Semis en pleine terre et permaculture ? Le modèle du jardin en permaculture cherche à tous prix à s’éloigner de celui de la bonne vieille planche de terre nue, gadouilleuse et stérile du potager traditionnel.
Mais comment fait-on des semis sous dix ou vingt centimètres de paillage ? Pour les grosses graines, pas de problème : un trou dans le paillage, un petit pois, un haricot, un grain de maïs, une graine de courge, et ça finira par passer. Mais pour les petites, ça n’est pas gagné. Tout ce qui peut se repiquer gagnera alors à être élevé en godets, puis planté au travers du paillage (laitues, tomates, etc.) Ratage de semis en pleine terre Restent les petites graines pour les plantes qui ne se repiquent pas. J’aurais du mal à vous décrire la méthode idéale pour faire des semis en pleine terre, dans la mesure où j’ai quasiment tout raté. Théoriquement, ça devrait marcher Mais je ne renonce pas à un jour réussir des semis en pleine terre en version vraiment permaculturelle.
Les bases du jardinage sol vivant. Que signifie Jardiner « Sol vivant » ?
En fait je vous en fait la confidence, c’est une expression que j’ai inventée. J’aurai pu appeler ce blog jardin « sans travail du sol » mais ça me plaisait pas de définir par la négative un thème aussi passionnant. août 2011 : cette planche a été préparée à partir du mois de février de la même année sans aucun travail du sol ! Pourquoi donc vouloir supprimer le travail du sol ? C’est quand même bien connu qu’il est IMPOSSIBLE de cultiver un jardin sans bêcher, passer le motoculteur, biner… Qu’est ce que je vais donc vous dire ? Pour mieux comprendre cela, imaginez que 90% de la vie souterraine est dans les 10 premiers centimètres du sol ! Vous l’aurez compris, je propose de remplacer le travail de l’outil par celui des organismes du sol.
Découvrons la vie du sol « On estime actuellement que la faune du sol représente plus de 80 % de la biodiversité animale. De quoi s’agit-il ? Comment favoriser cette vie foisonnante ? Le jardinage urbain à l’assaut des toits ! Généralement encombrés ou recouverts de panneaux solaires, les toits des villes forment une surface disponible d’intérêt pour le jardinage, une fois leur accès facilité et leur sécurité garantie.
En effet, pourquoi ne pas y installer des potagers ou des serres ? De plus en plus de projets architecturaux s’y intéressent, imaginant des "fermes urbaines", intégrant mise sur plateau pour suivi de la course du soleil, élevage, etc... On trouve désormais des plantes sur les toits de nombreuses constructions, centres commerciaux, bureaux ou logements. Une membrane étanche, une couche drainante, un solPartie supérieure de la croûte terrestre dont la particularité est d'être meuble et d'abriter la vie. Le sol est à la fois le support des végétaux et leur produit, car il contient de la matière organique sous forme d'humus. et du compost suffisent pour assurer un bon établissement de la végétation. Des jardins suspendu à Grenoble, bientôt à Paris ← Toits Vivants. Les cultures hors-sol biologiques inspirées du cycle naturel des plantes sont capables d’apporter des solutions adaptées aux sols stériles, à l’absence de ressources en eau ou d’espace cultivable.
L’Association Française de Culture Hors-Sol organise des stages et des ateliers pour transmettre des compétences techniques et pédagogiques sur l’usage de ces techniques. Chaque année ses membres se mobilisent pour concevoir et réaliser des installations végétales qui contribuent à sensibiliser des publics variés à l’écologie urbaine. En partenariat avec les entreprises, les citoyens et les collectivités, l’AFCH met en œuvre ses savoirs et savoir-faire au service de l’environnement. L’AFCH, tout comme Toits Vivants et Vergers Urbains, fait partie des 30 projets retenus pour « Végétalisation Innovante », avec le Projet Paris sous les Fraises pour plus de vidéo :
Mieux que le compost, le bois raméal fragmenté ? © A.
Bosse-Platière Les bois raméaux fragmentés, ou BRF, sont pour certains une révolution agronomique. Il s'agit d'apporter directement au sol de jeunes rameaux de feuillus broyés, issus de la taille de haies ou d’élagage. Les premiers essais de la technique BRF remontent aux années 1970 où quelques chercheurs québécois ont eu cette idée saugrenue.