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Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun » Basta !

Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun »

: On parle désormais davantage de « pouvoir d’achat » que de salaires. En quoi est-ce différent ? Pourquoi préférez-vous le terme « salaire » ? Bernard Friot [1] : La « défense du pouvoir d’achat » ne passe pas par une hausse du salaire mais par la baisse des prix – et donc des salaires – ou par des formes de rémunération sans cotisations sociales : épargne salariale, intéressement, primes… Utiliser le terme « pouvoir d’achat », c’est aussi nous réduire à nos seuls besoins à satisfaire par ce pouvoir d’achat, c’est accepter de réduire le salaire au seul prix de notre force de travail. Or, le sens du salaire a changé depuis les conquêtes ouvrières du 20ème siècle. Vous proposez d’associer au salaire une forme de « citoyenneté économique ». Le suffrage universel – une personne, une voix – a été conquis pour affirmer la souveraineté populaire sur la délibération politique.

Economie collaborative et biens communs : de quoi parlons nous ? Pour construire cet atelier, nous sommes partis d’un constat : les pratiques collaboratives issues des logiciels libres se diffusent aujourd’hui dans la société et offrent de nouvelles façons de consommer, de travailler et plus largement de vivre sur les territoires.

Economie collaborative et biens communs : de quoi parlons nous ?

Investis au sein de notre association Collporterre sur ces sujets, nous y voyons des leviers pour repenser le vivre ensemble sur les territoires. Mais ces termes qui sont aujourd’hui sur toutes les lèvres ne vont pas de soi : que met-on derrière ces deux expressions – « économie collaborative » et « bien commun » ? Sont-elles compatibles ? Au final, ces formes de partage et d’échanges basées sur le pair à pair sont-elles une simple évolution à la marge ou peuvent-elles être créatrices de biens communs et utiles à tous ? L’atelier a débuté par un tour de parole dédié aux présentations et intérêt de chacun pour ce sujet. Afterres 2050 : le scénario qui imagine l'autre modèle agricole de demain. Pays de la Loire, 2050.

Afterres 2050 : le scénario qui imagine l'autre modèle agricole de demain

Dans les champs, le maïs a cédé la place aux prairies, avec des légumineuses (comme les haricots, les lentilles, le trèfle ou la luzerne) [1]. World energy scenarios : Composing energy futures to 2050. World energy scenarios : Composing energy futures to 2050.

World energy scenarios : Composing energy futures to 2050

London : World Energy Council, 2013, 284 p. Presentation (© WEC) : The World Energy Scenarios: Composing energy futures to 2050 is the result of a three-year study conducted by over 60 experts from nearly 30 countries, with modelling provided by the Paul Scherrer Institute. The report assesses two contrasting policy scenarios, the more consumer driven Jazz scenario and the more voter-driven Symphony scenario with a key differentiator being the ability of countries to pass through the Doha Climate Gateway. The WEC scenarios use an explorative approach to assess what is actually happening in the world now, to help gauge what will happen in the future and the real impact of today’s choices on tomorrow’s energy landscape. Scénarios Mondiaux de l’Énergie à l’horizon 2050 (résumé) : Executive summary, 44 p Imprimer ce billet. Nouveaux indicateurs de richesse et biens communs. L’idée de « nouveaux indicateurs de richesse » comme repères alternatifs de « progrès » a marqué des points depuis plus de dix ans, suscitant intérêt mais aussi résistances et controverses.

Nouveaux indicateurs de richesse et biens communs

Ceux des avocats de ces indicateurs alternatifs qui appartiennent à des organisations de la société civile portent une exigence de démocratie dans leur définition et leur usage, ce qui n’est pas le cas de certaines institutions nationales et internationales. Je pense par exemple à l’OCDE (voir ce billet), à la Banque mondiale avec son « épargne nette ajustée », ou encore au PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) et à son indicateur IWI (autre billet).

Albert Jacquard (1925-2013) : « L'économie est basée sur une conception erronée du thème de la valeur » Six outils pour faire vivre les biens communs. Le concept de bien commun a pris une place importante dans le champ médiatique depuis l’attribution en 2009 du prix (de la Banque royale de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred) Nobel à la politologue étasunienne Elinor Ostrom.

Six outils pour faire vivre les biens communs

Cette dernière a produit une oeuvre scientifique immense démontrant magistralement que de nombreux biens communs (des ressources naturelles et des ressources culturelles) peuvent être bien gérées localement par des communautés très diverses qui se fabriquent des normes ad hoc pour éviter l’effondrement de leurs ressources (autrement appelé « la tragédie des biens communs »). Ostrom montre qu’il n’y a pas de recette toute faite, mais qu’il y a bien des principes de base récurrents [1]. C’est une véritable théorie de l’auto-organisation. Tentons d’entrer dans la matière à reculons. L’idée de faire une liste d’obstacles est venue bien tard, suite à de nombreuses discussions, ateliers, débats et conférences. Obstacle 1 : on ne les voit pas Notes. Can the Commons compete with the for-profit economy? Quelques enjeux autour des biens communs. Publié le 18 septembre 2013 La notion de "biens communs Biens communs Définitions" est encore récente.

Quelques enjeux autour des biens communs

Ses définitions varient quelque peu, mais dans tous les cas englobent la notion de bien public qui veut que l’utilisation d’un bien par une personne ne diminue pas son utilité pour les autres et qu’il soit accessible à tous sans condition. Passé et présent des biens communs. Ouverture et enclosure Dans son film documentaire, Les Glaneurs et la glaneuse (2000), Agnès Varda revisite la pratique traditionnelle du glanage dans la France d’aujourd’hui.

Passé et présent des biens communs

Son voyage à travers le pays à la recherche de déchets et d’objets de rebuts variés commence justement par la terre et par les tonnes de pommes de terre trop peu uniformes pour la vente en supermarché.