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L'ébola

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Épidémie de maladie à virus Ebola en Afrique de l'Ouest en 2014. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Épidémie de maladie à virus Ebola en Afrique de l'Ouest en 2014

L'épidémie de maladie à virus Ebola en Afrique de l'Ouest débute en Guinée en décembre 2013[2], mais n'est déclarée qu'en mars 2014[3], avant de s'étendre au Liberia, à la Sierra Leone et au Nigeria. L'épidémie, causée par la souche Zaïre du virus, est la plus meurtrière depuis la découverte des premiers cas en 1976[4]. Le patient zéro serait un enfant décédé en décembre 2013 dans le village reculé de Méliandou, près de Gueckédou dans le sud-est de la Guinée[2] ou bien alors une guérisseuse enterrée à Sokoma en Sierra Leone.

C'est la première fois que le virus est détecté hors d'Afrique centrale depuis sa découverte en 1976[5]. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'épidémie pourrait entraîner plus de 20 000 cas de contaminations[6]. Développement[modifier | modifier le code] Premières contaminations[modifier | modifier le code] Puis vint le tour d'une infirmière (S5) et de la sage-femme (S6) du village, le 2 février. Deux Américains soignés aux États-Unis guéris de l'Ebola. Les autorités sanitaires ont toutefois souligné qu'il était difficile d'évaluer le rôle joué dans leur guérison par le sérum, le Zmapp, qui n'avait jamais été utilisé auparavant sur des humains.

Deux Américains soignés aux États-Unis guéris de l'Ebola

Le Dr Kent Brantly, 33 ans, et Nancy Writebol, 60 ans, avaient été rapatriés en juillet à l'hôpital universitaire Emory près d'Atlanta, en Géorgie. «La sortie de l'hôpital de ces deux patients ne représente aucun danger pour la santé publique», a déclaré le Dr Bruce Ribner, le directeur du service des maladies infectieuses d'Emory lors d'une conférence de presse. «Après une série de traitements rigoureux et d'analyses, l'équipe de médecins a déterminé que les deux malades avaient guéri de l'Ebola et pouvaient retourner dans leur famille sans craindre de transmettre le virus à d'autres», a-t-il ajouté, précisant que Mme Writebol avait quitté l'hôpital mardi.

Il a attribué sa guérison à sa foi ainsi qu'aux prières de milliers voire de millions de personnes. Maladie à virus Ebola. Un « M. Ebola » nommé aux Etats-Unis. La crainte a gagné les Etats-Unis après l'annonce, mercredi 15 octobre, de la contamination au virus Ebola d'une deuxième infirmière de l'équipe qui a soigné Thomas Eric Duncan, mort de la maladie le 8 octobre.

Un « M. Ebola » nommé aux Etats-Unis

Soucieux de structurer les mesures à prendre face à la fièvre hémorragique, mais aussi de rassurer les Américains, le président Barack Obama a annoncé, vendredi, la nomination d'un coordinateur ad hoc. Jeudi soir, à l'issue d'une réunion dans le bureau Ovale, M. Obama avait appelé ses concitoyens à garder leur sang-froid. « Je comprends que les gens aient peur. Mais il est important pour nous tous de mettre les choses en perspective », avait-il déclaré. Un « tsar » qui connaît les rouages de Washington Et c'est à Ron Klain, avocat et fin connaisseur des rouages de Washington, qu'a été confiée la coordination entre les différents services de l'administration. M. Extension des contrôles. L’un des deux vaccins attendus contre Ebola ne sera pas disponible avant 2016. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Paul Benkimoun Les vaccins développés dans l’urgence contre le virus Ebola parviendront-ils à temps pour immuniser les soignants et les populations les plus exposés et enrayer enfin l’épidémie qui sévit depuis mars 2014 en Afrique de l’Ouest, avec plus de 4 500 morts ?

L’un des deux vaccins attendus contre Ebola ne sera pas disponible avant 2016

La question est posée après les déclarations du responsable de la recherche vaccinale de la firme pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK), qui reconnaît des retards à lancer ce programme et n’envisage pas que son vaccin puisse être disponible avant 2016. Lire aussi : Ebola ou la guerre sans tête GSK travaille sur l’un des deux candidats vaccins contre le virus de la fièvre Ebola identifiés comme prometteurs par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Baptisé cAd3-ZEBOV, il utilise un adénovirus de chimpanzé, inoffensif pour l’homme, dans lequel a été inséré un gène non infectieux du virus Ebola afin d’éduquer le système immunitaire à reconnaître et à détruire ce dernier. Maladie à virus Ebola. Virus Ebola. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Virus Ebola

Historique[modifier | modifier le code] Les deux premières épidémies recensées par l'OMS ont eu lieu en 1976, au Soudan (151 morts pour 284 cas[1]) et au Zaïre (280 décès pour 318 cas). Un cas mortel est identifié au Zaïre en 1977. De nouvelles contaminations surviennent au Soudan en 1979 : 22 décès pour 34 cas. En 1989, une épidémie touche les singes d'une animalerie de Reston, États-Unis. D'autres contaminations humaines massives surviennent dans les années 1990, en 1994 au Gabon (31 décès pour 52 cas) et en Côte d'Ivoire (un cas, non mortel), en 1995 au Zaïre (254 décès pour 315 cas), en 1996 au Gabon (deux épidémies successives, faisant respectivement 21 décès pour 31 cas, de janvier à avril, et 45 décès pour 60 cas, de juillet à décembre).