background preloader

Critique de l'anthropocène

Facebook Twitter

Philippe descola
bruno latour
murray bookchin

Habiter, lutter et rêver dans un monde en crise. Arcadies altérées. Even the Anthropocene is nature at work, transforming itself. In his book Novacene (2019), James Lovelock writes: ‘We must abandon the politically and psychologically loaded idea that the Anthropocene is a great crime against nature … The Anthropocene is a consequence of life on Earth; … an expression of nature.’

Even the Anthropocene is nature at work, transforming itself

This insight resonates with the 17th-century philosophy of Baruch Spinoza. Lovelock is the inventor of Gaia theory, the idea that the Earth is one living organism that regulates and strives to preserve itself. Lovelock’s ‘Gaia’ is an alternative name for what Spinoza in his Ethics calls ‘God, or nature’: the one individual who makes up the entire universe, ‘whose parts … vary in infinite ways, without any change of the whole Individual’.

Lovelock follows Spinoza in believing that humans and our actions are expressions of nature, even when we appear to destroy nature. He follows Spinoza too in holding that we should rejoice in what the Anthropocene has made possible: massive increases of human activity and knowledge. Isabelle Stengers, de la science à la sorcellerie - Ép. 53/74 - Profession philosophe. Isabelle Stengers s'est formée avec le prix Nobel de chimie Ilya Prigogine, avec qui elle écrivit son premier livre en 1979, remettant en cause l'autorité de la science.

Isabelle Stengers, de la science à la sorcellerie - Ép. 53/74 - Profession philosophe

Elle s'attache aujourd'hui à explorer de nouveaux modes de production de savoir, de l'hypnose à la sorcellerie. Les Chemins de la philosophie du vendredi vous emmènent chaque semaine à la rencontre de ceux qui ont fait de la philosophie leur métier. Écocritique - Portail des Humanités environnementales. En 1974, Joseph Meeker publie The Comedy of Survival: Literary Ecology and a Play Ethic, le premier texte d’analyser les genres littéraires selon une perspective écologique.

Écocritique - Portail des Humanités environnementales

Mais son argument n’a pas tellement d’échos dans le monde littéraire. Il en va de même pour l’article de William Rueckert publié en 1978 « Literature and Ecology » qui tente d’étudier la poésie en se servant de concepts et d’idées de la science écologique. C’est au début des années quatre-vingt-dix lors de la création de l’association ASLE (Association for the Study of Literature and the Environment) que l’écocritique commence à émerger comme nouvelle approche littéraire. Malgré le développement international qui s’ensuit, en Australie, au Canada, en Europe et en Asie, l’écocritique provoque aujourd’hui encore de tels débats qu’il reste difficile d’en proposer une définition.

12. L’anthropologue : Philippe Descola. Leçon inaugurale par Bruno Latour, première partie. Leçon inaugurale par Bruno Latour, deuxième partie. L'abécédaire de Murray Bookchin. 07 septembre 2018 Texte inédit pour le site de Ballast On sait les méfaits du mode de pro­duc­tion capi­ta­liste et du pro­duc­ti­visme sur les éco­sys­tèmes : océans aci­di­fiés, bio­di­ver­si­té des sols dévas­tée, sixième extinc­tion de masse, mon­tée des eaux… On sait les déroutes du siècle der­nier en matière de résis­tance audit capi­ta­lisme : débâcle mon­diale du com­mu­nisme d’État, échec des sou­lè­ve­ments anar­chistes, mise au pas du réfor­misme social.

L'abécédaire de Murray Bookchin

Rencontre Philippe Descola. À l’occasion de l’exposition « Au diapason du monde », un programme de rencontres est organisé réunissant des artistes et des scientifiques, sociologues, anthropologues, philosophes.

Rencontre Philippe Descola

Cette Rencontre est retransmise en direct sur le site web de la Fondation. Écologie : socialisme ou barbarie — par Murray Bookchin. 20 mars 2020 L’« éco­lo­gie sociale », telle a été sa grande affaire.

Écologie : socialisme ou barbarie — par Murray Bookchin

Étant don­né que « presque tous les pro­blèmes éco­lo­giques sont des pro­blèmes sociaux », Murray Bookchin a, des décen­nies durant, déve­lop­pé l’i­dée que l’é­co­lo­gie était indis­so­ciable d’une poli­tique pleine et entière d’é­man­ci­pa­tion — qu’il a volon­tiers nom­mée « com­mu­niste liber­taire ». S’il a bien sûr dénon­cé la bouf­fon­ne­rie du « capi­ta­lisme vert », Bookchin a éga­le­ment ouvert deux autres fronts : contre une défense de la bio­sphère étroi­te­ment loca­liste, iden­ti­taire et pas­séiste ; contre une approche inté­rieure, mys­tique, éso­té­rique ou néo­païenne du péril éco­lo­gique.

De livre en livre, il a ain­si plai­dé pour une éco­lo­gie ration­nelle, ancrée dans les tra­di­tions socia­liste et popu­liste de gauche. En 1989, il débat­tait avec Dave Foreman, cofon­da­teur de l’or­ga­ni­sa­tion éta­su­nienne Earth First! (Tom Hegen | Je rejette fon­da­men­ta­le­ment cette idée. En finir avec l’épopée. Depuis presque vingt ans, des scientifiques affirment que les activités humaines provoquent un changement d'époque géologique.

En finir avec l’épopée

Mais le récit de ce passage de l'Holocène à l'Anthropocène occulte pourtant des enjeux historiques et politiques dont on ne peut faire l'économie. Temps de lecture : 62 minutes Cela fait approximativement deux siècles que des géologues ont « solidifié » la Terre, en puisant dans la roche l’idée scandaleuse selon laquelle la planète serait bien plus âgée que ce qu’avançaient les généalogistes d’Eve et d’Adam.

A la même époque, alors que l’Europe engageait son industrialisation, deux types de savoirs s’y institutionnalisaient et s’y distinguait, comme deux sœurs jumelles du naturalisme occidental radiographié par Descola[2]. Temps de crise / image du désastre / réflexions pour l'après. Écologie : l’obsession des origines. Trois livres récents s’intéressent à l’histoire des idées et politiques environnementales au 19ème siècle.

Écologie : l’obsession des origines

Entre quête des origines, exhumation des dimensions environnementales des pensées émancipatrices et historicité des réflexivités environnementales, quelles perspectives ces ouvrages ouvrent-ils ? Temps de lecture : 15 minutes A propos de : Serge Audier, La société écologique et ses ennemis. Pour une histoire alternative de l’émancipation, Paris, La Découverte, 2017Caroline Ford, Naissance de l’écologie, Polémiques françaises sur l’environnement (1800-1930), Paris, Alma, 2018.Ferhat Taylan, Mésopolitique.

Pour la plupart des militants écologistes actuels, il fait peu de doute que leur combat est très récent, né autour de 1945 et de l’effroi causé par la bombe nucléaire ou après 1968 et l’institutionnalisation d’organisations chargées de représenter l’écologie – devenue politique – dans les arènes publiques. Dans sa thèse de philosophie des sciences, F. Spirit / sacré. Gaïa face à la théologie.