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Transformation Sociale - Réflexion

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Bookchin : écologie radicale et municipalisme libertaire. Texte inédit pour le site de Ballast Murray Bookchin, né en 1921 et décé­dé en 2006, est aus­si peu connu que peu tra­duit en France.

Bookchin : écologie radicale et municipalisme libertaire

Cette amné­sie est d’autant plus sur­pre­nante que ses tra­vaux furent pré­cur­seurs dans des domaines qui occupent aujourd’hui le pre­mier plan de toute réflexion poli­tique : le lien entre le capi­ta­lisme et l’environnement et la démo­cra­tie directe décen­tra­li­sée. La Troisième Révolution, par Fred Vargas — L'Autre Quotidien. Ça y est, nous y sommes...

La Troisième Révolution, par Fred Vargas — L'Autre Quotidien

Nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine.Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l’eau, nos fumées dans l’air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout du monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu’on s’est bien amusés.On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l’atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.Franchement on s’est marrés.

Certes. Oui. S’efforcer. Un monde sens dessus dessous : quelques rappels sur notre situation écologique en ce début 2017. « Méfions-nous de la catastrophe spectaculaire qui s’inscrit dans l’actualité, la pire est invisible.

Un monde sens dessus dessous : quelques rappels sur notre situation écologique en ce début 2017

Le véritable coût est cumulatif, goutte à goutte, seconde après seconde s’accumule un Océan qui crèvera sur nos têtes. Quand la vraie catastrophe aura lieu, il sera trop tard. […] Que l’on comprenne, le plus grave n’est pas ce que nous savons, mais ce que nous ignorons. […] Nous pouvons être sûrs d’une chose, c’est que nous n’en savons rien ; et qu’il est fou de continuer à foncer ainsi dans le noir. » — Bernard Charbonneau « Je pars de l’hypothèse que le monde est sens dessus dessous, que les choses vont mal. […] Je pars de l’hypothèse que nous n’avons pas grand-chose à dire là-dessus : il nous suffit de nous pencher sur l’état du monde actuel pour réaliser que c’est le chaos. » — Howard Zinn. "Boulots de merde! Du cireur au trader" un livre de Julien Brygo et Olivier Cyran. "Boulots de merde !

"Boulots de merde! Du cireur au trader" un livre de Julien Brygo et Olivier Cyran

Du cireur au trader - Enquête sur l’utilité et la nuisance sociales des métiers" vient de paraître aux Éditions La Découverte. Comme l’indique le titre, les deux auteurs-journalistes, Olivier Cyran et Julien Brygo, sont allés enquêter sur le monde du travail en 2016. L’éventail est large, "Du cireur de chaussures au gestionnaire de patrimoine, du distributeur de prospectus au « personal shopper » qui accompagne des clientes dans leurs emplettes de luxe, de l’infirmière asphyxiée par le « Lean management » au journaliste boursier qui récite les cours du CAC 40".

BALLAST Tenir tête, fédérer, amorcer. Accueil. Anarchisme, la rebellion en acte. Les anarchistes ne se contentent pas de rejeter l’autorité.

Anarchisme, la rebellion en acte

Au cours de leur histoire, ils n’ont eu de cesse d’inventer de nouvelles formes d’organisations collectives. Où sont-ils aujourd’hui ? C’est lors de la Révolution française, et particulièrement pendant la Terreur, que le terme « anarchiste » apparaît en France, synonyme de criminel et d’asocial. Que coûte et que rapporte l’entreprise libérée ? La masse salariale augmente, les activités supports se multiplient, mais l’entreprise s’y retrouve.

Que coûte et que rapporte l’entreprise libérée ?

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Isaac Getz (Professeur à l’ESCP Europe) Hyacinthe Dubreuil (1883-1971), le premier auteur français qui, dans les années 1930-1940 a postulé la liberté d’action de l’ouvrier comme le principe fondamental de l’organisation de l’entreprise, aimait citer un grand zoologiste du XIXe siècle : « Toutes les fois qu’un fait nouveau et saisissant se produit dans la science, les gens disent d’abord : Ce n’est pas vrai. Ensuite : C’est contraire à l’ordre et à la religion. Et à la fin : Il y a longtemps que tout le monde le savait ! ». Alain Damasio, Science-fiction et politique. Des terres et des territoires. « Des terres et des territoires » : Visionscarto rend régulièrement compte de ce récit cartographique, qui prend peu à peu forme sous le pinceau d’Agnès Stienne.

