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Financement Presse

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Projet pour une presse libre, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, décembre 2014) Naguère, les nouveaux riches soucieux de parfaire leur intégration à la bonne société s’offraient un haras, une voiture ancienne ou une villa à Cabourg.

Projet pour une presse libre, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, décembre 2014)

Désormais, pour asseoir leur statut, ils s’achètent un journal. MM. Bernard Arnault et François Pinault, deuxième et troisième fortunes françaises, ont depuis longtemps chacun le leur, respectivement Les Echos et Le Point. Les voici rejoints par de nouveaux venus, MM. Xavier Niel et Patrick Drahi, industriels des télécommunications, renfloueurs respectifs du Monde (2010) et de Libération (2014). A s’en tenir aux trois dernières décennies, on repère une séquence presque toujours identique.

Libération a été racheté successivement par M. Le modèle mixte expire. Les aides à la presse : plus de 2 milliards d’euros. Par Alexis Constant La presse française reçoit chaque année plus de 2 milliards d’aides publiques.

Les aides à la presse : plus de 2 milliards d’euros

D’abord, des aides directes (aides à la diffusion, au pluralisme, à la modernisation) qui se sont élevées à 373 millions d’euros en 2013 (dont 120 millions pour les abonnements de l’État à l’AFP), d’après les crédits de paiements du projet de loi de finance 2013, qu’a analysés le financier et ex-journaliste Benjamin Dormann dans son essai Ils ont acheté la presse (Éditions Jean Picollec).

À ce montant, s’ajoute une ribambelle de soutiens indirects pour un montant de 1,9 milliard en 2013. 131210_MinistereCultureCom_AidePresse-200titres.pdf. Indépendance de la presse : L'Etat achète les journalistes avec 5 milliards de subvention ! L’Etat a donné 5 milliards d’euros aux journaux!

Indépendance de la presse : L'Etat achète les journalistes avec 5 milliards de subvention !

Au nom de la liberté de la presse. Cherchez l’erreur. 23 projets innovants sélectionnés en 2013 par le FINP. Télécharger le rapport 2013 du FINP au format PDF 39 projets déposés, 23 retenus et quelques tendances qui se dégagent, grandes ou petites.

23 projets innovants sélectionnés en 2013 par le FINP

Après 8 mois de fonctionnement du Fonds pour l’Innovation Numérique de la Presse Google & AIPG (FINP), c’est d’abord la diversité qui frappe. Diversité des acteurs, diversité des projets. Les éditeurs de la presse quotidienne régionale et nationale (6 et 5 projets sélectionnés) et les pure players (5 projets) affichent un dynamisme certain. Arrivent ensuite les news magazines avec 3 projets financés par le FINP. L’info locale, une dynamique particulière La presse régionale accélère grandement sa stratégie numérique. Les Mags changent de rythme Le changement de rythme est une tendance du moment loin d’être réservée à la presse locale. Vidéo, automatisation, perso & data (Big ou pas) La vidéo est l’un des autres grands sujets du moment. Autres développements coûteux mais qui témoignent des changements profonds en cours dans la presse : la data. HTC News. Thursday, May 15, 2014 2:37 PM GMT Google, via son nouveau fonds d'aide à l'innovation numérique dans la presse, a accordé en 2013 quelque 16 millions d'euros à 23 médias français, en tête Le Nouvel Observateur, L'Express, Le Figaro et Le Monde, dotés de près de 2 millions chacun, a annoncé Google jeudi.

A travers ce fonds, créé par Google pour apaiser la presse française qui lui réclamait des droits au titre du référencement, Google a financé l'an dernier 23 projets. Ce fonds, cogéré par les éditeurs de presse et Google, a surtout aidé les projets des quotidiens (11 projets), des sites "pure players" (5) et des news magazines (3).

Le Nouvel Observateur, le mieux loti, a reçu 2 millions d'euros pour créer QuotidienObs, une édition numérique quotidienne. Le groupe Express-Roularta a obtenu 1,97 million pour une plateforme d'analyse de ses données utilisateurs, la clé pour mieux cibler ses offres commerciales. « Parlez-nous de la niche fiscale des journalistes, monsieur Cohen » Les journalistes qui fustigent les niches fiscales protègent-ils la leur ?

« Parlez-nous de la niche fiscale des journalistes, monsieur Cohen »

Ce mercredi matin sur France Inter, un auditeur de la matinale de Patrick Cohen a fait ressurgir ce serpent de mer que sont les avantages fiscaux accordés à la profession. Originaire de Loire-Atlantique, Claude ne s’est pas démonté et a interpellé directement l’animateur radio : « J’aimerais beaucoup que monsieur Cohen nous parle des niches fiscales des journalistes. J’aimerais, par équité, que vous en parliez autant que les niches fiscales des restaurateurs. » Le 7/9 de Patrick Cohen : écoutez à partir de 108 min Journalistes, hôtesses de l’air, brodeurs En cause : l’« allocation pour frais d’emploi » . « Ce n’est pas du même coût et au même niveau. Un rien embarrassé, l’animateur a promis d’en parler plus tard à l’antenne.

De fait, l’allocation n’est pas une niche fiscale ou en tout cas, elle ne l’est plus. . « Une déduction corporatiste coûteuse » Niches coûteuses Une mesure plus juste mais qui reste décriée. Aides publiques à la presse écrite. Elle concerne les éditeurs de presse faisant porter leurs publications et les réseaux assurant le portage de presse, c'est-à-dire la distribution au domicile des abonnés sans utiliser le transport de presse postal.

Aides publiques à la presse écrite

Les publications éligibles sont les titres d'information politique et générale, au maximum hebdomadaires, et les publications qui apportent régulièrement des informations et des commentaires sur l'actualité de l'ensemble des disciplines sportives. L'aide est calculée sur la base de la progression du taux de portage entre l'année N-3 et l'année N (pour une aide versée en 2017, il faut prendre en compte la différence d'exemplaires distribués par portage entre 2014 et 2017). Le taux de portage est calculé : Pour chaque titre, une aide à l'exemplaire porté est déterminée en multipliant la progression du taux de portage exprimée en point de pourcentage par un coefficient fixé pour quatre ans. L'aide au portage n'est pas versée si son montant est inférieur à 500 €. Aides_etat_a_presse_ecrite. Jusqu'où aider la presse ?