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Post verite, fake

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Site. La verdadera historia de las noticias falsas. CTXT necesita 300 suscripciones mensuales para ser sostenible y cada vez más independiente. Puedes ayudarnos aquí En una carta de 1807 dirigida a John Norvell, un joven ambicioso que había preguntado cuál era la mejor forma de dirigir un periódico, Thomas Jefferson, escribió lo que hoy sería el encendido post de un medio reprobando las noticias falsas. “Es una triste verdad que la supresión de la prensa no podría privar completemente [sic] a la nación de sus beneficios más de lo que lo hace puesto que ya se prostituye de forma licenciosa en la falsedad”, escribió el entonces presidente.

“Actualmente, nada de lo que se lee en un periódico es creíble. Merece la pena recordar la larguísima tradición estadounidense de noticias engañosas Dicho vehículo devino un motor comercial en el siglo XIX y un organismo político de autobombo, “los medios”, a mediados del siglo XX. Los medios impedían el debate basado en hechos que se suponía que debían impulsar. Muchos lectores no lo leyeron. Trump est plus innovant qu'on ne le pense. Et si le débat autour de la post-vérité cachait un phénomène plus profond et plus inquiétant. Il y a quelques semaines, je vous avais parlé je crois d’une entreprise britannique du nom de Cambridge Analytica, à laquelle avait eu recours l’équipe de Donald Trump pendant la campagne présidentielle. Aujourd’hui, on sait un peu mieux comment fonctionne Cambridge Analytica, et c’est assez dingue. A la base, il y a un modèle de psychologie comportementale adaptée aux réseaux sociaux, c’est-à-dire la possibilité de déduire des traits de personnalités, à partir de comportements numériques.

Pour vous donner une idée, l’homme à la base de ce modèle avait prouvé en 2012 qu’en observant une moyenne de 68 likes Facebook d’un usager, on pouvait déduire à 95% sa couleur de peau, à 88% son orientation sexuelle, à 85% ses préférences politique. D’abord le recours à un tel outil par les équipes de Donald Trump éclaire un peu différemment une campagne qui a pu donner l’impression d’être grossière. Against Post-Truth: The Logical Experience of Knowledge, the Circularity of Truth etc - 3:AM Magazine. Interview by Richard Marshall.

‘To understand empirical knowledge we must understand empirical reasoning. And to understand empirical reasoning we must understand the role of experience in it. Logicians have, over the past 150 years or so, made tremendous progress in understanding reasoning that is independent of experience. They have not made much progress in understanding empirical reasoning, however.’ ‘Suppose we agree with Quine, as I think we should, that there is no sub-basement in the edifice of empirical knowledge. The impact of experience on our view occurs at the level of ordinary perceptual judgment, not at any level below that. Suppose we agree also with Sellars, as I think we should, that experience does not render these judgments knowledgeable or even rational. ‘Truth is definitely a circular concept. Anil Gupta is living in the days of what has been dubbed ‘post-truth’. 3:AM: What made you become a philosopher?

3:AM: Why aren’t you a fan of deflationary theories of truth? The Delusion of Alternative Facts - Scientific American Blog Network. This past weekend marked the swearing-in of Donald Trump as US president, and the moment in which the phrase ‘alternative facts’ joined ‘post-truth’ (the Oxford Dictionary’s most recent word of the year) and ‘fake news’ in our growing lexicon of Orwellian doublespeak.

The occasion was the first clash of President Trump with the press, which had a bizarrely petty focus: the size of the crowds at his inauguration on Friday. President Trump’s first speech at the CIA, on Saturday, attacked reporters and television networks for “lying” about the inauguration crowds and showing “an empty field” at the National Mall. “I looked out, the field was, it looked like a million, million and a half people,” Trump said.

Later, press secretary Sean Spicer went on to defend Trump’s statement while chastising the media. “This was the largest audience to ever witness an inauguration — period — both in person and around the globe.” Rule #1: We cannot ascertain what’s true, but we can establish what’s false. États-Unis. Donald Trump en guerre contre les journalistes. Le conflit entre le nouveau président et les journalistes s’est encore envenimé depuis l’investiture. Face aux attaques de Trump et de son entourage, les médias promettent de redoubler de rigueur… et gagnent des abonnés. Aucun président n’avait encore jamais dit ce qu’a déclaré Donald Trump, à fortiori un lendemain d’investiture : “Vous le savez, cela fait un moment que je suis en guerre contre les médias.”

Ce commentaire présidentiel, émis à l’occasion d’une visite au siège de la CIA, a manifestement surpris lesdits médias, qui ne se savaient pas en guerre. Cette déclaration a au moins le mérite de dire tout haut ce qui est évident depuis des mois, voire des années : Trump a consolidé sa base en faisant de l’ensemble des journalistes des opposants politiques. Depuis son entrée à la Maison-Blanche, les enjeux sont encore plus élevés. “Faits alternatifs” Aux commandes du pays depuis une semaine, Trump soutient, alors que tout prouve le contraire, que son Paul Farhi Pour lire les 85% restants.

