background preloader

Justice restaurative

Facebook Twitter

Justice réparatrice. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La justice réparatrice est un modèle éclectique de justice, où se retrouvent la « justice relationnelle, participative, communautaire, positive[1] ou réformatrice voire restorative[2]. » La justice réparatrice envisage le crime plus comme un acte contre une personne ou une communauté que contre l’État. La victime y joue un rôle majeur et peut y bénéficier de la part de l’auteur de certaines formes de réparation. La justice réparatrice prend différentes formes mais tous les systèmes ont quelques aspects en commun. Dans les crimes, les victimes ont l’occasion d’exprimer l’impact détaillé de l’acte criminel sur leur vie, de recevoir des réponses aux questions qui les hantent sur les faits et de participer à la mise en responsabilité du criminel pour ses faits et gestes.

Les criminels peuvent raconter l’histoire du pourquoi du crime et quel effet il a eu sur leur vie. Histoire[modifier | modifier le code] Perspectives[modifier | modifier le code] [JR1] Une autre façon de faire justice : la justice restauratrice et transformatrice - Hacking social. J’avais déjà abordé la justice restauratrice précédemment (un article que j’ai mis hors ligne à présent) en tant que voie alternative à la justice traditionnelle, qui permettrait notamment de réduire les délais d’attente, satisfaire davantage les victimes, diminuer le taux de récidive, le tout en étant beaucoup plus raccord avec ce qu’on sait des besoins psychologiques humains.

Dans le cadre de l’ouvrage que j’écris actuellement, j’ai de nouveau fait des recherches à ce sujet et je vous livre ce que j’ai trouvé, parce qu’à mon avis, c’est socialement bien plus utile que ce que j’en avais perçu en premier lieu, y compris comme outil de la vie de tous les jours, même en tant que simple citoyen « sans pouvoir ». En tant que victime/cible d’offenses/survivant d’une agression, cela me semble d’une grande aide car cela permet de commencer à imaginer clairement ce qui pourrait rendre la situation moins confuse, de restaurer nos forces, nous empuissanter. Contrapoints, La cancel culture : [JR5] La justice transformatrice - %

Cet article est la suite de :Photo d’entête : Graffiti sur un mur de Minneapolis juin 2020, source : Contrairement à la justice réparatrice, la justice transformatrice s’inscrit dans un cadre abolitionniste et critique du système pénal, en cela on va voir qu’elle est beaucoup plus militante. Cet abolitionnisme et cette critique radicale ne sont pas nés de nulle part, ils s’inscrivent dans un contexte de violences extrêmes aux États-Unis que nous allons rappeler en premier lieu.

En 2020 à Minneapolis aux États-Unis, George Floyd, 46 ans, père de deux jeunes enfants, est interpellé par quatre policiers dans sa voiture, menotté et plaqué au sol sur le ventre. Derek Chauvin l’immobilise dans cette position en exerçant une pression du genou sur son cou pendant près de neuf minutes, alors que Floyd déclare plusieurs fois « I can’t breathe » (« je ne peux pas respirer »). 1. 1.

La libération : La sécurité. Un nouveau concept : la « justice transformatrice » En Belgique, la lutte contre les violences entre partenaires concentre beaucoup d’efforts et de moyens sur l’intervention policière et judiciaire, avec des succès mélangés (voir notre article sur la formation des magistrats). Mais voilà que la lecture d’un nouveau livre nous invite à réfléchir autrement : faire appel au système d’Etat, est-ce une bonne solution, toujours, pour tout le monde ?

Comment faire en sorte que les citoyen/ne/s ne délèguent pas aux forces de l’ordre toute responsabilité pour l’intervention en cas de violence entre partenaires ? Et surtout : qu’est-ce qui contribue à ce que victime et auteur/e puissent sortir du cercle vicieux de la violence entre partenaires ? Le livre en question s’appelle The Revolution Starts At Home. Combatting intimate violence within activist communities - et présente le concept de la « justice transformatrice » dans des communautés noires, migrantes et LGBTIQ aux Etats-unis. Pour une justice transformatrice. Pendant la grève étudiante de 2012, il y a eu une vie collective foisonnante à Montréal. Malgré la créativité, les apprentissages, et l’empowerment collectif, plusieurs problèmes existants ont été amplifiés, notamment le sexisme et le machisme. C’est de ce contexte qu’a émergé l’expérience québécoise de justice transformatrice. La grève et ses suites ont permis aux personnes ayant vécu des agressions sexuelles – majoritairement des femmes – de faire face à cette violence en organisant une résistance collective.

Les espaces non mixtes, les moments d’échanges et la création d’une solidarité politique se sont avérés cruciaux dans la montée de cette riposte. La mise en commun de nos expériences s’est faite à travers nos associations étudiantes, nationales et locales, ainsi qu’à travers des groupes féministes et des groupes politiques clandestins. Le choix de la justice transformatrice Les processus sont centrés sur les demandes et guidés par les besoins et les réflexions de la survivante. « La cause des femmes sert de prétexte pour justifier des politiques de plus en plus punitives. Basta ! : Vous êtes féministe et vous voulez abolir la prison, donc là où on enferme les agresseurs. Ces positions sont-elles difficilement conciliables ? Gwenola Ricordeau [1] : Ces positions sont plus que « conciliables ». Mon travail propose une analyse féministe du système pénal et de ce que celui-ci fait aux femmes. Cela permet de faire plusieurs constats. Tout d’abord, les personnes détenues sont pour l’essentiel des hommes, mais la vie des femmes de leur entourage, mère, sœur, compagne, fille, est souvent affectée par cette incarcération, notamment à travers les diverses formes de travail domestique qui sont attendues d’elles et qui incluent le soutien moral, à travers les visites, le courrier, etc.

Par ailleurs, quand on regarde qui sont les femmes qui sont en prison, on note qu’elles partagent de nombreuses caractéristiques avec les hommes détenus : elles sont en grande partie d’origine populaire et issues de l’histoire de la colonisation et des migrations. Ministere de la justice plaquette communication justice restaurative.

LGBTQI contre la prison : entretien avec Gwenola Ricordeau. Par Izadora X. et Zaz. C’est samedi matin, on n’est pas sorties hier parce qu’on voulait être fraîches pour cet entretien. Gwenola Ricordeau, prof à la California State University et auteure de Pour elles toutes : femmes contre la prison, sorti cette année aux éditions Lux, nous attend dans un café à côté de la Basilique de Saint-Denis. Il fait beau malgré le froid et nous arrivons toutes les deux en vélo. Dès qu’on s’assoit et qu’on se tâte à présenter le magazine et nous-mêmes, Gwenola nous met à l’aise direct. Elle se dit particulièrement contente d’avoir été contactée par Friction.

Cela fait quelques mois qu’elle fait le tour des librairies et des rencontres pour parler d’abolitionnisme pénal et féminisme nous dit-elle, et malgré les multiples mentions dans l’ouvrage de l’importance de ce débat pour la population queer ou LGBTQI, aucun média ou lieu de la « commu » ne l’avait encore cherchée pour une discussion ou intervention.

Oui, résistance par rapport au système pénal.