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Expériences

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La Troisième Vague. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Préambule d'avertissement[modifier | modifier le code] Chronologie de l’expérience d’après Ron Jones[modifier | modifier le code] Lundi[modifier | modifier le code] Jones donne une allocution sur la discipline : comment elle est nécessaire aux athlètes, aux artistes, aux scientifiques, et comment, par la maîtrise de soi, elle assure la réussite des projets. Il passe ensuite aux travaux pratiques et indique une position assise susceptible de faciliter la concentration et la volonté : pieds à plat sur le sol, dos droit, mains croisées derrière le dos. Il exige des élèves qu’ils adoptent cette position et vérifie qu’ils obéissent. Il leur apprend ensuite à entrer et à sortir de classe, dans le silence et la rapidité. Mardi[modifier | modifier le code] Mercredi[modifier | modifier le code] Jeudi[modifier | modifier le code] Vendredi[modifier | modifier le code] Réactions et suites de l’expérience[modifier | modifier le code]

Expérience de Milgram. Graphique montrant que 65 % des sujets de l'expérience infligent des souffrances maximales si on le leur ordonne Reconstitution de l'expérience de Milgram (extrait)[1]. L’expérimentateur (E) amène le sujet (S) à infliger des chocs électriques à un autre participant, l’apprenant (A), qui est en fait un acteur.

La majorité des participants continuent à infliger les prétendus chocs jusqu'au maximum prévu (450 V) en dépit des plaintes de l'acteur. L’expérience de Milgram est une expérience de psychologie publiée en 1963 par le psychologue américain Stanley Milgram[2]. Cette expérience évalue le degré d'obéissance d'un habitant des États-Unis du tout début des années 1960 devant une autorité qu'il juge légitime et permet d'analyser le processus de soumission à l'autorité, notamment quand elle induit des actions posant des problèmes de conscience au sujet.

Déroulement de l'expérience[modifier | modifier le code] Fac-similé de l'annonce publiée en 1961 par l'équipe de S. I comme Icare - part 1/2. I comme Icare - part 1/2. Expérience de Stanford. L’expérience de Stanford (parfois surnommée effet Lucifer) est une étude de psychologie sociale menée par Philip Zimbardo en 1971 sur les effets de la situation carcérale, ayant eu un très grand écho social et médiatique. Elle fut réalisée avec des étudiants qui jouaient des rôles de gardiens et de prisonniers. Elle visait à étudier le comportement de personnes ordinaires dans un tel contexte et eut pour effet de montrer que c'était la situation plutôt que la personnalité autoritaire des participants qui était à l'origine de comportements parfois à l'opposé des valeurs professées par les participants avant le début de l'étude. Les 18 sujets avaient été sélectionnés pour leur stabilité et leur maturité, et leurs rôles respectifs de gardiens ou de prisonniers leur avaient été assignés ostensiblement aléatoirement.

Les problèmes éthiques soulevés par cette expérience la rapprochent de l'expérience de Milgram, menée en 1963 à l'Université Yale par Stanley Milgram. The Stanford Prison Experiment: A Simulation Study of the Psychology of Imprisonment. Des chercheurs découvrent un point de basculement dans l’adoption d’idées. Un point de basculement sociologique ou tipping point en anglais est le moment à partir duquel le comportement ou une conviction d’un groupe de personnes finit par être adopté par plus de la moitié de la population. Des chercheurs à l’Institut Polytechnique de Rensselaer aux Etats-Unis ont découvert que le point critique de basculement pour l’adoption d’idées se situait à 10%. Cela veut dire que quand plus de 10% de la population est convaincu qu’une idée est la bonne, l’adoption par la majorité de la société (+ de 50%) se fait en un temps record. Deux bons exemples sont les renversements des gouvernements tunisien et egyptien.

