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Économie

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« Quand les économistes font le procès du libéralisme » Pertes et profits.

« Quand les économistes font le procès du libéralisme »

Il flotte dans le monde une étrange atmosphère de fin de fête. On danse encore, mais avec de moins en moins de conviction. La France a récupéré 372 millions d’euros grâce aux « Panama Papers » et d’autres enquêtes de l’ICIJ. Article réservé aux abonnés Déjà 372 millions d’euros ont été récupérés par la France auprès de fraudeurs fiscaux, grâce au travail d’enquête conduit, depuis 2013, par les journalistes du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) – auquel Le Monde a contribué –, ainsi qu’aux révélations de lanceurs d’alerte.

La France a récupéré 372 millions d’euros grâce aux « Panama Papers » et d’autres enquêtes de l’ICIJ

Et le compteur continue à tourner, plusieurs centaines de contrôles fiscaux liés aux « Panama Papers », parus en avril 2016, et aux « Paradise Papers » de novembre 2017 restent en cours… A titre d’indication, ces 372 millions d’euros d’impôts et de pénalités, revenus dans les caisses de l’Etat entre 2013 et 2019, pourraient permettre de construire vingt-quatre écoles primaires de vingt classes chacune – un calcul fondé sur les tarifs pris, pour l’exemple, dans une grande métropole française. Ou l’équivalent de deux grands hôpitaux publics. Lire aussi Ce qu’il faut retenir des « Panama papers » Etats, banques ou particuliers : les gagnants et les perdants de l’ère des taux bas. Article réservé aux abonnés C’est une petite révolution. Un changement d’ère, dont les universitaires, les financiers et les banquiers centraux eux-mêmes peinent encore à saisir les conséquences.

Depuis quelques années, le loyer de l’argent ne cesse de baisser dans les économies industrialisées. Cela tient en partie à la politique des instituts monétaires, qui ont massivement baissé leurs taux directeurs après la crise de 2008 pour relancer le crédit. Alors qu’elles les ont à peine relevés depuis, elles les réduisent de nouveau face aux tensions commerciales et au ralentissement de la croissance mondiale. Mais ce n’est pas tout : nombre d’économistes influents, comme Larry Summers, ancien secrétaire au Trésor américain, ou Olivier Blanchard, ex-chef économiste du Fonds monétaire international (FMI), soulignent également que les taux ont en vérité commencé à baisser dès la fin des années 1970. Les Etats font des économies sur leur dette. Etats, banques ou particuliers : les gagnants et les perdants de l’ère des taux bas.

Ursula Eicker : « Il n’existe pas encore de villes intelligentes » Article réservé aux abonnés Ursula Eicker, physicienne d’origine allemande, dirige depuis avril la chaire d’excellence en recherche sur les collectivités et les villes intelligentes, durables et résilientes de l’université Concordia, à Montréal.

Ursula Eicker : « Il n’existe pas encore de villes intelligentes »

Elle interviendra lors de la matinée « Réinventer la ville : agir… vite ! » proposée à Montréal le 25 octobre par Le Monde, la NewCities Foundation et l’université Concordia. Existe-t-il déjà des villes intelligentes ? Non. Plusieurs villes allemandes ont étudié la possibilité de s’en équiper, mais il est difficile de contraindre les usagers de se connecter à un réseau dont les coûts sont plus élevés au départ, compte tenu des investissements importants nécessaires.

Copenhague est également connue pour son centre piétonnier ancien, Stroget, dont s’est inspiré le designer et urbaniste Jan Gehl pour réaménager beaucoup de villes dans le monde, parmi lesquelles New York. Quelle est votre définition de la ville intelligente ? A Toronto, « Google City » à quitte ou double. Article réservé aux abonnés Sur la friche portuaire qui borde le lac Ontario, coincée le long des voies surélevées de la Gardiner Expressway, d’austères silos à soja à l’abandon dressent leur profil de béton.

A Toronto, « Google City » à quitte ou double

Difficile de croire que pourrait germer sur cette frange poussiéreuse du centre-ville de Toronto, au Canada, un concentré de ville durable et futuriste, la première « smart city » conçue et développée en direct par un géant du numérique. Depuis deux ans, la genèse de « Google City » a braqué sur la métropole de l’Ontario les regards des amateurs de villes et de nouvelles technologies. Décidées à transformer en quartier exemplaire les cinq hectares de Quayside, idéalement situés en front de lac et à proximité du cœur de la métropole, les autorités canadiennes ont cliqué avec enthousiasme, en octobre 2017, sur le projet proposé par Google.

Ou plus exactement par Sidewalk Labs (le « laboratoire du trottoir »), une société new-yorkaise filiale comme Google de la maison mère Alphabet. Que contient l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur ? L’accord commercial conclu vendredi 28 juin au soir entre l’Union européenne (UE) et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay), qui doit permettre d’accroître considérablement les échanges entre les deux régions, contient aussi des garanties pour contrer ses potentiels effets négatifs. Voici les principaux points du texte. Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’Union européenne conclut un accord commercial historique, mais polémique, avec le Mercosur Plus de 90 % des taxes à l’importation supprimées L’accord éliminera à terme 91 % des droits de douane imposés par le Mercosur aux produits européens, ce que la Commission évalue en valeur à 4 milliards d’euros. A l’inverse, l’UE supprimera de son côté 92 % des taxes actuellement appliquées aux biens sud-américains qui arrivent sur son sol.

Une partie des produits européens protégés Environnement : le « principe de précaution » mentionné. Que contient l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur ?