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Commençant par la lettre F

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Faire-parts. Fait divers au Puget. C’est en parcourant les registres de Puget –près- Fréjus, dans le Var, que j’ai découvert ce qui s’apparente à un fait divers tel que définit par le Ministère de la Culture : accroc à l’ordre social, le plus souvent malheureux : accident de toute sorte… Callian est situé à une demi heure de Fréjus, dans l’intérieur des terres et dans les hauteurs.

fait divers au Puget

A l’époque, il y a avait alors plus de 1700 habitants A noter : vous ne trouvez pas curieux le nom de la mère…

Famille

Fassenottes (fêtes) Fassenottes...

fassenottes (fêtes)

J'ai découvert ce terme en feuilletant les registres paroissiaux en ligne de la paroisse de Luttange. Inséré entre deux cahiers, un texte émanant de l'évêque de Metz, et écrit par le Sieur Henweiller, curé de Hestroff, décrit les travaux à effectuer dans l'église de Luttange. La fin parle de tout autre chose... Procès verbal de visite de l’eglise paroissiale deLuttange faite le 14 mars dernier par le Sieur HenweillerCuré de Hestroff archipretre de Kédange nous avonsordonné que l’on fera des degrés plus larges pour monterau grand autel.

Qu’on fera mettre dans la nouvelle sacristieune table commode ou le pretre puisse prendre les habits[…]L’autel qui est sous l’invocation de st-nicolas et d’une manièreproportionée a celui qui est sous celle de la ste Vierge queL’on fera aggrandir les deux jours de la nef vers la portede part et d’autre que les susdits reparations et fournituresde feront incessamment et sans delay sous peine d’interdictionde ladite eglise.

Femme

Fériés (jours) Ferme (des paysans) Feu-follet. Vu dans le journal local "Annonces, affiches, nouvelles et avis divers de la province de Poitou" de février 1772, ces phénomènes qui "font la terreur des gens de la campagne" : Je suis déjà ravi d'apprendre que le feu-follet est "glaireux comme le frai de grenouille" :)

feu-follet

FI. Fléaux. Famines, froid polaire des "grands hyvers", épidémies...

fléaux

La vie n'était pas tendre pour nos anciens. Difficile de trouver dans les registres la trace des bonheurs quotidiens. En revanche, il n'est pas rare d'y trouver la trace des drames familiaux, individuels ou collectifs. Nous sommes à Dammartin-sur-Meuse (Haute-Marne) en 1854. L'épidémie de choléra, qui sévit en France depuis quelques mois atteint la Haute-Marne au début de l'été 1854 et fait des ravages considérables. Thérèse Duperrier, épouse de Jean Villetet, journalier, décède le 1er septembre 1854 à 10 heures du matin. Si Jean Villetet déclare le décès de son épouse, ce n'est pas lui qui déclare le décès de son plus jeune fils, quelques heures plus tard.

Autre époque, autre département, autre drame. Forêt. J'ai pendant longtemps travaillé sur la même branche de mon arbre, qui pousse au milieu des vignes.

forêt

Et un jour, en en démarrant une autre branche, j'ai "découvert" la forêt. Tout part de Pierre Francisque CHAMPION (1878-1938) qui apparaît dans le livret de famille de mon arrière-grand-père avec comme profession "charbonnier". En voilà une activité pas banale ! Son père Auguste Alexandre CHAMPION (1837-?)

Fosses d'enfer (mines) F comme Fosses d'Enfer :  "Au nord, c'étaient les corons, les hommes des mineurs de fond"...

fosses d'enfer (mines)

En Normandie, c'étaient les mines de fer, les hommes des "gueules rouges" ! Nous sommes loin de l'image d'Epinal représentant la Normandie avec ses vertes prairies, ses bocages, ses pommiers, ses vaches blanches et noires... Les Fosses d'Enfer sont situées à Saint-Rémy en Suisse normande à une trentaine de kilomètres au sud de Caen.

Elles sont réputées pour leur richesse et l'abondance de leur minerai contenant 54% d'hématite (d'où la poussière rouge qui recouvrait les mineurs) C'est dans ce lieu, où le diable rode peut-être encore, que Victor Emile BERTHAULT, mon arrière grand-père maternel a besogné pour gagner sa vie. Les minières sont exploitées dès le Moyen-Âge mais c'est surtout au 19e siècle qu'elles connaissent leur âge d'or. Franc-maçonnerie. Fratrie. Nos ancêtres étaient rarement des enfants uniques.

fratrie

Il est difficile de donner une moyenne car cela dépend des niveaux sociaux et des périodes, mais il n'était pas rare, il y a deux ou trois cents ans, d'avoir une dizaine d'enfants. Cependant, comme la mortalité infantile était élevée, ce ne sont que la moitié environ qui parvenaient à l'âge adulte.

Par ailleurs, les mouvements de population étant généralement assez limités, il n'était pas rare que les frères et soeurs continuent à se côtoyer une fois adulte. Parfois ils s'associaient même et c'est ainsi qu'on peut retrouver deux frères forgerons ou deux soeurs passementières. Mais les liens entre frères et soeurs étaient encore plus forts que cela car ils étaient souvent parrain ou marraine de leur neveu ou nièce. Fusil.