Des décennies de dictature sont tombées en quelques semaines. Dans ce cas-ci les réseaux sociaux comme Twitter ont largement contribué à l’accélération des révoltes. Dans le cas contraire, lorsque moins de 10% adopte un comportement ou une idée, l’adoption de masse par au moins 50% de la société ne se fera jamais ou bien seulement après des siècles et des siècles…

Expérience de Asch. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expérience de Asch, publiée en 1951, est une expérience du psychologue Solomon Asch qui démontre le pouvoir du conformisme sur les décisions d'un individu au sein d'un groupe[1]. Description de l'expérience[modifier | modifier le code] Exemple : la ligne de gauche est la ligne de référence ; les trois lignes de droite sont les lignes de comparaison. Solomon Asch invita un groupe d'étudiants (entre 7 et 9) de 17 à 25 ans à participer à un prétendu test de vision auquel avaient auparavant été soumis des sujets témoins qui n'eurent aucun mal à donner toujours la bonne réponse. Tous les participants étaient complices de l'expérimentateur, sauf un. L'expérience avait pour objet d'observer comment cet étudiant (le sujet « naïf ») allait réagir au comportement des autres.

Les complices et le sujet furent assis dans une pièce et on leur demanda de juger la longueur de plusieurs lignes tracées sur une série d'affiches. Portail de la psychologie. Effet Barnum. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'effet Barnum (expression attribuée au psychologue Paul Meehl en référence aux talents de manipulateur de l'homme de cirque Phineas Taylor Barnum), autrement appelé « effet Forer » ou « effet puits » par Henri Broch, effet de validation subjective ou effet de validation personnelle, désigne un biais subjectif induisant toute personne à accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à elle-même[1].

Application[modifier | modifier le code] L'effet Barnum peut s'appliquer notamment : Découverte[modifier | modifier le code] En 1948, le psychologue Bertram Forer soumit ses étudiants à un test de personnalité. Comme analyse personnalisée, il n'utilisa pas les résultats du test, mais remit à chacun la même description construite à partir d'un recueil d'horoscopes : « Vous avez besoin d'être aimé et admiré, et pourtant vous êtes critique avec vous-même. La moyenne fut de 4,26. Postérité[modifier | modifier le code] Effet Dr. Fox. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Protocole expérimental[modifier | modifier le code] Les chercheurs présentent, à un public composé de spécialistes en éducation et en psychologie, le « Dr. Myron L. Fox », un spécialiste de l'application des mathématiques au comportement humain.

Ce dernier donne la conférence La théorie mathématique des jeux et son application à la formation des médecins (Mathematical Game Theory as Applied to Physician Education) et entretient le groupe durant une heure suivie d'une demi-heure d'échanges. On demande par la suite aux participants d'évaluer la conférence.

La conférence fut présentée trois fois devant un total de 55 personnes. Dans une récente critique concernant l'évaluation de l'enseignement faites par les étudiants, la professeure de droit Deborah Merritt a résumé l'effet Dr. . — Deborah Merritt[3] L'acteur[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Notes[modifier | modifier le code] ↑ (en) Donald H. Effet Pygmalion. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En pédagogie, l'effet Pygmalion (parfois nommé effet Rosenthal & Jacobson) est une prophétie autoréalisatrice qui désigne l'influence d'hypothèses sur l'évolution scolaire d'un élève et sur les aptitudes de celui-ci.

Le problème est d'importance, car si les enfants des milieux défavorisés réussissent moins bien à l'école que les enfants des milieux favorisés, la cause pourrait ne pas être uniquement liée aux carences de ces enfants et de leurs milieux. L'effet Pygmalion est principalement étudié dans le cadre des effets positifs. L'effet inverse est appelé effet Golem : il se traduit par une performance moindre et des objectifs moins élevés sous l'effet d'un potentiel jugé limité par une autorité (parent, professeur, ...)[1].

