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Financement

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Webdocu : 4 questions à Alexandre Brachet (Upian. Le Blog Documentaire poursuit sa série de rendez-vous avec les professionnels du webdocumentaire.

Webdocu : 4 questions à Alexandre Brachet (Upian

Après Boris Razon de France Télévisions le mois dernier (à retrouver ici), nous avons rencontré Alexandre Brachet, l’emblématique meneur de projets à Upian qui, à côté du webdesign, s’est taillé une belle réputation de défricheurs du genre en proposant de nouvelles narrations et de nouveaux modes de diffusion et de production. L’entretien qui suit propose de faire le point sur les projets à venir d’Upian, mais aussi sur la philosophie qui anime Alexandre Brachet et son équipe sur leurs projets webdesign et corporate. Alexandre Brachet Le Blog documentaire : Quels sont les projets d’Upian en matière de webdocumentaires pour l’année 2011-2012 ? Alexandre Brachet : Il faut tout d’abord savoir qu’Upian n’est pas uniquement une société de production de webdocumentaires. La question que pose le webdesign contient en elle-même des passerelles permanentes avec le webdocumentaire. 1. 2. 3. Like this: Aide aux projets nouveaux médias. Quels financements pour le webdocumentaire ? Le webdocumentaire se développe mais quel économie pour financer ce nouveau format?

Quels financements pour le webdocumentaire ?

On est encore bien loin de la rentabilité pour les auteurs qui s'engagent souvent dans de longues enquêtes. Le prix RFI-France 24 du webdocumentaire a été remis officiellement mercredi 1er septembre 2010, lors du Festival Visa pour l’image, à Philippe Brault et David Dufresne pour Prison Valley. Le webdocumentaire est un nouveau genre journalistique mélangeant photos, vidéo, audio et diffusé sur internet.

Il cherche encore un modèle qui soit viable financièrement. Prison Valley, formidable road-movie interactif sur l’industrie carcérale aux Etats-Unis, a remporté le prix du webdocumentaire au Festival Visa pour l’image. Prison Valley a rapporté 30 000 euros à chacun des deux auteurs. « On ne se plaint pas, reconnaît l’un d’entre eux, le photographe Philippe Brault, mais rapporté à un an et demi de travail, 15 heures par jour, on s’y retrouve tout juste » . « Je ne pourrai pas vivre que de ça » Un modèle économique à établir  Troisième volet d’une série d’article intitulée « Une redéfinition du métier de journaliste ».

Un modèle économique à établir 

Aujourd’hui, Léa Baron se penche sur la vaste question du modèle économique du webdocumentaire. 1. Une économie à établir Il n’y a pas de modèle économique établi en termes de rémunération d’auteur mais, par contre, il y a bien une spécificité française en matière de financement. Trois types de production existent en France : le CNC (Centre national de la cinématographie) ou la SCAM (Société civile des auteurs multimédia) qui apportent une aide publique, les chaînes de télévision publiques comme Arte, France 5 et France 24 et, enfin, les maisons de production parmi lesquelles Capa, Upian, Honkytonk, Narratives, Ligne 4, Sapiens sapiens et Hans Lucas. Un exemple avec Prison Valley dont le budget total est de 230 000 euros, soit plus que certains documentaires classiques en télévision. . « les producteurs ont vocation à gagner de l’argent avec mais pas Arte en tant que chaîne de service public. 2. [Webdocumentaire(s)] Posté le: 2011-05-24 Plus qu’une simple aide financière, les subventions de la Fondation Jean-Luc Lagardère sont un véritable tremplin pour une carrière future.

Elles soutiennent les jeunes professionnels de la culture dans la réalisation de leur projet dans les catégories suivantes : auteur de documentaire, auteur de film d’animation, créateur numérique, écrivain, journaliste de presse écrite,... Read more » Baptisées Brouillon d’un rêve, les subventions de la SCAM sont des aides financières attribuées aux auteurs de toutes disciplines : audiovisuel, multimédia, institutionnel, radio, littérature, photographie, journalisme, écritures émergentes. Ces aides sélectives permettent d’élargir le champ de la création des auteurs en leur ouvrant d’autres espaces de diffusion. Le centre national du cinéma (CNC) a mis en place plusieurs dispositifs ayant pour vocation de favoriser la création d’œuvres numériques. 1. Réaliser un webdocu sans se ruiner. Pas besoin d’être un photoreporter de renom, ni d’attendre des milliers d’euros de subvention du CNC pour se lancer dans le web-documentaire.

Réaliser un webdocu sans se ruiner

Louis Villers et Alexis Sarini, étudiants de l’ESJ Paris, nous expliquent ici comment ils ont réalisé un web-docu qui tient la route (From Kaboul to London, sur des réfugiés afghans en Angleterre) avec un matériel rudimentaire et en limitant tous les frais au strict minimum. Coût d’une semaine de tournage à Londres: 400 euros ! Au début, ça commence avec une bonne dose d’audace, et un petit coup de pouce du facteur chance… Le car et le squat, vieilles techniques d’étudiants fauchés pour voyager à moindre prix… Sur le terrain Très important : le choix du matériel. Impossible d’investir dans un appareil photo et une caméra? Dans quelles situations utiliser plutôt la photo ou la vidéo? Au moment du montage « Les formats sont très courts, il n’y a pas besoin de fioritures ni d’effets compliqués dans le montage », précise Alexis.