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Addictions chez les jeunes

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Alcool, tabac, cannabis… Où en est la consommation des jeunes Français. Alcool, cannabis, écrans, anorexie... Les ados sont-ils plus sensibles aux addictions ? Toutes les drogues modifient l’état de conscience et apaisent souvent les angoisses.

Alcool, cannabis, écrans, anorexie... Les ados sont-ils plus sensibles aux addictions ?

Avant de devenir négatives, elles vont apporter un plaisir immédiat car toutes agissent sur le cerveau. Chez les ados, ce processus est encore accentué, car ces drogues agiront en particulier sur la zone de récompense, le système limbique (la partie émotionnelle), et plus précisément le noyau accumbens, qui, s’il est activé, procure du bien- être. Or l’évolution de cette zone cérébrale pendant l’adolescence rend le jeune particuliè- rement sensible et réceptif à la récompense, un mécanisme à l’œuvre dans toutes les addictions, qu’elles soient à un produit (alcool, nicotine, cannabis, aliments...) ou à un comportement (jeux, sexe, sport...). « Leur traduction neuro- biologique est une libération de neurotrans- metteurs comme les endorphines, la sérotonine et la dopamine, qui procurent une sensation de bien-être », précise Jean-Luc Martinot.

Un gène responsable... L'inquiétante mode du gaz hilarant chez les jeunes. Il n’est pas rare de voir à certains endroits en France, ville et villages confondus, des petites cartouches ovales jucher le sol.

L'inquiétante mode du gaz hilarant chez les jeunes.

Il s’agit de cartouches de protoxyde d’azote (autrement appelé « gaz hilarant ») et généralement utilisé en cuisine ou dans la construction automobile. L’addiction dans la psychologie des ados. Au niveau psychopathologique, il peut exister des différenciations entre des addictions communes à l’adolescence et des addictions plus problématiques qui peuvent perdurer à l’âge adulte.

L’addiction dans la psychologie des ados

Guide : prévenir les addictions chez les jeunes. Les consommations, principalement d’alcool, tabac et cannabis, l’abus d’écrans sont fréquents chez les jeunes français.

Guide : prévenir les addictions chez les jeunes

Ainsi par exemple, même si les niveaux d’usage mesurés en 2017 sont parmi les plus bas observés depuis 2000, tabac, alcool et cannabis restent largement diffusés à la fin de l’adolescence (enquête Escapad)1. Ces consommations posent la question d’une prévention efficace, couvrant l’ensemble de la région Bourgogne-Franche-Comté.

Dans le cadre du parcours addictions du projet régional de santé (PRS) 2018-2028, un groupe de travail régional a construit ce référentiel à partir de constats et d’enjeux partagés, dans un objectif de prévention de l’entrée dans les conduites addictives chez les jeunes. La prévention en addictologie est en pleine mutation. Elle intègre des approches basées sur des recherches scientifiques menées en sociologie, psychologie, promotion de la santé et neurosciences. Cliquez sur “En savoir plus” pour consulter le guide. Addictions chez les jeunes : la solution est dans la relation éducative.

La France est l’un des pays européens où les adolescents consomment le plus de produits stupéfiants. 80 % d’entre eux expérimentent plusieurs produits – tabac, alcool et cannabis, selon les chiffres de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies.

Addictions chez les jeunes : la solution est dans la relation éducative

Un adolescent sur quatre de 15 ans, et quasiment un sur deux à 17 ans, a déjà touché au cannabis. Quant à l’usage régulier, il concerne un adolescent sur 10 (9,2 %). Mais à partir de 25 ans, les enquêtes épidémiologiques montrent que ces taux diminuent considérablement. L’usage de cannabis demeure donc avant tout un phénomène générationnel. Si ces chiffres, traduisant un réel problème de santé publique, peuvent légitimement inquiéter les parents, ils montrent aussi le caractère non tragique de ces usages, pour la plupart réversibles. Le choix de la prévention. Dossier MILDECA « Jeunes, addictions & prévention » Avant-propos 1.

Dossier MILDECA « Jeunes, addictions & prévention »

Enquête sur les addictions chez les jeunes (14-24 ans) Paris, le 8 juin 2018 – Le Fonds Actions Addictions, la Fondation pour l’innovation politique et la Fondation Gabriel Péri ont confié à IPSOS la réalisation d’une enquête* portant sur la perception des addictions chez les jeunes et sur l’acceptabilité des différentes mesures de prévention et de soin.