Origine du nom[modifier | modifier le code] Expérience de Rosenthal & Jacobson[modifier | modifier le code] Rosenthal a découvert l'effet Pygmalion en réalisant l'expérience suivante : Une classe aux États-Unis. Expérience de Rosenhan. L'étude de Rosenhan est composée de deux parties. La première implique la participation d'associés en bonne santé mentale, les « pseudo-patients », qui simulent des hallucinations auditives brèves dans le but d'être admis dans douze hôpitaux psychiatriques des États-Unis, répartis dans cinq États différents du pays. Ils ont tous été admis et reconnus souffrant de désordres psychiatriques. Après leur admission, ils agissent normalement et déclarent au personnel soignant qu'ils se sentent bien, et n'ont plus d'hallucination du tout.

Le personnel de l'hôpital échoue dans chaque cas à détecter la supercherie, et reste au contraire persuadé que tous les pseudo-patients montrent les symptômes d'une maladie mentale. La seconde partie consiste à demander au personnel d'un hôpital psychiatrique d'identifier de faux patients dans un groupe qui n'en comporte pas. Le personnel soignant détecte faussement comme imposteurs un grand nombre de vrais malades. — David Rosenhan, The Trap, BBC Maurice K. Théorie du développement moral de Kohlberg.

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lawrence Kohlberg est un psychologue américain ayant développé à partir de sa thèse de doctorat The Development of Modes of Thinking and Choices in Years 10 to 16 de l'Université de Chicago[1] (1958) un modèle du développement moral par stades, inspiré par le modèle du développement cognitif par paliers d'acquisition de Jean Piaget. Kohlberg développera cette théorie toute sa vie durant, elle sera l'objet de nombreuses discussions en psychologie morale (constituant pendant plus de 30 ans le paradigme de la discipline). Parmi les autres chercheurs ayant contribué à l'approfondissement du modèle de Kohlberg citons Elliot Turiel et James Rest. Méthode[modifier | modifier le code] Pour déterminer le stade maximal de développement moral atteint par un enfant, Kohlberg pose des dilemmes moraux, dont le but est d'amener le sujet à son maximum de réflexion éthique.

Voici le plus célèbre de ces dilemmes, le dilemme de Heinz : Effet Dunning-Kruger. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Personnage d'une carte postale de 1910 qui a inspiré (entre autres sources) celui d'Alfred E. Neuman, la mascotte du magazine Mad. L’effet Dunning-Kruger est un biais cognitif selon lequel les moins compétents dans un domaine surestiment leur compétence alors que les plus compétents auraient tendance à sous-estimer leur niveau de compétence.

Ce phénomène a été démontré au travers d'une série d'expériences dirigées par David Dunning et Justin Kruger. Leurs résultats furent publiés en décembre 1999[1] dans la revue Journal of Personality and Social Psychology. Dunning et Kruger ont noté que plusieurs études antérieures tendaient à suggérer que dans des compétences aussi diverses que la compréhension de texte, la conduite d'un véhicule, les échecs ou le tennis, « l'ignorance engendre plus fréquemment la confiance en soi que ne le fait la connaissance » (pour reprendre l'expression de Charles Darwin).

Comme le notèrent Dunning et Kruger, Effet Hawthorne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'effet Hawthorne ou expérience Hawthorne, décrit la situation dans laquelle les résultats d'une expérience ne sont pas dus aux facteurs expérimentaux mais au fait que les sujets ont conscience de participer à une expérience dans laquelle ils sont testés, ce qui se traduit généralement par une plus grande motivation.

Cet effet tire son nom des études de sociologie du travail menées par Elton Mayo, Fritz Roethlisberger et William Dickson dans l'usine Western Electric de Cicero, la Hawthorne Works, près de Chicago de 1924 à 1932. Cet effet psychologique est à rapprocher de l'effet Pygmalion, que l'on observe chez des élèves dont les résultats s'améliorent du simple fait que le professeur attend davantage d'eux. On peut aussi le rapprocher de l'effet placebo[1]. De 1928 à 1932, Mayo dirigea une expérience dans l’usine Hawthorne (29000 salariés), unité de production appartenant à la Western Electric Compagny.

Les économistes John A.