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Detroit

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Détroit, laboratoire du monde d'après le néolibéralisme. Des trottoirs et des parkings vides longent les vastes avenues.

Détroit, laboratoire du monde d'après le néolibéralisme

Une enfilade de magasins aux rideaux baissés quadrille le centre-ville de Détroit, berceau de l’industrie automobile américaine. Les banderoles « à vendre » et « à louer » se succèdent sur les façades des bâtiments. 80 000 logements seraient abandonnés, soit près de un sur cinq. Avec ses maisons saccagées, brûlées ou envahies par la végétation, « Motor City » donne l’impression d’une ville fantôme. Symbole de cette déroute, Détroit vient d’être mis sous la tutelle d’un « coordinateur d’urgence » pour au moins un an. « Pendant les soixante-dix dernières années, les habitants de Détroit ont cru à tort que leurs vies étaient liées à General Motors, Ford et Chrysler, explique Maureen Taylor, militante depuis des années dans la lutte contre la pauvreté. Exode urbain Empruntant l’autoroute qui traverse la ville d’Est en Ouest, Peter Landon s’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence, au sommet du pont enjambant Red-River.

. / Detroit, la ville DIY du futur. Cet été, Citazine lance sa série "Les Villes du Futur", un rendez-vous qui chaque semaine donnera à voir la ville de demain.

Detroit, la ville DIY du futur

Détroit : l'agriculture urbaine, antidote à la désindustrialisation ? La dégradation de Détroit vue par Google Street View. Détroit, ville en déperdition. Entre la violence galopante, la faillite financière annoncée fin 2013 et ses bâtiments fantômes, de nombreux quartiers de Motor City se dégradent à vue d'oeil. C'est le constat que fait GooBing Detroit, un Tumblr qui compare des photos de la ville entre la fin des années 2000 et aujourd'hui.

Le concepteur du blog, Alex Alsup, est un développeur de plateformes de crowdfunding et de social mapping basé à Detroit et travaillant pour l'entreprise Loveland Technologies. Pour son projet, il a utilisé des photos faites par Google Maps et Bing Maps. Interrogé par le Huffington Post, Alsup explique la genèse de son projet : Je passe la plupart des mes journées à regarder des cartes de Détroit, à travers mon travail pour Loveland. Le résultat est consternant : en quelques années les trottoirs se sont fissurés, les mauvaises herbes ont proliféré et les maisons se sont vidées. L'angle de Thaddeus et S. ...puis en 2009... ...en 2011... The Ruins of Detroit [23 pics] The Ruins of Detroit. Posted Feb 07, 2011 Share This Gallery inShare850 Up and down Detroit’s streets, buildings stand abandoned and in ruin.

The Ruins of Detroit

French photographers Yves Marchand and Romain Meffre set out to document the decline of an American city. Their book “The Ruins of Detroit“, a document of decaying buildings frozen in time, was published in December 2010. From the photographers’ website: Ruins are the visible symbols and landmarks of our societies and their changes, small pieces of history in suspension. Détroit, tu l’aimes ou tu la quittes… pas ! Imaginez un lieu de vie où fermes urbaines, ateliers vélos, réseaux wi-fi, levées de fonds, musique ou même skate-parks sont totalement imaginés et gérés par les habitants.

Détroit, tu l’aimes ou tu la quittes… pas !

Une ville où les habitants construisent une société du partage en devenant rois de la débrouille et du DIY (Do It Yourself). Vous êtes à Détroit, dans le Michigan, lieu de tournage d’un webdocumentaire sur la transition de cette ville-symbole du travail à la chaîne vers une nouvelle économie collaborative. Loin des clichés, le joli duo de journalistes Nora Mandray et Hélène Bienvenu y suit depuis un an un groupe de filles mécano, un fermier urbain et un hacker. Tous tentent de changer leur ville à leur échelle, en montant des projets avec leurs propres moyens, inspirés par un idéal de société durable.

Detroit, je t'aime - 2 Frenchies in the D. “ReFaire” Détroit. Les reportages sur ce renouveau ou cette résistance de Détroit se multiplient, comme Grown in Detroit, Détroit passe au vert, Détroit je t’aime… Vidéo : la bande annonce du reportage participatif Detroit je t'aime.

