronologique. Et il y a du vertige à passer d’Olympe de Gouges à Virginie Despentes et Mona Chollet en passant par Simone de Beauvoir et Antoinette Fouque. Dans ma bibliothèque – Edith Wharton, Chez les heureux du monde (The House of Mirth) Edith Wharton, The House of Mirth, 1905. Traduction française: Chez les heureux du monde, LGF, Le Livre de poche, 2010. Adaptation cinématographique: The House of Mirth, Terence Davies, 2000 (avec Gillian Anderson dans le rôle de Lily Bart). (major spoiler alert) J’ai vu récemment l’adaptation par Terence Davies du roman d’Edith Wharton, ce qui m’a fait réaliser à quel point j’aimais ce dernier.

« À rebours » : préface de Geneviève Fraisse à l’ouvrage de Carole Pateman : Le Contrat sexuel (1988) Avec l’aimable autorisation de la préfacière Ce livre est l’énoncé radical d’une interprétation globale de l’histoire de notre modernité : le contrat social, pensé à partir du xviie siècle, se fonde sur un contrat sexuel. Ce contrat sexuel doit être dévoilé, après avoir été occulté par cette pensée contemporaine. Orlando (roman) Orlando (titre original Orlando: A Biography) est un roman de Virginia Woolf, paru en 1928. Le livre se présente comme une biographie imaginaire et par moments parodique. Virginia Woolf elle-même le définit comme un « livret » ; et c'est un fait, cependant, qu'elle continue dans ce livre à expérimenter des formes de narration nouvelles pour l'époque, trois ans avant Les Vagues. Alors que dans des œuvres antérieures — par exemple Mrs Dalloway et La Promenade au phare — les expérimentations du récit se concentrent surtout dans le dépassement de la trame comme élément conducteur, Orlando présente au contraire une trame très élaborée qui se développe dans une aventure qui se prolonge sur quatre siècles. Le roman est dédié à la poétesse Vita Sackville-West, avec laquelle Virginia Woolf a entretenu une relation amoureuse, et le fils de Vita, Nigel Nicolson, a défini Orlando comme « la plus longue lettre d'amour de l'histoire[1] ». Édition originale en anglais

Le plafond émotionnel, l'inégalité homme-femme Jusqu'au bac, les filles sont meilleures que les garçons. Non seulement 58% des diplômés sont des filles, mais en plus, 84,6% des filles inscrites obtiennent le bac contre seulement 82,1% des garçons. Ce chiffre sanctionne leur bon parcours scolaire avant l'examen et marque la fin de leur présence dans les filières d'excellence, toujours massivement squattées par les garçons. A qui ou à quoi la faute? Ce ne serait pas une question d'intellect, mais d'émotion.

Le traducteur averti/François Lavallée Si la fidélité au sens constitue un souci incontournable du traducteur, le caractère idiomatique du résultat n'en demeure pas moins pour lui une quête de tous les instants. Ainsi, au-delà de la chasse aux anglicismes qui domine depuis longtemps au Québec le travail et la formation des traducteurs, l'auteur considère son travail de traducteur et d'enseignant comme une « chasse aux tours idiomatiques », cette fois non pas comme on fait la chasse aux bisons, mais comme on fait la chasse aux papillons : pour enrichir sa collection. Dans cet ouvrage à mi-chemin entre le guide de traduction et le dictionnaire des difficultés, solidement documenté et enrichi de nombreux exemples tirés de sa pratique, l'auteur attire notre attention sur les pièges méconnus posés par la traduction de certains termes, tels assessment, awareness, discussion ou proposed. Il fait aussi le point sur les accès de « surcorrection », motivés par de vieux fantômes datant souvent des études universitaires.

La sexuation du monde, Réflexions sur l'émancipation Toutes les femmes sont citoyennes, quelques femmes sont artistes. La citoyenne et l'artiste sont-elles les semblables des hommes ? Oui. Tout autant concernées par la politique et par l'art ? Oui. Au commencement de l'ère démocratique, initiée par la Révolution française, ces affirmations furent pourtant sources de débats et de polémiques : aux femmes la famille plutôt que la cité, la muse plutôt que le génie, arguaient bien des hommes qui n'étaient pas tous réactionnaires.

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