Histoire . Les “fake news” déjà à l’origine de la Révolution française. Si leur ampleur actuelle est sans précédent, la circulation des fausses informations par voie de presse a déjà laissé des traces dans l’Histoire. Pour certains, elles ont fait tomber la monarchie française et pourraient avoir raison de la république américaine, estime cet historien. Nous vivons à l’ère de la postvérité. La fabuleuse indifférence qu’affiche le futur président Donald Trump envers des informations vérifiables, voire ce qu’il a lui-même déclaré, est le reflet de cette situation, que son attitude ne fait qu’aggraver.

Le vaste réseau inextricable d’agrégateurs et de sites d’“information” qui diffusent des nouvelles douteuses joue un rôle tout aussi important. Car ces rumeurs sont, ensuite, amplifiées par les réseaux sociaux. Ce phénomène n’est “nouveau” que dans la mesure où il est pire que par le passé, mais ses racines remontent loin dans l’Histoire, jusqu’à la France du XVIIIe siècle. Des ministres décrits comme incompétents et obsédés Robert Zaretsky. Jean-Marie Charon:« Ne pas donner la même valeur à l'info sur le Web et sur le papier a été une erreur » Mobile.lesoir. Le Monde mettra en ligne le 1er février une boîte à outils de lutte contre les sites de fausses informations baptisée, «Decodex», qui s’appuie sur une base de 600 sites classés par degré de fiabilité, a indiqué Samuel Laurent, patron des «Décodeurs» du Monde .

«Nous avons recensés 600 sites, majoritairement français mais aussi anglais et américains et quelques allemands, avec 5 niveaux de fiabilité, repérés par cinq couleurs», a-t-il expliqué. «Nous distinguons en gris les sites collectifs, donc non classés, comme Wikipedia, en bleu les sites parodiques, comme Le Gorafi ou NordPresse, en rouge les sites pas du tout fiables, complotistes ou trompeurs, comme le portail IVG.net qui, sous couvert d’informations, veut manipuler les femmes pour les décourager d’avorter, en orange les sites peu fiables ou très orientés, type FdeSouche, ou les attrape-clics qui republient des informations non recoupées, et enfin en vert les sites très fiables», a-t-il précisé. Faits alternatifs, fake news, post-vérité… petit lexique de la crise de l’information. Théorie selon laquelle l'émotion et la croyance comptent désormais plus que les faits Post-truth, en anglais, fut le mot de l'année 2016, selon l'Oxford Dictionnary.

Il se rapporte, explique la publication britannique, aux « circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d'influence sur l'opinion publique que ceux qui font appel à l'émotion ou aux croyances personnelles ». Si Ralph Keyes consacrait déjà un livre au sujet en 2004 (The Post-truth Era), c'est véritablement avec la campagne britannique sur le Brexit et la campagne présidentielle américaine que l'expression s'est démocratisée.

L'idée ne va pas sans poser de soucis : elle peut laisser croire que la vérité était auparavant chose acquise, au moins comme valeur. . 🔗 Partager cet élément : Politique post-vérité ou journalisme post-politique ?, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 22 novembre 2016) Un système qui, le lendemain de l’élection de Donald Trump, fait commenter l’événement par Christine Ockrent — sur France Culture… — et le surlendemain par BHL interviewé par Aphatie, n’est pas seulement aussi absurde qu’un problème qui voudrait donner des solutions : c’est un système mort. On ne s’étonnera pas que le thème des morts-vivants connaisse un tel regain d’intérêt dans les séries ou dans les films : c’est l’époque qui se représente en eux, et c’est peut-être bien le sentiment confus de cette époque, à la fois déjà morte et encore vivante, qui travaille secrètement les sensibilités pour leur faire apparaître le zombie comme le personnage le plus parlant du moment.

Les morts-vivants Lire aussi Miguel Urban, « Crépuscule de l’“extrême centre” », Le Monde diplomatique, novembre 2016. On objectera sans doute que les morts-vivants sont plutôt des trépassés qui reviennent, alors qu’en l’occurrence l’époque, si toute vie s’en est retirée, n’en finit pas de mourir. L’écroulement ? Le faux (1/4) : Ere de post vérité et vérification des faits. Avec (en duplex depuis Nancy) Gérald Bronner, sociologue, Professeur à l'Université Paris-Diderot, membre de l'Académie des Technologies et auteur de La Démocratie des crédules, et Samuel Laurent, journaliste, responsable de la rubrique Les Décodeurs sur le site LeMonde.fr.

Nous interrogeons le dépassement de l'impératif de vérité dans les discours médiatiques et politiques récents, la circulation effrénée de mensonges et la pratique du "fact-checking". Retour notamment sur la tribune du philosophe Frédéric Lordon dans Le Monde Diplomatique du 22 novembre 2016 : Politique post-vérité ou journalisme post-politique ? Programmation musicale : BRNS, here dead he liesZion, Truth or liesErlend Oye, Lies become part of who you are Intervenants Gérald Bronner : sociologue, professeur à l'université Paris-Diderot et membre de l'Académie des technologies Samuel Laurent : journaliste au Monde, responsable de la rubrique "Les Décodeurs" Fake news : peut-on répondre à la désinformation. Depuis l’élection de Trump (voir nos deux précédents articles : « Trump : les 5 échecs des nouvelles technologies » et « Facebook, une entreprise politique ? »), la question de la propagation de fausses informations semble révéler d’une véritable crise de confiance dans notre système médiatique et politique, comme l’expliquait récemment le chercheur en science de l’information Olivier Ertzscheid.