Des terres et des territoires

Notre ambition est de le faire vivre sous la forme d’une exposition itinérante traduite en plusieurs langues, ainsi que d’un web-documentaire. Son auteure lance ici un appel à soutien et participation. L’agriculture recouvre une grande diversité d’activités, c’est au moins autant de questions que leurs pratiques soulèvent. Ce projet ambitieux vise à en étudier quelques éléments clés à partir de thèmes fondamentaux que sont la terre, l’eau, les semences, la forêt, sans oublier leur impact sur les sociétés humaines et l’environnement. Il s’adresse à un large public (enseignants, collégiens, lycéens et étudiants, les bibliothèques, les centres culturels ainsi que les associations citoyennes et paysannes, les organisateurs et animateurs de conférences ou de rencontres publiques, les acteurs et décideurs locaux...). De la place Tahrir aux Nuits debout : compilation d'analyses des "mouvements de place" - Rebellyon.info.

Sois bien, et tais-toi. Un beau matin, Carl Cederström allume tranquillement sa cigarette en attendant le bus.

Sois bien, et tais-toi

Assise sur un banc voisin, son petit chien tenu en laisse, une dame l’apostrophe en lui reprochant d’intoxiquer son animal de compagnie avec sa fumée. Pour le chercheur suédois, enseignant à la Stockholm Business School et spécialisé dans l’étude du contrôle social et de la souffrance au travail, c’en est trop. Ses voisins sont antitabac, ses amis désertent l’heure de l’apéro pour aller au fitness et ses collègues mangent sans gluten tout en méditant… Au secours! Avec son confrère André Spicer, professeur à la prestigieuse Cass Business School, à Londres, il s’interroge alors sur ce qu’il estime être un «culte du bien-être» (wellness). Le résultat de leur réflexion, paru l’année dernière en anglais, vient de sortir en français aux Editions L’échappée, au sein de la collection «Pour en finir avec», qui «développe des analyses radicales», comme la définit l’éditeur.

Nuit debout et les ouvriers : la convergence est hésitante. « Tant mieux que les gens discutent politique et se posent des questions sur la société, mais c’est difficile de passer la nuit dehors et d’aller au travail le lendemain », confiait Armonie Bordes par courriel, il y a une semaine.

Nuit debout et les ouvriers : la convergence est hésitante

Elle n’était pas encore venue place de la République [1]. L’ancienne dactylo et figure de Lutte ouvrière à Pantin préfère les outils traditionnels : « Les grèves, les manifestations, là où les ouvriers sont forts et concentrés. Je suis contre la Violence. Je suis contre la violence des bandes casquées qui jettent des projectiles détonants.

Je suis contre la Violence

Chaque jour qui passe, elles agressent, tabassent, blessent, parfois grièvement. En bandes de voyous très mobiles, s’infiltrant jusque chez les manifestants les plus paisibles, elles apportent dans les cortèges un niveau de brutalité jamais vu depuis des décennies. Ces actes sont d’autant plus dangereux qu’ils sont coordonnés avec des groupes beaucoup plus nombreux et militarisés, suréquipés et surarmés. Quand le social finance les banques et les multinationales. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Collectif Par Jean Claude Boual (Président du Collectif des associations citoyennes), Michel Chauvière (Directeur de recherche émérite au CNRS), Gabrielle Garrigue (Avenir Educs), Eric Denoyelle (Collectif pour une éthique en travail social), L’appel des Appels Le gouvernement s’apprête à introduire en France les « investissements à impact social », avec, pour fer de lance, la création de « Social Impact Bonds » (SIB) pour lesquels il ne reste plus qu’à trouver une appellation « à la française ».

Depuis la remise au gouvernement en septembre 2014 du rapport d’Hugues Sibille (alors vice-président du Crédit coopératif, dont il préside désormais la Fondation), le lobbying en faveur des SIB n’a jamais cessé. Lire aussi : Quand les investisseurs privés financent l’action sociale Trois arguments sont mis en avant pour promouvoir les SIB : Le mirage des contrats à impact social. Après le « gagnant-gagnant », voici le « gagnant-gagnant-gagnant ». C’est ainsi qu’ont été présentés les contrats à impact social, un nouveau dispositif de financement du secteur social (au sens large) dont le premier appel à projets a été lancé le 15 mars dernier par la secrétaire d’Etat à l’ESS, Martine Pinville. Sur le papier, il s’agit de faire financer un programme social innovant – donc risqué – par un investisseur privé, que l’Etat rembourse et rémunère seulement si l’objectif est atteint.