“ReFaire” Détroit

Partout, un mot revient : “Doer“, ceux qui font. Les habitants de Détroit n’attendent plus de miracles… ni des industries fermées ni des services publics endettés. Ils ont décidé de faire eux-mêmes leur ville, de reprendre possession des ruines, des espaces abandonnés. Cela a commencé dans l’Est de la ville, chez les plus pauvres, par l’éclosion de potagers dans les espaces abandonnés, raconte Judith Perrignon dans XXI. Tree planting brings a sense of community to once desolate area. John Hantz wanted to make the urban desert bloom.

Tree planting brings a sense of community to once desolate area

Today, a thousand-plus volunteers showed up to plant 15,000 trees on 20 acres of east-side land, transforming blight into landscape. It took two hours of labor to achieve this transformation — and five years of backstory. Hantz, a financial services entrepreneur who lives only a few blocks from the new Hantz Woodlands, last summer bought 1,500 lots from the city, promising to clear the land and plant trees. He encountered plenty of resistance from community activists, city politicians, and other interests who worried that his urban agriculture plan was a land grab. But residents of the streets being planted backed his plan and many were on hand to plant three-foot oak and maple saplings Saturday.

“It’s going to be beautiful when it’s done,” said Donna Riggs, who lives across from the new stand of trees on Holcomb and Belvidere. Do it yourself, le webdocumentaire. Détroit en 10 chiffres hallucinants - International. Une maison en ruine de Détroit © Reuters 1 : Il fut un temps où Détroit était la quatrième ville des États-Unis.

Détroit en 10 chiffres hallucinants - International

Depuis 60 ans, la ville est peu à peu désertée et s’est vidée de 63 % de sa population pour ne plus compter que 700.000 habitants. 2 : La ville a plus de 100.000 créanciers pour des dettes qui s’élèvent 18.5 milliards de dollars. Ce qui représente 25.000 dollars par habitant. Le plus important créancier est le fonds de pension de la ville qui représente à lui seul 2 milliards de dollars. 3 : Il y a des maisons à vendre pour 500 dollars (380 euros) à Détroit. 4 : Environ un tiers de la surface de la ville (360 km²) est soit vide, soit en état de chancre. Etats-Unis : Detroit placé sous tutelle de l'Etat. Portraits de Détroit.

Voir également :Détroit : Portraits de jardiniersDétroit : Société post apocalyptoDétroit, Usa..ville fantômeCommunauté agricole urbaine de DétroitDétroit : jardins communautaires et réseaux sans fil Loin d'Hollywood et des Oba-bla, les gens se démerdent , pour le meilleur ou pour le pire ...

Portraits de Détroit

Dave Jordano est retourné dans le quartier où il a passé son enfance et y a retrouvé une zone de guerre .. Fatigué de se faire cambrioler ( plus de 20 fois ) cet habitant a décidé d'accrocher dehors ce qui lui reste .. GooBing Detroit. A garage in northeast Detroit deteriorates.

GooBing Detroit

Lady waving to the street view car in the first image, c. 2009. Nearby the Heidelberg Project, and in the style, though not sure if a Tyree or not. Why Don’t We Own This? Shows the property taxes haven’t been paid in a few years (makes sense…) and $2k+ is owed. GooBing Detroit. L'exemple de Détroit. Detroit. The Upsides of Coworking. How Sprawl Got Detroit Into This Mess. It wasn’t de-industrialization that bankrupted Detroit, wrote Paul Krugman in a New York Times column yesterday.

How Sprawl Got Detroit Into This Mess

If that was all there is to it, then how do you explain the fact that Pittsburgh, once so dependent on the steel industry, is now recovering? Detroit Black Community Food Security Network. Un milliardaire s'offre un quart de Détroit - Insolite. La 126ème fortune des Etats-Unis fait main basse sur Détroit (©Mikerussel/wikimedia Commons) Le businessman Dan Gilbert a déjà racheté 40 immeubles dans le centre de la ville américaine et ne compte pas s’arrêter là. 1,3 milliard de dollars, soit un peu moins d’un milliard d’euros.

Telle est la somme totale qu’a dépensée le milliardaire Dan Gilbert en 3 ans pour l’achat d’un quart du centre de la ville américaine du Michigan, au bord de la faillite. L’homme compte poursuivre son appétit dévorant : « Ce n’est pas fini ! Confie-t-il au Monde. Son ambition est de faire ressusciter la ville qui l'a vu naître en 1962. « Mon objectif est de construire quelque chose, pas de gagner de l'argent. » Reste que Dan Gilbert n'est pas un bienfaiteur.