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Nucléaire

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Jan Bens, l’homme à côté duquel Sepp Blatter a l’air d’un homme (...) Donc Jan Bens ne démissionnera pas.

Jan Bens, l’homme à côté duquel Sepp Blatter a l’air d’un homme (...)

Ce n’est pas tant l’affaire de corruption au Kazakhstan qui me tracasse. Après tout, il a travaillé pour l’industrie nucléaire avant d’être chargé de la surveiller, ce n’est pas très surprenant. Et il est difficile d’implanter des centrales nucléaires sans distribuer un paquet d’enveloppes, hein ? Je comprends. Je compatis. Je suis davantage choqué par ses propos sur la catastrophe de Fukushima. Le problème, Jan Bens, c’est que ce pire des cas, je l’ai vu d’assez près.

Ce que nous avons vu, par contre, ce sont des villages abandonnés, des familles décimées et des vies chamboulées. Nous avons réalisé des entretiens les yeux rivés sur nos montres, sachant que nous ne pouvions pas rester très longtemps dans la zone contaminée, tandis qu’eux n’avaient pas le choix. Et cela Jan Bens ne peut l’ignorer.

Si Tihange 1 ferme avant 2025, l'Etat devra payer Electrabel et EDF. Actualité L'État s'engage à indemniser Electrabel et EDF s'il ferme Tihange 1 avant le 1er octobre 2025 - sauf si la fermeture a lieu pour des raisons de sûreté nucléaire, ou pour se conformer à une décision européenne ou internationale.

Si Tihange 1 ferme avant 2025, l'Etat devra payer Electrabel et EDF

Cette indemnisation est prévue dans les 30 jours. C'est ce qui ressort de la convention secrète sur Tihange 1, que L'Echo a pu se procurer et relaie vendredi. Pour prolonger Tihange 1 de 10 ans, Electrabel et EDF devaient investir quelque 600 millions d'euros. Cela a donné lieu à une négociation serrée entre les propriétaires de la centrale et le gouvernement précédent, qui ont fini par arriver à un accord. Le texte prévoit notamment une indemnisation en cas d'arrêt de Tihange 1 avant 2025. Le nouveau patron d'Areva est prêt à en finir avec les centrales EPR. C'était prévisible...

Le nouveau patron d'Areva est prêt à en finir avec les centrales EPR

L'action Areva dévisse ce mercredi en Bourse, après nos révélations de la veille selon lesquelles l’entreprise est dans une situation financière, mais aussi industrielle, désespérée. Mardi, la cotation a été suspendue, tandis que la société confirmait ce que Challenges avait écrit : l’imminence d’un profit warning sur les résultats. Les explications sont alambiquées: Areva a indiqué ne plus pouvoir garantir son objectif d'un cash-flow opérationnel libre "proche de l'équilibre" car "certains des encaissements clients mentionnés (…) sont susceptibles d'être reportés sur l'exercice 2015".

La prévision d'une baisse de 10% de son chiffre d'affaires cette année est confirmée. Toutes les perspectives financières pour les deux prochaines années sont suspendues "dans le cadre des travaux menés à échéance régulière par le directoire en matière de gestion prévisionnelle de l'entreprise". Investissements publics > energies. L'inexorable déclin du nucléaire face aux énergies renouvelables. Un récent rapport montre que 45% de la population mondiale vit dans des pays privilégiant l'éolien et le solaire à l'énergie nucléaire.

L'inexorable déclin du nucléaire face aux énergies renouvelables

Mais les centrales thermiques représentent toujours 67,9% de la production énergétique mondiale. Des énergies dans l'ère du temps pour assainir l'air du temps. Alors que l'Assemblée nationale vote ce mercredi la loi de transition énergétique, le rapport annuel de situation de l'industrie nucléaire (WNISR) paru la semaine dernière montre une progression des énergies renouvelables. Si le nucléaire a encore progressé de 2,2% l'année dernière, malgré la fermeture de 40 réacteurs japonnais, ce rapport insiste sur son déclin. En parallèle, les énergies renouvelables, encore marginales il y a quelques années, connaissent une progression forte. De nombreuses grandes puissances produisent plus d'énergie renouvelable que nucléaire.

Par ailleurs, les grands producteurs d'énergie nucléaire revendent à leurs voisins. Le gros oeuvre est donc encore devant. Fukushima : glaçants aveux du responsable de la centrale. Dans un entretien accordé le 20 décembre à l’Agence Associated Press, le responsable de la réparation de la centrale de Fukushima a avoué qu’il était dans l’incapacité de prévoir quel serait le coût de la mise en sécurité des installations, et de fixer une date pour que les réacteurs fondus cessent de menacer la santé des salariés de l’entreprise et les habitants de la région alors que les bâtiments accidentés continuent à polluer les sous sols et l’atmosphère.

Fukushima : glaçants aveux du responsable de la centrale

Masuda Naohiro a même ajouté qu’il ignorait si, quand et comment les nouveaux robots pourraient réussir à explorer les débris des réacteurs fondus pour faire le point sur la réaction qui se poursuit en dégageant une chaleur d’environ 100° et des émanations radioactives. Il a également reconnu qu’il devait faire face à une véritable « zone de guerre ». Toutes déclarations qui contrastent avec les affirmations du gouvernement japonais répétant régulièrement que la situation est entièrement sous contrôle.