Enquête sur les addictions chez les jeunes (14-24 ans)

L’analyse s’est centrée sur les niveaux de consommation, l’appréhension par les parents des consommations des jeunes, le taux d’accessibilité aux produits, le niveau de connaissance des risques par les jeunes. Elle traite également de la perception plus ou moins positive de certaines mesures de prévention et de soins. Santé mentale des jeunes. Jeunes et alcool. Jeunes et tabac.

Jeunes et cannabis

Substances psychoactives. Prévention des addictions. Recent Trends in Adolescent Vaping Set Off More Alarm Bells. Source: Pixabay Vaping has been dominating news headlines all month.

Recent Trends in Adolescent Vaping Set Off More Alarm Bells

On September 8, I posted on the mysterious vaping-related illness that, at the time, had claimed five lives in the United States. article continues after advertisement On September 16, the CDC issued an urgent media statement: "Today the U.S. Earlier this week, the Governor of California, Gavin Newsom took executive action and spearheaded an initiative to "reduce youth vaping consumption. " Yesterday, the Washington Post and countless other media outlets reported that a seventh person had died of a suspected vape-related illness. Earlier today, news headlines were filled with stories about Michigan joining New York as the second state to ban the sale of flavored e-cigarette products as public health officials across the country scramble to identify the root cause of this mysterious vaping-related illness.

Jeunesse. Le numéro spécial « La santé en action » montre l’intérêt de l’évaluation pour améliorer l’efficacité des programmes de prévention des conduites addictives des jeunes. Addiction, un frein à l'insertion professionnelle des jeunes ? L’epide dévoile sa stratégie. Consommation de drogues licites et illicites chez l'adolescent. Jean-Pierre GOULLÉ*, Françoise MOREL (rapporteurs)*, au nom de la sous-commission addictions** rattachée à la Commission V (Santé mentale – Neurosciences - Addictions) Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt en relation avec le contenu de cet article.

Consommation de drogues licites et illicites chez l'adolescent

Résumé La consommation de drogues licites et illicites est responsable de la perte annuelle de 130.000 vies humaines en France et d’un coût sanitaire et social considérable. La dépense directe des finances publiques s’élève à 22,1 milliards d’euros, soit près de 1% du PIB. Le niveau élevé d’usage de ces substances à l’âge adulte s’explique par une entrée très précoce dans leurs consommations, puis par des progressions régulières, comme le montrent les trois séries d’enquêtes de prévalence réalisées entre 2010 et 2017 chez des adolescents de 11 à 17 ans. Summary The consumption of licit and illicit drugs is responsible for an annual loss of 130,000 lives in France, to which a considerable health and social cost has to be added. Comment la Ritaline est devenue la « kiddy coke » des ados français.

Impossible de s’en procurer. Depuis quelques semaines, la Ritaline est en rupture de stock. Commercialisé par le groupe pharmaceutique Novartis pour le traitement du Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), ce médicament pourrait bien être victime d’un tout autre succès. Les jeunes l’utilisent ainsi de plus en plus souvent pour son effet psychostimulant – surtout à l’approche des examens. Le phénomène est tellement répandu dans le monde anglo-saxon que le produit à un même un surnom : « kiddy coke » – soit la cocaïne des enfants. Addictions : les jeunes Français de plus en plus accros aux drogues dures et au porno. Augmentation des cas graves en lien avec l’usage détourné de protoxyde d’azote (« gaz hilarant ») : les autorités sanitaires alertent sur les dangers de cette pratique. L’usage détourné de protoxyde d’azote n’est pas nouveau mais le nombre et la gravité des effets indésirables en lien avec cette pratique tendent à augmenter depuis 2018.

Augmentation des cas graves en lien avec l’usage détourné de protoxyde d’azote (« gaz hilarant ») : les autorités sanitaires alertent sur les dangers de cette pratique

Dès 2017, le dispositif Tendances récentes et nouvelles drogues (TREND) de l’OFDT rapportait l’extension des pratiques d’usage détourné de protoxyde d’azote1 et l’accroissement de la visibilité de ce phénomène dans l’espace public (alors que le produit était auparavant cantonné à l’« espace festif »). On observe par ailleurs depuis quelques mois des consommations répétées, voire quotidiennes, au long cours et en grande quantité. Cette évolution des pratiques s'accompagne d'une augmentation du nombre de signalements d'effets sanitaires graves, avec atteintes du système nerveux central et de la moelle épinière, à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) via le réseau d’addictovigilance (CEIP-A).

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