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"Art" de Yasmina Reza - Pierre Arditi , Fabrice Luchini , Pierre Vaneck. Le monde culturel selon Yasmina Reza. Vilain-en-Volène, vous connaissez ?

Le monde culturel selon Yasmina Reza

C'est une ville de province comme il y en a des dizaines en France, en tout cas une petite capitale régionale telle que la perçoit Yasmina Reza dans sa nouvelle pièce. À Vilain, donc, une salle polyvalente concentre une partie de l'activité culturelle. C'est là qu'arrive une femme écrivain, Nathalie Oppenheim, à l'invitation du responsable, pour une séance de lecture et un débat.

La romancière vient de publier un livre intitulé Le Pays des lassitudes. Elle va être confrontée aux questions du responsable, qui est un doux mélange de provincialisme et de parisianisme, et à la journaliste locale qui fait la pluie et le beau temps sur ce territoire. Surprise mais non désarçonnée, Nathalie Oppenheim répond avec une légère ironie. Portrait de Yasmina Reza. Yasmina Reza : "J'écris avec mes phobies"

Entretien paru dans "l'Obs" le 10 mars 2011 Une ville de province, en fin de semaine.

Yasmina Reza : "J'écris avec mes phobies"

Nathalie Oppenheim, lauréate du prestigieux prix Germaine-Beaumont et auteur du «Pays des lassitudes», est invitée à l'Espace polyvalent de Vilan-en-Volène, dans le cadre des Samedis littéraires, qui bénéficient du partenariat de la Médiathèque de Mergeau, du Conseil général de la Volène et de l'Espace culturel Electropolis. Accueillie par Roland Boulanger, le responsable de ces Samedis et poète du dimanche, elle va répondre en public aux questions de Rosanna Ertel-Keval, journaliste de l'émission télé «les Amis de mes nuits», et lire des extraits de son roman.

Nathalie Oppenheim se demande ce qu'elle fait là. Car cette Parisienne jusqu'au bout des robes refuse d'ordinaire d'aller à la rencontre de ses lecteurs. L'Obs Quelle est l'origine de cette pièce ? Votre pièce est publiée chez Flammarion. Si l'essence du théâtre est d'être vu, il peut donc aussi être lu...

Vous trouvez ? Oui, sûrement. Oui. Yasmina Reza: «Les couples me dégoûtent» Il arrive parfois que, bousculée par la littérature, la vie finisse par ressembler à un oxymore.

Yasmina Reza: «Les couples me dégoûtent»

Malheur d'«Heureux les heureux». La semaine précédant notre rencontre, le 28 novembre dernier, Yasmina Reza a dit en effet adieu à sa mère, une violoniste juive d'origine hongroise qui a été incinérée un mois après que sa fille eut mis un point final à son roman prophétique. Un roman qui séjourne souvent dans un service de cancérologie et se termine par une crémation, suivie de la dispersion des cendres au-dessus d'une rivière bretonne. «Il y a dans ce livre des personnages et des éléments inspirés d'un monde qui n'existera plus. La fiction anticipe souvent sur la vie», dit Yasmina Reza, d'une voix mutine, presque chantante, lors de cette conversation après un enterrement. Afin de travailler en paix, Yasmina Reza a donc fait le choix de ne se mêler de rien.

De ne jamais intervenir dans l'incessant débat-auteur à succès ou d'avant-garde? Saisissante Yasmina Reza. Jérôme Garcin. Entretien dans le magazine LIRE. La philosophie peut-elle nous aider à vivre?

Entretien dans le magazine LIRE

Quand rien ne va plus, le pessimisme de Schopenhauer n'est-il pas plus juste que la joie de Spinoza? D'ailleurs, celle-ci n'est-elle pas démentie chaque jour par le quotidien? Telles sont les questions que posent les quatre personnages réunis par Yasmina Reza. Dans la luge d'Arthur Schopenhauer est une belle illustration de ce mouvement, radical, enclenché ces dernières années par quelques philosophes, et qui propose un retour à une philosophie praticable, conçue comme un art de vivre et non comme une suite de théories dissociables de la pratique (cette idée, profondément grecque, revient au goût du jour grâce aux travaux de Pierre Hadot, Lucien Jerphagnon et Michel Onfray, notamment).

Ariel Chipman est un universitaire renommé qui toute sa vie enseigna Spinoza, c'est-à-dire professa la joie et la suprématie de la raison. Yasmina Reza: 'There's no point in writing theatre if it's not accessible' In late 2005, playwright Yasmina Reza was approached by a German theatre director who wanted to commission a new work from her.

Yasmina Reza: 'There's no point in writing theatre if it's not accessible'

"I said, 'No, I'm tired, I've got too much on; I don't want to do it,'" Reza says, sitting in the corner of a darkened hotel bar in her native Paris. She gives a dismissive flap of her hand, as if reliving the refusal. But then, something happened to change her mind. "There was a little incident in the life of my son," she says, refilling her cup of herbal tea from an Oriental-style teapot as she talks. "He was then about 13 or 14 and his friend was in a fight with another friend; they exchanged blows and my son's friend had his tooth broken. Reza looks at me steadily, brown eyes unblinking, as if to underline the gravity of the situation. "It was suddenly, click! Reza then wrote the entire thing in three months.