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Grande distribution française : encore et toujours la loi du plus fort ! Entre un modèle à l’américaine hyper-concentré et un modèle plus ouvert avec plusieurs acteurs de taille équivalente, la grande distribution française se cherche, sur fond de révolution numérique.

Grande distribution française : encore et toujours la loi du plus fort !

Dans ce contexte de redéfinition où le plus fort veut imposer sa loi, attention aux dérapages. La révolution numérique est passée par là. Quelle que soit leur stratégie, les géants de la grande distribution française ont pris en compte la nouvelle donne, avec comme équation commune : toujours plus de proximité, toujours plus de choix, toujours de meilleurs prix. Quel modèle pour la grande distribution française ? Les modes de consommation changent, la livraison à domicile se développe, même pour les produits frais que les consommateurs achètent habituellement eux-mêmes en grande surface. À leurs yeux, un marché organisé autour de deux ou trois pôles serait idéal, avec une flexibilité accrue du droit du travail (ouverture le dimanche, salaires à la baisse…). Carrefour et Tesco finalisent leur alliance.

Auchan et Casino, Carrefour et Système U... Les alliances entre distributeurs... Les géants tricolores de la grande distribution n'ont qu'à bien se tenir.

Auchan et Casino, Carrefour et Système U... Les alliances entre distributeurs...

L'Autorité de la concurrence a annoncé lundi avoir ouvert une enquête sur les alliances à l'achat nouées entre Auchan, Casino, Metro et Shiever ainsi qu'entre Carrefour et Système U. L'enquête concerne aussi le rapprochement récent annoncé entre Carrefour et le britannique Tesco. "L'Autorité a décidé de renforcer ses investigations sur ces rapprochements à l'achat et a ouvert, pour chacun de ces accords, une enquête afin d'évaluer l'impact concurrentiel de ces rapprochements sur les marchés concernés, tant à l'amont pour les fournisseurs, qu'à l'aval pour les consommateurs", indique l'institution dans un communiqué.

>> A lire aussi - Le conseil Bourse du jour : Carrefour, des questions restent en suspens sur le partenariat avec Tesco ! >> Rejoignez notre Club des boursicoteurs. Distribution : une myriade d'alliances entre concurrents. Alliances dans la grande distribution française. Les alliances au sein de la grande distribution française sont changeantes et intègrent aujourd’hui de nouveaux acteurs venus des États-Unis, avec l’arrivée d’Amazon ou Google sur l’échiquier.

Alliances dans la grande distribution française

Les nouvelles stratégies commencent à entrer en vigueur. Tour d’horizon. La tendance est à la concentration. Le petit monde de la grande distribution française est en pleine restructuration, sur fond de révolution numérique et d’arrivée sur le marché français d’acteurs américains comme Amazon ou Google. La révolution numérique fait ce qu’elle a à faire : elle révolutionne. Monoprix invite Amazon à table Carrefour, de Système U à Google La concurrence s’organise, avec parfois des plans très ambitieux, mais bien souvent porteurs d’inévitables destructions d’emplois derrière les synergies escomptées.

Sur le plan des alliances, Carrefour a aussi le temps d’œuvrer en coulisses. Grande distribution : sortir de l’impasse de la guerre des prix. Une étude pour: Evaluer le comportement stratégique et la santé  nancière des distributeurs (Auchan, Carrefour, Casino, Delhaize, E.Leclerc, Intermarché, Système U) Comprendre les dé s propres aux groupes intégrés et aux groupes indépendants Identifier les réservoirs de croissance et de marge à l'horizon 2015-2017 Un secteur en pleine recomposition : un nouvel échiquier à « 4 acteurs » Depuis 2013, la guerre commerciale entre enseignes s’est intensifiée conséquemment à l’offensive des groupes intégrés (Carrefour, Casino via Géant) sur les prix pour reprendre des parts de marché sur Leclerc.

Grande distribution : sortir de l’impasse de la guerre des prix

Les indépendants Système U et Intermarché qui suivaient à distance Leclerc dans un positionnement prix raisonnable ont décroché car ils n’ont pas la même puissance d’achat. D’où les alliances de circonstance entre intégrés et indépendants pour peser dans les négociations 2015. Une urgence à sortir de la logique destructrice de la guerre des prix. Google-Carrefour, Amazon-Monoprix, Alibaba-Auchan… Quand les GAFA avalent la grande distribution. Mieux vaut s’allier avec eux que de les concurrencer. Ces derniers mois la grande distribution française a cédé aux sirènes des géants du numérique. Auchan s’est allié avec le chinois Alibaba, Monoprix avec l’américain Amazon et, le 11 juin dernier, Carrefour leur a emboîté le pas en signant avec le géant Google. Une stratégie inévitable tant le modèle traditionnel de la grande distribution particulièrement les hypermarchés est de moins en moins adapté aux attentes des consommateurs.

Les usagers se tournent davantage vers le e-commerce et les produits bio. En témoigne la dégringolade de Carrefour dans le classement des distributeurs. "On pouvait difficilement avancer seul", dit Carrefour "Carrefour n’a pas suffisamment évolué avec ses clients", avouait le PDG du groupe Alexandre Bompart. Et enfin, ils vont tous les deux ouvrir un Lab d’innovation à Paris pour réunir les experts en intelligence artificielle de Google et ceux en expérience consommateurs de Carrefour.

Enquête ouverte sur les alliances entre distributeurs - Infos Reuters. L'enquête concerne également le rapprochement récent annoncé entre Carrefour et le britannique Tesco.

Enquête ouverte sur les alliances entre distributeurs - Infos Reuters

"L'Autorité a décidé de renforcer ses investigations sur ces rapprochements à l'achat (...) afin d'évaluer l'impact concurrentiel de ces rapprochements sur les marchés concernés, tant à l'amont pour les fournisseurs, qu'à l'aval pour les consommateurs", indique l'institution dans un communiqué. Ces accords concernent potentiellement une part significative des produits de grande consommation commercialisés par les acteurs de la grande distribution à dominante alimentaire (produits alimentaires, produits d'hygiène et entretien, bazar, textile), ajoute-t-elle. Les services d'instruction de la concurrence seront ainsi amenés à interroger les fournisseurs concernés comme leurs concurrents non concernés par ces accords. A l'issue de son enquête, qui peut durer plusieurs mois, le gendarme de la concurrence pourrait, le cas échéant, demander une modification des termes des accords.