Trois fois gagnant donc, car le porteur de projets (association ou entreprise sociale) y trouve un financement, l’investisseur privé un retour sur investissement en cas de réussite, et la collectivité publique des coûts sociaux évités ; car l'action doit être à but préventif et permettre ainsi des économies à terme. Imaginés au Royaume-Uni et expérimentés depuis 2010, les contrats à impact social sont la traduction des social impact bonds, les titres à impact social. The Ancient Greeks’ 6 Words for Love (And Why Knowing Them Can Change Your Life) by Roman Krznaric. Non-violence/Communication/Aïkido/Shojindo. Ma cité s’organise. Community organizing et mobilisations dans les quartiers populaires. « Depuis la mort de Zyed et Bouna, rien n’a changé. Il y a toujours autant de brutalités policières, de violences institutionnelles, de racisme structurel qui touchent les habitants des quartiers populaires et les descendants de l’immigration.

Plus que jamais il appartient à la société civile de s’organiser, de taper du poing sur la table pour obtenir la dignité, le respect de ses droits et la justice qui s’impose »[1]. Le 31 octobre 2015, une dizaine de milliers de militant-e-s des quartiers populaires défilaient dans les rues de Paris au nom de la dignité, de la justice, de l’égalité et contre le racisme. La marraine du mouvement, Angela Davis, icône du mouvement afro-américain des années 1970, incarnait cette filiation entre la lutte des minorités des deux côtés de l’Atlantique – « de Ferguson à Paris ».

Casser du sucre à la pioche. Dans la boîte mail de La Brique, un texte de six pages nous est parvenu. Celui d'Éric, cordiste. Travaillant dans des endroits difficilement accessibles, il nous livre un témoignage édifiant sur le boulot auquel il est encordé. Bernard Friot « Un capitalisme rentier qui n’assume plus d’être employeur. Vous insistez dans votre analyse économique sur la nécessité de droits salariaux attachés à la ­personne, que voulez-vous dire ?

Bernard Friot Que le salaire, comme le droit de vote, doit ­devenir un droit politique. Notre travail est reconnu de trois façons : par un employeur si nous allons sur le marché du travail et sommes employés ; par la vente du produit de notre travail sur le marché des biens et services si nous sommes indépendants ; par le salaire à vie si nous sommes fonctionnaires ou retraités. Or les employés et les indépendants sont soumis à des aléas sur lesquels, individuellement ou collectivement, ils n’ont aucune prise. Les capitalistes les exploitent sans retenue. Le marché du travail, des biens et services ne peuvent plus être le fondement de la reconnaissance du travail. Pourquoi le revenu de base, c'est de la merde (néolibérale) L'utopie du revenu garanti récupérée par la Silicon Valley, par Evgeny Morozov (Les blogs du Diplo, 29 février 2016) Comment vaincre la répression patronale, même sans faire partie d’un syndicat. Une répression à bas bruit. Comment les élus étouffent les mobilisations dans les quartiers populaires.

Paul MASSON. Présentation. N'Autre École. Lieux Communs. Cornelius Castoriadis/ Chris Marker - Une leçon de Démocratie. Nassim Haramein : la théorie de l'univers fractal-holographique. Atelier Sebastien Rivard colloque TS 2012. Le blog de Saïd Bouamama. Après-Charlie : plaidoyer pour tordre le bâton dans l’autre sens. Top 6 des théories du complot les plus ridicules du monde. C’est quoi le fascisme? Liste non exhaustive des sites conspirationnistes et confusionnistes [VERSION 2015] Jeremy Rifkin : “Ce qui a permis le succès inouï du capitalisme va se retourner contre lui

David Graeber, anthropologue : “Nous pourrions être déjà sortis du capitalisme sans nous en rendre compte” BALLAST Bernard Friot : « Nous n’avons besoin ni d’employeurs, ni d’actionnaires pour produire » Pour une refondation de l'école guidée par les enfants: Céline Alvarez at TEDxIsèreRiver. Illustration concrète d’une alternative éducative à l'école : le choix de la Pédagogie Freinet. Derniers contenus. Recherche pour la formation de l'Homme et le développement de ses pleins potentiels. Data Gueule. Quelques « Prezi » autour de la Sociocratie et introduction à l’Holacracy - Interface-Conscience.

Comment repolitiser le travail des éducateurs spécialisés ? Villes en transition : imaginer des relocalisations en urgence. Les douze hypothèses d’une stratégie altermondialiste. L’économie sociale et solidaire : de l’utopie aux pratiques. En finir avec la fabrique des garçons. Éducation populaire : les raisons d’un décrochage. BALLAST Repenser le socialisme avec Gramsci. Le Tigre. Vacarme - entre art et politique, entre savants et militants.