De partout, les esprits s’agitent pour tenter de trouver des réponses. Eli Pariser, celui qui a imaginé le concept de « bulles de filtres » tant mis en question ces dernières semaines, a ouvert un Google Doc pour recueillir des solutions. Le document fait désormais plus de 100 pages et Nicky Woolf, pour le Guardian, a tenté d’en faire la synthèse. Des solutions… concrètes ?

Mieux comprendre la diffusion de la désinformation Si, comme nous le disions, Google et Facebook ont annoncé des premières mesures pour lutter contre la désinformation, reste encore à s’assurer de la réalité du problème. Pourquoi Wikipedia reste fiable dans un monde de fausses informations. Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Vice Magazine, Le Monde, Wikipedia Après l'élection présidentielle américaine et la victoire de Donald Trump, Facebook a largement été critiqué pour avoir toléré la diffusion mensonges, comportant de fausses informations, sur sa plateforme. Des voix se sont même élevées pour accuser Mark Zuckerberg d'avoir «aidé» Donald Trump à se frayer un chemin vers la Maison-Blanche. Google, lui aussi, a essuyé son lot de critiques pour avoir laissé passer des articles mensongers sur sa plateforme dédiée à l'actualité, Google Actualités. Un constat assez grave, si l'on prend en compte leur vitesse de propagation et l'adhésion du public –notamment des plus jeunes– face à ces informations présentées, à tort, comme vérifiées.

Quelques semaines plus tôt, quelques semaines avant la fin de la campagne présidentielle, c'était Wikipedia qui se retrouvait au cœur du débat. «Si les règles de Wikipedia étaient appliquées à Facebook... Wikipedia a aussi ses failles. 6 types of misinformation circulated this election season. Image: Sourian Soosay via Flickr Fake news isn’t new. Think back to Hurricane Sandy four years ago, when incredible amounts of false content circulated, including claims the NYSE was flooded and sharks appeared on flooded streets in New Jersey.

At the time, there was much debate about how to deal with these issues. The New Yorker’s Sasha Frere-Jones called Twitter a “self-cleaning oven,” suggesting that false information could be flagged and self-corrected almost immediately. We no longer had to wait 24 hours for a newspaper to issue a correction. Post presidential election, we are reckoning with the scale of misinformation circulating online, enabled by social platforms such as Facebook and Twitter. As we look to fix our broken information ecosystem, the most frequent suggestion is platforms should hire hundreds of editors who work in multiple languages and decide what should or should not be seen. Related: Eight steps reporters should take before Trump assumes office 1. 2. 3. 4. 5. 6. Ex- Head Of Twitter News: Social Media Companies Alone Shouldn't Regulate 'Fake News'

What role, if any, should social media companies play in monitoring fake news? NPR's Rachel Martin talks to Vivian Schiller, former head of Twitter's news operation. There's been a lot of soul searching in the social media world since the presidential election. How much did fake news stories inform voters' choices? And did social media allow hate speech, which may have deepened the divides in this country? To talk more about this and the broader role of social media in our democracy, I'm joined by Vivian Schiller. VIVIAN SCHILLER: Hi, glad to be with you. MARTIN: I want to start by asking you about Mark Zuckerberg's statement.

SCHILLER: First of all, there's a lot of definitions flying around of what we mean when we say fake news. MARTIN: So let's go slow in the conversation. MARTIN: So what has been lumped into that category that shouldn't belong there? MARTIN: So you say there's fake news and then there's just bad journalism (laughter). SCHILLER: Well, that's the short answer, yeah. Désinformation sur Facebook : Obama dénonce un système où « les faits et la vérité n’ont pas d’importance »

Le président américain a fait part de ses inquiétudes pour le débat démocratique, face aux articles mensongers diffusés sur les réseaux sociaux. LE MONDE | • Mis à jour le | Par William Audureau Pour la première fois depuis l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, l’actuel président des Etats-Unis a réagi à la polémique relative aux fausses informations circulant sur Facebook, pointées du doigt comme étant en partie responsables de la victoire du candidat républicain.

Jeudi 17 novembre à Berlin, lors d’une conférence de presse commune avec Angela Merkel, Barack Obama a souligné les dangers d’« une époque où il y a tant de désinformation active, très bien présentée, et qui semble identique quand on s’informe sur Facebook ou à la télévision. Si tout a l’air identique et qu’aucune distinction n’est faite, alors nous ne pouvons pas savoir quoi protéger. » Lire notre analyse : Facebook, faiseur de rois de l’élection américaine ?

« Si nous ne sommes pas sérieux concernant les faits… » 4 étudiants règlent le problème des fausses informations sur Facebook en 36 heures - Société. Log In.